Je vous retape la fiche donnée avec le livre en librairie ; elle résumé bien mon avis et plus encore :A son propos, Dieu (Robert Charles Wilson) dit :
" Le Fils de Nulle Part transcende la fantasy au-delà du récit de quête, dans un territoire plus vaste, plus sombre, plus intime, où les voeux exaucés ont des conséquence imprévisibles et où 'Et ils vécurent heureux ..." n'est que le commencement. Ses personnages sont faits de chair, de chaleur et de sang, et le démons de Mark Bouclier ne cesse de vous hanter. Certains romans semblent s'être évanouis dès que vous avez tourné la dernière page. Pas celui-ci".
Sinon, l'auteur déclare à propos de son roman (Aurora award 1993 et Canadian Library Assocaition Award 1993) :
" Mais que se passe-t-il après la sentence de fin Et ils vécurent heureux... ? L'argument central du Fils de Nulle Part est l'exemple le plus radical de ce qui semble être une constante dans mon oeuvre : mettre les figures classiques de la fantasy ou de la science-fiction à l'épreuve du réalisme psychologique"." Je travaille énormément pas retouche et réécritures successives. La première moitié du chapitre "Cendres", cependant, est resté quasiment inchangée par rapport au premier jet. Comme beaucoup d'auteurs, je suis parfaitement capable d'écrire les scènes les plus épouvantables ou les plus tragiques en sifflotant gaiement. Les trois premières pages de ce chapitre sont les seules que je me souviens avoir écrites en pleurant".
J'espère vous avoir donné envie d'aller jeter un coup d'oeil du côté du Fils de Nulle Part. Gros coup de coeur, encore une fois !Zedd