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Dire que je laisse un roman comme ça à Zedd pour me taper - façon de parler, je vous rassure... - La Guerre des Nains... En tout cas, le roman, que j'ai finalement reçu ce matin là aussi, est splendide. :) Et je suppose que je ne serais pas déçu par son contenu !

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Gillossen a écrit :Dire que je laisse un roman comme ça à Zedd pour me taper - façon de parler, je vous rassure... - La Guerre des Nains...
C'est vrai que les Nains... humhum. J'ai commencé le premier tome il y a trois mois et... bien, on va dire que je ne suis pas arrivé très loin.En tout cas, pour en revenir au sujet, Mémoires d'un Maître Faussaire est un grand roman à mon goût mais moins que Lignes de vie qui reste pour moi le meilleur roman de l'auteur.Zedd

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J'ai failli l'acheter aujourd'hui, et je me suis dit que je devais lire la critique sur elbakin.net avant. :)J'aurais dû le prendre...Merci pour la critique. :)

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Un nouveau Graham Joyce ?!!!Je cours, je vole, j'ai quasiment pas besoin de lire la critique (mais je l'ai fais quand même hein, ne serait-ce que par respect pour le travail que ça représente, merci Zedd d'ailleurs), je le commande dès que possible et il se place d'office très haut dans ma liste de lectures ! :)Thys

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Linaka a écrit :J'ai peut-être mal lu le résumé, mais cette histoire ne me paraît pas très fantasy, plutôt fantastique pur - non?
Je trouve que la 4eme de couverture permet difficilement de se faire une idée aussi précise. :) Surtout que Joyce est tout de même un habitué des "frontières". :)Dès que j'aperçois la couv, j'ai envie de m'y mettre, mais je dois être fort et résister, les critiques d'abord.:p

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Je ne l'ai pas lu, mais je trouve la couverture magnifique...Merci pour la critique, elle me donne envie d'y jeter un oeil plus attentif... quand je pourrais :D
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Linaka a écrit :J'ai peut-être mal lu le résumé, mais cette histoire ne me paraît pas très fantasy, plutôt fantastique pur - non?
A la vérité j'ai plutôt l'impression que Graham Joyce a construit un roman tout ce qu'il y a de plus banal (ce terme n'est pas péjoratif ici) réhaussé par le point de vue fantaisiste du narrateur et le regard particulier qu'il jette sur le monde. Les démons ne sont pas l'élèment central de l'intrigue, ils sont un élèment du paysage, comme la description de Londres... Le narrateur est en interaction avec eux mais essaye de suivre le cours de sa vie en les tenant éloignés.En tout cas, je suis absolument d'accord avec la critique de Zedd:
Tout à la fois tendre, touchant et drôle, le nouveau roman de Graham Joyce est un conte de fées modernes pour adultes où il est question de souffrance, d'amour et de rédemption.
Les sentiments décrits sont à la fois réalistes et par contre-coup très purs, ce n'est pas une déferlante d'émotions presque gnan gnan mais quelque chose de beaucoup subtil, beaucoup plus doux.Mémoires d"un maître-faussaire se lit avec facilité et fluidité ; quand on referme le livre, il y a encore une note douce-amer qui vibre en nous....

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Lyell a écrit :Les sentiments décrits sont à la fois réalistes et par contre-coup très purs, ce n'est pas une déferlante d'émotions presque gnan gnan mais quelque chose de beaucoup subtil, beaucoup plus doux.Mémoires d"un maître-faussaire se lit avec facilité et fluidité ; quand on referme le livre, il y a encore une note douce-amer qui vibre en nous....
Je n'aurais pas dit mieux. Je viens de le finir, et c'est le genre de livre qui laisse une empreinte sur moi pendant quelques temps. Une de mes plus belles lectures de cette année.Pour la question du genre, je l'aurais classé en fantastique personnellement. Fantastique ou fantasy, lisez-le. :)

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Je profite que le sujet soit remonté pour donner mon avis. Personnellement, j'ai été déçue par ce Joyce, je le trouve moins prenant, moins envoutant, les personnages sont moins attachants...Visiblement, c'est l'effet que me fait un de ses romans sur deux alors que les autres m'enchantent...c'est plutôt bon signe pour le suivant ! ;)Thys

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J’adore ce genre de bouquin. Alors j’ai repoussé le Démon de la paresse et fait l’immense effort de remonter le sujet :pC’est embobinant, honnête, sensible. Ca pleut de discrétion, et les rares instants emphatiques ne sont que des poussées de sentiments du narrateur. La plume ne court pas à la perfection, ni au propre, elle vie simplement, avec les défauts et les boitements des personnages.L’histoire n’a rien de foncièrement extraordinaire, j’imagine qu’il faut un goût pour les figures marginales pour apprécier l’ambiance. Ambiance de Fantasy quand bien même (?), avec des mondes chapeautés sous des crânes passés des cheveux longs de l’Université aux tempes grisonnées de la cinquantaine. Assez difficile de faire partager ce roman, comme il est difficile de confier aux autres ses propres démons. Peu importe, les démons sont accessoires. Des accessoires de faiblesse et de naïveté comme nous en avons tous : « Une carte et une boussole ne permettent pas de repousser la nuit », comme dirait l’autre.

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Une déception, pour moi, mais c'est mon premier contact avec l'auteur, et je n'étais pas au mieux de la forme, quand je l'ai lu-alors, je ne veux pas être injuste et détourner des lecteurs potentiels pour de mauvaises raisons :je suis persuadée de la valeur de l'écrivain, mais la "rencontre" avec un livre dépend aussi du "moment" On sent bien toute "l'expérience" du monsieur, pour l'écriture et "les tranches de vie"Mais, si on n'est pas complice, on trouve cela vain et inconsistantIl y a des années, j'avais été émerveillée par Smokeun film sur Brooklyn d'après Paul Auster (pas lu)Il y a plus que des ressemblances - sauf la fantasy- et si la "démonologie" est une super idée, je n'ai pas trouvé son exploitation "estudiantine" aboutie.J'espère avoir plus de chance avec un autre titre?