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Merci pour la critique, Belgarion !Apparamment, du Cook pur-jus : de la dark fantasy avec des personnages tout en nuances de gris. La comparaison avec Carthage m'intrigue, mais bon, si je lis le livre, je risque de passer à côté... :rolleyes:Enfin, le fait que ce soit un one-shot ne peut être qu'un point positif, et je parie que seul un nombre limité de personnages survivent à la fin ! ;)

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Ah, j'avais déjà repéré ce titre dans les librairies il y a quelques temps :)En lisant la critique ça fait d'autant plus envie que la comparaison avec Génépi est alléchante et ne gâte rien (il faut dire que c'était un des meilleurs tomes de la série), arf!Par contre, si je puis pinailler sur Belgarion, quand il dit
Néanmoins, on peut plus parler d'inspiration dans un monde de dark fantasy que d'uchronie à cause des anachronismes.
L'anachronie n'implique-t-elle pas une certaine uchronie? :mrgreen: ;)(mais bref, j'en aurai le coeur plus net très bientôt, j'espère :p )

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Mais pinaille Darkfriend, c'est comme ça qu'on crée des débats. ;)Il est tout à fait vrai que l'uchronie a souvent recours aux anachronismes pour caractériser les histoires du genre, mais ma phrase avait un sens légèrement différent (et je me suis peut-être mal exprimé avec le terme anachronisme). En fait, je voulais dire que le parallèle avec Carthage existe mais qu'il est quand même très lointain car les évènements relatés, les tactiques utilisées, les religions mises en avant n'ont pas grand chose d'historique et mélangent allègrement les périodes. Il s'agissait donc plus selon moi d'une inspiration imagée que d'une volonté de Glen Cook de réecrire l'histoire de Carthage à sa manière. Voilà pourquoi je souligne qu'il ne s'agit que de dark fantasy et absolument pas d'uchronie. :)Et merci pour les autres réactions! :)

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Merci Belgarion de nous rassurer sur la qualité d'écriture de Glen Cook ! :) (même si je n'en ai jamais douté :mrgreen: )Je ne pourrai pas résister à l'envie d'ouvrir ce livre...néanmoins, je m'interroge sur l'originalité du livre. As-tu eu une impression de "déjà lu", ou les similitudes ne sont-elles que dans le style d'écriture ? (vis-à-vis de la comparaison avec la compagnie noire)

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j'ai déjà du mal avec la Compagnie Noire (en attendant de m'y remettre sérieusement :mrgreen: )si ce bouquin n'a rien de véritablement renversant ni d'incontournable, je laisse la place

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J'ai totalement accroché aux Livres du Nord ( la suite en poche ! la suite en poche ! :p ) alors inutile de dire que ce one-shot va atterrir direct sur ma liste de lecture : le style bien sombre de Cook + Carthage cela laisse présager du bon :) Merci pour la critique Belgarion ;)

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Converti tout récent à la Compagnie Noire, j'espère d'abord rattraper mon retard avant de découvrir ce que ce monsieur a fait d'autre. Je garde le titre en tête néanmoins.Merci pour la critique ! :)

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Pour Kaines: je n'ai pas eu l'impression de relire une redite du château noir, bien qu'en effet le style et le contexte d'intrigues dans une ville soient similaires. Cependant, à partir d'une base commune Glen Cook est parvenu à créer deux histoires distinctes avec peu de similitudes. C'est un peu comme pour les personnages, ils présentent les caractéristiques communes à la plupart des personnages de l'auteur (sauf peut-être Aaron et Yoseh, légèrement plus "idéalistes") mais ils sont tous différents.Pour Mirsky: tu pourrais le regretter. Si tu crains de te remettre à la compagni noire commecne par reprendre un roman one shot plus rapide à terminer pour voir si tu es vraiment allergique à Glen Cook. ;)

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Je l'ai lu, et je suis un peu déçu. C'est peut-être le format one-shot qui fait ça, mais par rapport à ce que je connais de Cook, j'espérais quelque chose d'un peu plus consistant. On retrouve tout ce qui fait son style, mais l'histoire elle-même ne m'a pas particulièrement emballé alors que pourtant, un Carthage vs Rome dans un monde de fantasy, j'étais emballé avant de l'avoir commencé !

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John Carter a écrit :mais l'histoire elle-même ne m'a pas particulièrement emballé alors que pourtant, un Carthage vs Rome dans un monde de fantasy, j'étais emballé avant de l'avoir commencé !
Que manque t-il alors pour que tu sois rester sur ta faim ?

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Je viens de le terminerLes fans de Dark fantasy y trouveront leur compte avec des personnages qui ne sont tout à fait noir ou blanc. La dichotomie méchants/gentils est très nuancée dans ce livre. Le méchant a une part d'humanité, le gentil a une part d'ombre. la narration est sympathique avec les différents point de vue sur une même situation. Perso, j'ai aimé et vous le conseille chaudement

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Je suis en train de le lire et personnellement je le trouve très bien, du Glen Cook tout craché (rien de noir, rien de blanc, que des nuances de gris). J'en suis environ à la moitié et pour l'instant le seul petit point noir que j'ai vu est la difficulté à s'y répérer parmis tout ces personnages puisqu'il m'a fallu attendre jusqu'ici pour ne pas avoir à me référer incessamment au récapitulatif des persos au début du livre.
loba a écrit :La narration est sympathique avec les différents point de vue sur une même situation. Perso, j'ai aimé et vous le conseille chaudement
Je suis entièrement d'accord et je le recommande aussi (si vous avez aimé la Compagnie Noire bien sur.)

