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Bon, c'est la mienne qui se retrouve en ligne on dirait, mais la critique de Zedd n'était pas mal du tout ! Je précise qu'on y aura droit directement dans ce magnifique fuseau... Au passage, je me permets de dire qu'il n'est pas plus tendre que moi, voire moins, puisqu'il aurait mis 2 en terme de note. :p

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Cela faisait longtemps qu'un roman d'un tel acabit n'avait été critiqué sur le site :lol:La critique a le mérite de faire plus rire que le livre lui-même apparemment ;)

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Merci pour ce moment jubilatoire à la lecture de la critique et sincères condoléances pour avoir du lire le livre en entier malgré ses défauts. Il y a des oeuvres comme ça dont ni le résumé, ni la couverture ne font envie. Quand en plus la critique est aussi mauvaise, on n'hésite pas à oublier miséricordieusement ce triste moment de lecture. :)

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Chose promise...
Evacuons tout de suite les rares qualités de Witchling pour pouvoir pleinement se concentrer sur ses très nombreux défauts. Derrière cette couverture racoleuse que certains, je suppose, trouveront jolie, se cache un court roman sorti directement en poche à un prix abordable. Première traduction en France de l'américaine Yasmine Galenorn, Witchling réussit un exploit prétendument impossibe. Cette corvée terminée, passons maintenant aux points faibles du livre. Quel exploit me demanderez-vous et vous auriez raison. Celui d'être plus mauvais que le plus mauvais épisode de Charmed. Explications...Alors que certains auteurs construisent patiemment leurs univers (Jim Butcher par exemple), Yasmine Galenorn se lance dès les premières pages dans un melting-pot de tous les mythes et légendes que compte le Fantastique, de toutes les références qu'elle a vues, lues ou entendues au cours de sa vie de sorcière. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est sa biographie. Vampires, chat-garous, magiciennes, fées, démons, dragons, métamophes, pas de doute, le monde où vivent les trois soeurs D'artigo est riche, trop peut-être. La richesse devient vite surabondance. Je commence à croire que l'auteur bâtit son univers et ses personnages au fil de sa plume. Une hypothèse confirmée par la présence de nombreuses contradictions en tous genres. De fait, qu'ils s'agissent des personnages, de l'intrigue ou de l'univers, les incohérences se multiplient alors que s'additionnent les pages. Ainsi, on apprend à un moment qu'être vampire permet de "sentir le sexe" où que l'acte sexuel ait lieu, juste pour le comique de la situation (ici un coup de téléphone). Pourquoi ? Comment ? On ne sait pas. Cette caractéristique apparemment propre aux vampires n'est pas reprise ni expliquée par la suite. Une erreur sans conséquence qui ne serait pas trop grave si elle était exceptionnelle. Hors, ce n'est pas le cas, loin de là, et les contradictions sont légions. Les réactions des personnages nous semblent parfois incompréhensibles, leurs actes aussi d'ailleurs. Difficile alors de s'attacher à l'univers ou aux personnages si l'on ne sait jamais sur quel pied danser. L'expression "écrire comme une patate" semble avoir été inventée pour l'auteure. Le style est parfois si haché qu'on en vient presque à se demander, avec un peu de mavais foi, si Galenorn ne s'est pas adonnée au petit jeu du cadavre exquis. Les phrases sont grammaticalement correctes mais la juxtaposition de certaines laisse parfois pantois. Un petit problème qui trouve son point culminant dans les dialogues.Pour contrer le gnangnan généralement propre au genre, l'auteure semble avoir trouvé la parade ultime : la vulgarité. Lorsque les personnages se draguent, ce qui arrive assez souvent, et qu'ils en viennent à comsommer leur relation (ça y' est je me mets à écrire comme un auteur de Bit-lit), les personnges commencent à parler comme des acteurs de films pornographiques ou "triple X" pour reprendre une blague hilarante de notré héroïne préférée. Un humour tout aussi mauvais que la construction des dialogues qui non seulement manquent de naturels (les personnages parlent comme des robots) mais se permettent des longues et lourdes tirades qui, à l'instar de certains mauvais mangas, apportent des informations nécessaires à la compréhension de l'histoire pour que le lecteur ne se perde pas en route. Après 300 pages d'incohérences en tous genres, d'invraisemblances, de scènes érotiques torrides, arrive enfin le combat final (je vous passe le ridicule de la révélation finale où l'on découvre comment tuer le grand méchant) et surtout la fin. LA FIN. En guise de conclusion, nous pouvons retirer de cette éprouvante lecture un petite morale à deux balles. Si nous avons déjà vu par le passé des auteurs se révéler être de grands magiciens, l'inverse n'est visiblement pas vrai : on ne s'improvise pas auteur !
Je crois que depuis Gor, je n'avais pas lu un livre aussi mauvais. Zedd

