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Le dessin a peut-être quelques "maladresses" toutes relatives, il reste très lisible et la couleur le met parfaitement en valeur. Et tout cela met parfaitement en scène l'histoire, sans temps mort ni fioritures inutiles. Avec des personnages bien définis et tout en nuance, ce qui est important pour moi (peu être plus que l'originalité à tout prix).Cette auteure continue d'évoluer, et pour ceux qui sont intéressé, elle a également sorti une série sur l'Egypte (où une jeune femme proche de pharaon mène des enquète qui semble toucher au surnaturel -dans ce pays à cette époque, qu'est-ce qui n'est pas dans ce cas?-, mais ce sont bien des hommes qui s'affrontent), et vient d'en entamer une nouvelle, contemporaine cette fois, avec une forte touche de surnaturelle (La Maison aux cent portes).Un des rares auteurs que je suis avec assiduité.
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(Mais de rien
)Tout dépend, Nero, de ce qui t'a déçu dans la première planche : les couleurs, la composition de la page ? J'ai essayé de scanner 3 planches aux ambiances assez différentes, pour montrer les ambiances qui peuvent apparaître dans les trois tomes. La première se passe dans un lieu "assez particulier", le jardin de Pareiza, qui a sa propre ambiance et diffère du reste de l'album. Les deux autres planches se passent au chateau (sachant qu'il y a bien entendu d'autres espaces que ces deux là). Concernant l'évolution de la dessinatrice, elle existe surement mais je pense que la diffrence que tu pointe est due au choix de la planche. A noter, si ce sont les couleurs qui t'ont génées que la première planche est assez claire, et que mon scann n'a pas réussi (et je n'ai pas pris trop de temps à recalibrer la page) à la restituer de façon satisfaisante : elle est normalement moins jaune, moins crue, plus chaude.Voilà, j'espère avoir répondu à ta question ; si ce n'est pas la cas, n'hésite pas demander... ni à feuilleter les albums ! 


7
Merci pour cette critique. J'avais passé un bon moment avec cette série quand je l'avais lue il y a environ 4-5 ans. Les dessins sont assez épurés, les couleurs limpides et ça donne des planches agréables à regarder. J'avais bien accroché à l'histoire, pour ce que je m'en souviens. La relation entre l'héroïne et le roi cyclope dans le troisième volume m'avait fortement rappelé celle d' Esmeralda et du prêtre dans Notre dame de Paris. Même si certains dénouements peuvent rester classiques, je garde un très bon souvenir de cette BD. 

9
Belle critique de Lÿr pour un joli cycle d'Isabelle Dethan (et bon retour dans le royaume d'Elbakin, soit dit en passant !).Elle fait tout toute seule (scénario, dessins, couleurs) et à l'air du tout numérique elle peint encore toutes ces planches à la main.Elle nous livre avec le Roi Cyclope une tragédie douce-amère où la gitane Griselda scelle les destins shakespearien du prince borgne Thalès et de Marquis, le sorcier qui a assassiné la famille dudit prince pour prendre le pouvoir.Une scénario simple, mais cohérent et efficace, servi par des graphismes un peu épurés mais sans fioritures.Mais je la préfère néanmoins quand elle s'exprime sur la série les Terres d'Horus !Pour les retardataires, essayer de dégotter l'intégrale :![]()
10
LA lecture de cette trilogie remonte à quelques années mais j'en garde aussi une impression positive avec ce mélange de douceur amère. Le méchant notamment était très charismatique dans ses travers et sa tragédie personnelle. La référence à Shakespeare Albéric est très judicieuse car on retrouve le ton de ses grandes tragédies.Les dessins sont très particuliers mais ils sont aussi plein de caractère et de vigueur: on s'y habitue rapidement.Au final je n'ai pas du tout été déçu de mon achat. 