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J'aimerais savoir moi aussi ce que tu n'as pas apprécié dans ce one shot, ohn Carter, car globalement Qushmarrah est très proche en ton et en personnages de la compagnie noire. L'histoire est alambiquée et peu claire, surtout au début (je rejoins ici Grugfru car les noms exotiques des personnages compliquait la donne), même si j'aurais préféré qu'elle soit plus consistante avec plus de volumes. :)

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belgarion a écrit :même si j'aurais préféré qu'elle soit plus consistante avec plus de volumes. :)
Voilà. :) Après, c'est sûr, c'est du Cook pur jus dans l'écriture, la caractérisation, etc, mais j'ai du mal à le définir, j'ai été déçu sur le plan de "l'ampleur" du récit.

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Avant que je vienne mettre mon avis, juste une phrase qui m'a fait écrouler de rire pendant ma lecture : :D
Le général "romain" se demanda quelle serait la meilleure façon de faire parvenir un message aux résistants "carthaginois", chargé de les convaincre que lui et les siens n'étaient en aucune manière partie prenante dans les intrigues du nouveau gouverneur et que l'armée d'occupation observerait la plus stricte neutralité dans les querelles entre la résistance et les nouvelles autorités envoyées par "Rome"...

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Glen Cook s'est inspiré des péripéties des guerres puniques pour nous livrer une synthèse des Livres du Nord de la Compagnie Noire en 1 seul one-shot (certes la Tour de Nakar a des airs de Château Noir, mais au final on est pas du tout dans le recyclage).Dans Qushmarrah, on est quelque part sur la rive africaine de la Méditerranée entre les IIIème et les IIème siècle avant J.-C.Qusmarrah = Carthage = rébellionHérodiens = Romains = EmpireDartars = Africains (Numides ? Berbères ?) = Compagnie NoireEt on retrouve quelques visages familiers :- Nakar l'Abomination = le Dominateur- la Sorcière = la Dame (cette fois-ci dans le même camp que son époux)- Azel = Corbeau en encore plus cachottier et encore plus sournoisles + : :)* la Glen Cook's Touchpas de chevaliers blancs, pas de chevaliers noirs : tout le monde navigue dans le gris !Les Qushmarriens sont divisés entre ceux qui veulent résister à tout prix et ceux qui veulent tourner la page.Les Hérodiens se servent des Qushmarriens pour masquer leurs rivalités et querelles politiques.Les Dartars ne savent pas sur quel pied danser entre leurs anciens alliés qushmarriens et leurs nouveaux alliés hérodiens.* Les personnages d'Aarron et Yoseh qui apportent un peu de fraîcheur dans une histoire bien sombre avec un nombre impressionnant d'animaux politiques, d'espions, de traîtres et de spécialistes de la duperie...* La rivalité entre les autorités civiles et les autorités militaires romaines hérodiennes qui en dit long sur l'art de la politique et qui m'ont beaucoup fait rire
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les - : :mellow:* la Glen Cook's Touchtout le monde joue double jeu (certains vont même plus loin...) : du coup, le néophyte doit s'accrocher pour bien comprendre tous les enjeux de l'intrigue et les tenants et les aboutissants de la gigantesque partie de "il faut chercher le traître"* le dénouement qui s'étire sur une très grosse centaine de pages : on en revient alors au vieux dilemme hitchcockienentre 15 secondes de surprise et 15 minutes de suspense, qu'est-ce qu'il est le plus efficace et le plus prenant ?* comme le disait John Carter, il y avait matière à beaucoup plus et et les 2 épilogues en laisseront plus d'un sur sa faim !!!(Rome vs Carthage sauce fantasy dans une version plus costaude cela aurait été carrément génial !!!)J'ai passé un excellent moment de lecture ponctué de quelques bons fous rires malgré le fait que cela soit de la dark fantasy.Les néophytes pourront découvrir l'univers Glen Cook sans s'investir dans les X tomes de la Compagnie Noire ou de Garrett.Les vétérans pourront découvrir une autre façette de l'auteur : Glen Cook décrit souvent la guerre, ici il nous conte l'après guerre avec tous ses démobilisés blessés et déçus, une occupation-transition qui doit amener la paix et faire oublier la guerre (un thème d'actualité bien que le livre date de 1990), les oppositions entre résistants, collabos et simples citoyens...Bref le sous-titre "le prix de la liberté" prend tout son sens.Un bon 8,5/10 pour moi... ;) edit: si on doit harminser ses notes avec le temps qui passent, un 8/10 ! ;)

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Glen Cook a vraiment un talent pour monter des histoires complexes avec des trahisons et des personnages très intéressants. Le début du livre est un peu bizarre surtout quand on compare à La Compagnie Noire (dur de ne pas comparer les deux œuvres qui sont pourtant très éloignés). Mais une fois les personnages et l'univers posé, l'histoire part à 100 à l'heure et c'est du pur bonheur. Aaron qui au début n'est pas spécialement interessant (un gentil père qui est gentil avec tout le monde et le meilleurs charpentier de la ville) montre un tout autre visage une fois sa famille en danger. Un livre très prenant y pas de doutes. J'ai été un peu déçu par la fin mais bon ça change pas la qualité du livre.Comme Albéric je met un 8,5/10.