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J'ai pu mettre la main sur un exemplaire noir et blanc. Le trait est franchement très bon, Ciudalia et son atmosphère poisseuse sont sublimement retranscrites, et pour les personnages, s'ils ne sont tous parfaitement semblables à ce que j'avais en tête à la lecture, du moins sont ils assez fidèles à leur description du livre, à l’exception notable de Sassanos. Peut être celui ci ressortira mieux en couleur (notamment pour ses scarification), mais pour l'instant, j'ai pas compris les choix fait :huh:De même si le trait est très beau, certaines scènes d'action m'ont paru un peu brouillones niveau lisibilité. Peut être que la couleur améliorera cela. Après, je suis loin d'être un expert en BD, ce n'est que pure spéculation...Concernant le scénario Un superbe ouvrage, qui respecte très bien son matériau d'origine. 
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Juste mon opinion personnel, mais je le trouve assez... secondaire. Par exemple, si je m'en réfère à sa description dans Mauvaise donne, Sassanos est sensé avoir "une longue crinière, crépue et noire, coiffées en centaines de tresses où s'entrelaçaient des fils d'or et de rubans pourpre". Et là on a une dizaines de misérables tresses qui se courent sur le caillou. On dirait presque qu'il laisse pousser le peu de cheveux qui lui reste pour cacher une calvitie :huh:Ses mains crochues en revanche sont très bien représentées, et la transcription par l'image de sa magie est franchement bonne. Mais la figure... Non, il manque un truc au Sapientissime, mais peut être que la couleur compensera ça.Houla, comment ça ? Qu'est-il arrivé au Sapientissime ?
La BD s'arrête exactement au même endroit que la nouvelle, d'ailleurs à la lecture j'avais exactement le même plan large sur la villa du Podestat en tête, c'est trop bonSinon, est-ce que la fin laisse présager d'une suite ?

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Merci beaucoup !C'est vrai que juste quelques tresses, c'est maigre a priori... Pour une suite, espérons que cet opus soit un succès pour que les auteurs se lancent dans la tâche épuisante de Gagner la guerre-le roman... Après tout, c'est son titre qu'ils ont donné à la BD.Je compte bien ravager mon porte-feuille ce We pour cet achat et d'autres ! 

907
Un plaisir d'avoir retrouvé ce foireux de Benvenuto !Je trouve que le dessinateur a bien su rendre son petit air de connard... La BD est rythmée, le trait précis pour les hommes comme la cité, l'intrigue bien adaptée -et nous pose les personnages pour la suite a priori. Vu qu'on nous met un petit "1", qui ne peut qu'appeler un "2"...(Pour le Sapientissime, effectivement il est un peu rasé sur les côtés.)Le tome est à l'honneur du Canal BD actuel http://www.canalbd.net/glbd_plibre_25-5 ... -Librairie
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J'ai lu la version N&B et j'ai retrouvé tout le bonheur de Janua Vera ! En effet le sapientissime n'est pas ce à quoi je m'attendais, mais en même temps ma lecture remonte à un certain temps et j'avais pas d'attente particulière ! Du coté Benvenuto, je trouve qu'il manque un peu de classe, mais je comprend les choix.Un lecture très agréable et je prendrais évidemment la suite ! 

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Bon, ça faisait des années qu'on me le survendait, j'ai finalement lu ce si célèbre Gagner la guerre.
C'était une petite déception pour moi, en dépit d'une histoire plutôt prenante et bien amenée, j'apprécie assez peu le style de l'auteur, que j'ai trouvé démonstratif et même à la limite du boursouflé par moments.
Allez-y, jettez moi tout ce qui vous passe sous la main...
En fait, au vu des critiques pour la plupart très élogieuses, je me sens un peu bête, j'ai l'impression d'être passé à côté.
Mais je n'exclus pas que l'enthousiasme collectif ai placé mes attentes un peu trop haut...
C'était une petite déception pour moi, en dépit d'une histoire plutôt prenante et bien amenée, j'apprécie assez peu le style de l'auteur, que j'ai trouvé démonstratif et même à la limite du boursouflé par moments.
Allez-y, jettez moi tout ce qui vous passe sous la main...
En fait, au vu des critiques pour la plupart très élogieuses, je me sens un peu bête, j'ai l'impression d'être passé à côté.
Mais je n'exclus pas que l'enthousiasme collectif ai placé mes attentes un peu trop haut...
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Le style d'un auteur on peut y accrocher ou pas. La narration en "Je" est déjà un sacré parti-pris qui ne peut pas plaire à tout le monde.
Ya pas à se sentir bête de ne pas aimer, chacun a du mal avec certains auteurs. Personnellement j'aime beaucoup ce côté lyrique et passe un bon moment de lecture avec Jaworski. Niveau style pur, quels auteurs t'ont particulièrement marqué ?
Ya pas à se sentir bête de ne pas aimer, chacun a du mal avec certains auteurs. Personnellement j'aime beaucoup ce côté lyrique et passe un bon moment de lecture avec Jaworski. Niveau style pur, quels auteurs t'ont particulièrement marqué ?
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Oui tu es passé à côté (argument constructif...) ! 
Je trouve que le style d'écriture de JP Jaworski colle parfaitement à l'histoire et à Benvenuto. Mais il est vrai que les goûts et les couleurs tout ça... Après il est clair que vu les critiques élogieuses (justifiées selon moi) peuvent mettre dans un certain état d'esprit pendant la lecture : on peut être tenté de chercher la moindre erreur/coquille, juste par esprit de contradiction. Je le dis car ça m'est déjà arrivé avec des trucs trop à la mode (mais c'est une réaction parfaitement inconsciente)... Et tout ce qui est à la mode n'est pas forcément naze
Enfin je me comprends !

