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Dur à dire, c'est un peu un tout. Vraiment l'atmosphère de cette série, sa construction, les sujets abordés sont... bizarres. Je sais pas si c'est juste mal fait ou si c'est moi qui ne suis juste pas du touché par l'histoire. Sexe, drogue, jeunesse stupide, ok. Mais il n'y a pas de fond, c'est traité bizarrement et l'intrigue (qui à l'air intéressante) est complètement diluée au milieu de tout ça. Par ailleurs j'ai déjà dit un peu ce que je pensais des acteurs et de pas mal d'autres points.Si l'épisode précédent m'avait semblé relever un peu le niveau, celui-ci ne me convainc pas du tout en tout cas. :/

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Un épisode 10 qui apporte beaucoup moins qu'il ne promettait, mais assez sympa au final à cause de l'humour geek apporté, surtout au début. Quentin commence à être vraiment sympa. Alice, pas vraiment. j'avais une lueur d'espoir dans les scènes d'intimité, mais... pas vraiment.Si Eliott reste le meilleur élément de la troupe (les conséquences de l'épisode 8 semblent durables), le retour de Margo n'apporte rien à son personnage.J'ai un gros, gros regret, sur le fil rouge de Julia, j'attendais avec impatience la création de son cercle.
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Là, les personnages sont simplement amenés par son nouvel ami, Richard, et les problèmes de chacun sont balancés comme ça, en liste, sans qu'on s'attache à ces nouveaux venus qui disparaissent de toute façon derrière une porte pour un rituel pendant que Julia et une autre personne assimilent des sorts.Un vrai gâchis de background. Je comprend qu'ils n'avaient pas les moyens pour balader l'actrice aux USA et faire la réunion IRL dans le sud de la France, mais quand même...Enfin, le passage de Penny dans le monde "intermonde" retranscrit l'aspect décrit dans les livres, avec cette lumière saturée qui rapproche du noir et blanc. Par contre, l'atmosphère d'étrangeté ne transpire pas autant qu'on l'aurait souhaité.La série dilue vraiment l'intrigue, sans renforcer le côté émotionnel ou relationnel entre les personnages. C'est dommage.

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Enfin, le passage de Penny dans le monde "intermonde" retranscrit l'aspect décrit dans les livres, avec cette lumière saturée qui rapproche du noir et blanc. Par contre, l'atmosphère d'étrangeté ne transpire pas autant qu'on l'aurait souhaité.
Pareil. Ça va peut-être servir pour la suite, mais franchement je n'aurais pas mis d'autres personnages que lui dans ces scènes, ça cassait vraiment l'ambiance mystérieuse et désolée du lieu pour pas grand chose. En plus, avec les scènes des autres dans notre monde, ce n'est pas comme si l'acteur aurait eu à porter tout l'épisode sur ses épaules.

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J'ai eu l'impression d'avoir manqué un épisode, mais non, c'était bien le suivant... Les potes de Julia qui débarquent de nulle part, style elle passe de la maison d'aliénés à une rencontre IRL avec ses potes sorciers d'Internet de toujours... soit y a eu des coupures soit ça confirme que le montage est définitivement à chier. Pourtant je trouve qu'il y a des bonnes idées mais tout le monde dans l'équipe derrière la série n'a pas l'air au même niveau. Comme le truc avec la photocopieuse, ça aurait pu être marrant si c'était pas si mal amené.

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Zakath : je suis tout à fait d'accord, je ne vois pas ce qu'on d'utile les personnages de cet entremonde (le Pays du Ni dans les romans). je m'attendais à une atmosphère bizarre, genre "Le prisonnier", avec l'angoisse de Penny seul dans ce labyrinthe, mais non. Et pourtant il y avait une belle occasion de faire un scène angoissante, de travailler l'atmosphère... raté.
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Alors que c'est quand même la possibilité de voyager entre les mondes, un truc incroyable, et il semble que finalement, ce ne soit pas si rare que ça, si extraordinaire... A se poser des questions, quand même..Curunir : exactement, on dirait qu'ils sortent de nul part, alors que Julia les fréquente sur le Net près d'un an avant qu'ils ne se rencontrent. La série semble diluer l'action la plupart du temps, mais là, tout est zappé.