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Je ne connaissais pas du tout l'expression "écrire comme une patate", mais effectivement, ça semble bien coller avec ce magnifique roman. :mrgreen:Et qu'est-ce qu'elle a donc cette fameuse fin, je suis curieux maintenant ! ;)

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Toute ma sympathie à Gillo et à Zedd qui ont du affronter cette terrible épreuve :mrgreen:En espérant pour vous que l'explosion de la Bit-Lit ne nous en produise pas trop des comme celui-ci... :sifflote:

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A la lecture de la critique de Gillo j'avais résisté, mais là après celle de Zedd je crois que je n'en puis plus. Ok on est des gens bien et quand on se moque on avait dit pas les fringues et pas la famille. Mais personne n'a dit "pas les photos"
http://www.fantasticfiction.co.uk/images/4/22846.jpg
Alors effectivement cette dame est OMFG !!!! Petits détails qui me font rire (peur ?) et qui vont faire frémir certaines personnes ici : - elle dit sur son site qu'elle est mariée à Samwise :blink: et que c'est son "vrai" prénom (rhoooo il s'est passé des choses moches depuis la fin du LOTR)- leur nom de famille est une création maison : "We created our last name out of the Elvish in LOTR. Galenorn means Green Tree"Je m'arrête là d'abord parce que je pleure de rire et ensuite parce que je ne voudrais pas m'attirer d'ennui, cette personne expliquant qu'elle est "a shamanic witch and am considered an elder in the Pagan community" Les "elders" c'est plus ce que c'était moi j'dis :lol::lol:En tout cas si y'a quelqu'un qui est plus légitime pour écrire sur la vie des sorcières à notre époque....j'vois pas qui ! :sifflote:Après ce moment de fou rire je dois quand même dire que cela est un peu déprimant pour un aspect (on m'a dit que sous genre c'était pas joli) de la fantasy qui n'avait guère besoin de nouveaux éclairages négatifs :rolleyes: Il y a en bit-lit des auteurs sympathiques qui méritent de pouvoir continuer à divertir leurs lecteurs et ce serait dommage que l'opprobre soit jetée sur eux pour quelques dérapages incontrôlés. Gageons que les lecteurs en eaux troubles d'Elbakin.net sauront nous éviter les monstres des profondeurs pour ne garder que les perles (je tiens à cette métaphore sea-lit, private joke avec moi-même)

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"De toute façon, pour le moment, je n'aurais toujours pas le temps de m'en occuper, en ce qui me concerne"Alors je vois ou va ton intérêt,Gillossen!! Tu sais que si t'as des envies de sado-maso,je veux bien être le maître du dojo,le fouet à neufs queues est toujours prêt.Pour des cours d'informatique dans l'effacement d'une page, je me tiens à votre disposition .Par contre, la je ne vous assure pas que le calvaire ne soit pas au rendez-vous :p.

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Quand je pense qu'on a arrêté les séries Douze et Le Régiment Perdu pour éditer "ça" ! :ph34r:Je sais que commercialement c'est un choix très pertinent, mais cela fait quand même très mal au cœur !!! :angry:

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J'ai lu le tome 1 quand j'étais au collège, une amie me l'avait offerte pour mon anniversaire. Je me souviens que sur le coup j'avais trouvé énormément de points communs avec Tara Duncan (dont certains noms) assez gênant puisque mieux exploité par SAM et l'omniprésence du sexe m'avait aussi énormément aidé à ne pas apprécier ma lecture.Pourtant, j'avais trouvé quelques bonnes idées malheureusement pas ou mal exploité et j'avais bien aimée l'univers, même si en y repensant aujourd'hui il est plutôt assez banal. J'avais d'ailleurs eu envie de lire la suite, déjà parce que je voulais voir ce que faisais le changement de narrateur, surtout que Camille semblait vraiment la plus obsédée par le sexe des 3 sœurs, et pour voir si cela s'améliorait. Aujourd'hui, cela m'attire moins. Un jour si je les trouve pas cher peut-être.

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Je tiens à remercier Britannia pour avoir fait remonter ce sujet et m'avoir permis de le découvrir et de rire tout seul comme une andouille dans mon appartement en lisant les critiques de Gillo et de Zedd ainsi que le message de Witch.