Je trouve que le style d'écriture de JP Jaworski colle parfaitement à l'histoire et à Benvenuto. Mais il est vrai que les goûts et les couleurs tout ça... Après il est clair que vu les critiques élogieuses (justifiées selon moi) peuvent mettre dans un certain état d'esprit pendant la lecture : on peut être tenté de chercher la moindre erreur/coquille, juste par esprit de contradiction. Je le dis car ça m'est déjà arrivé avec des trucs trop à la mode (mais c'est une réaction parfaitement inconsciente)... Et tout ce qui est à la mode n'est pas forcément naze

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Bon, après réflexion et discutions avec d'autres lecteurs, il s'avère que si effectivement la réputation de l'ouvrage a très certainement biaisé mon ressenti, je trouve toujours le style de l'auteur assez pompeux et démonstratif.
J'apprécie beaucoup Damasio, par exemple, mais la personne avec qui j'en ai discuté me faisait remarquer qu'il était très certainement encre plus démonstratif (la joute verbale de Caracole, dans la Horde...). Je n'ai rien trouvé de pertinent à lui répliquer.
Et le passage du cube dans la Zone m'a assez barbé sur le moment...
Sinon, la fluidité du style de Rothfuss m'a marqué aussi, peut-être justement parce que le dit style ne tente pas de se faire remarquer à chaque description.
Sinon, j'aime beaucoup le Jack Vance de Lyonesse, alors que Rhialto m'a moins enthousiasmé.
Si on parle du sens de la répartie de Benvenuto et de son humour caustique, oui, ça colle parfaitement. Par contre, c'est un peu étonnant qu'un spadassin ai un vocabulaire d'une richesse digne d'un universitaire.
J'ai encore Même pas mort (qu'on ma offert) dans ma bibliothèque, peut-être que cela me réconciliera avec l'auteur.
Temliw a écrit :Niveau style pur, quels auteurs t'ont particulièrement marqué ?
J'apprécie beaucoup Damasio, par exemple, mais la personne avec qui j'en ai discuté me faisait remarquer qu'il était très certainement encre plus démonstratif (la joute verbale de Caracole, dans la Horde...). Je n'ai rien trouvé de pertinent à lui répliquer.

Sinon, la fluidité du style de Rothfuss m'a marqué aussi, peut-être justement parce que le dit style ne tente pas de se faire remarquer à chaque description.
Sinon, j'aime beaucoup le Jack Vance de Lyonesse, alors que Rhialto m'a moins enthousiasmé.
Yksin a écrit :Je trouve que le style d'écriture de JP Jaworski colle parfaitement à l'histoire et à Benvenuto.
Si on parle du sens de la répartie de Benvenuto et de son humour caustique, oui, ça colle parfaitement. Par contre, c'est un peu étonnant qu'un spadassin ai un vocabulaire d'une richesse digne d'un universitaire.

J'ai encore Même pas mort (qu'on ma offert) dans ma bibliothèque, peut-être que cela me réconciliera avec l'auteur.
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Mr Whiskers a écrit :Par contre, c'est un peu étonnant qu'un spadassin ai un vocabulaire d'une richesse digne d'un universitaire.
Des hommes de guerre qui sont aussi des orateurs, c'est pourtant moins rare que de prime abord, Benvenuto est spadassin, ancien soldat, espion, artiste, et cette litanie me fait penser à Christopher Lee, artiste aux multiples talents qui a aussi été un soldat de l'ombre qui a donné quelques coups de poignards.