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Ce qui est difficile à comprendre c'est que le matériau supplémentaire inventé pour tenir la durée pour une série a l'air totalement inutile alors que le matériau d'origine du bouquin, celui qui apporte le plus de cohérence, peut-être complètement zappé.

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Episode 11 terminé.Quentin est un sombre crétin.Voilà voilà.C'était le commentaire peu constructif de fin d'épisode de la part de quelqu'un n'ayant pas lu les livres.

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Quentin est un triple crétin, oui !Cet épisode 11 était lent, mais lent...Cette préparation au combat contre la bête repose sur une imbécilité : les 5 apprentis magiciens ne vont à aucun moment chercher de l'aide. ils sont dans une université de magie, avec d'autres élèves (on en voyait plein dans les allées, même s'ils sont censé n'être que 20 par promo) et surtout des PROFS avec de la bouteille.Mais non, ils ne vont pas demander d'aide...Pareil pour Julia, ça tourne un peu en rond pour son groupe d'amis qui veulent invoquer une divinité. On n'a toujours pas d'affection pour ses personnages qui ne sont pas développé. C'était bien la peine de perdre autant d'épisodes sur le groupe de Marina dont on n'entend plus parler.La fin souligne que le problème d'Eliott semble être plus profond et plus lointain qu’initialement présumé. En fait, il se suicide lentement... Le comportement de Penny pour échapper au harcèlement psychique de la Bête s'en rapproche, de toute façon (voire la "solution" de son "mentor"... hem. Quel personnage torché par les scénaristes, celui-là !). Étonnamment, Margo se révèle assez touchante dans sa tentative d'aveux.Reste que la scène finale, alors que la série veut aborder la sexualité de façon ouverte, est à pleurer... Comment ne pas montrer une partie à trois, mode d'emploi !!

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Mouais... Un épisode typique de ce que l'on voit depuis le début. Les Magiciens quoi. Je continue de regarder pour avoir le fin mot de l'histoire mais ça rame ça rame :/

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alana chantelune a écrit :et surtout des PROFS avec de la bouteille.
Je me demandais justement comment le livre gérait cette partie : j'espère que le traitement en est un peu plus fin car cela me semblait quelque peu aberrant.

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Le livre (le premier) se compose de deux parties :
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Cette volonté de faire de la Bête une menace permanente dans la série est peut-être l'une des causes des gros problèmes de rythme. Le petit copain d'Elliott, Jane qui se fait taper, les pouilleux du Neitherland, les Travelers qui entendent des voix, le doyen qui se chie dessus, la maison hantée... il fallait visiblement qu'il y ait un grand méchant qui soit présent de manière plus ou moins permanente dans la saison et beaucoup d'ajouts artificiels de la série viennent affirmer cette menace. Sauf qu'à mon sens c'est un peu trop artificiel car finalement ça n'apporte quasiment aucune profondeur à la Bête, qui ne s'écarte quasiment pas de son rôle de croque-mitaine. La place réservée à la Bête dans les livres est beaucoup plus... ponctuelle et par conséquent plus impactante. Faire de la Bête le ressort et l'enjeu quasi permanent des épisodes (je zappe volontairement le côté Julia qui pourrait être une autre série) a aussi modifié la chronologie et les ressorts de l'intrigue par rapport aux livres : le côté école de magie est bancal, les profs ont soit l'air d'en savoir trop soit d'être à la ramasse mais ne sont jamais pertinents, bref ce raccommodage est un bien poussif.

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Donc, cet épisode 12... Alors la grosse connerie de Quentin est assez bien reprise du bouquin, ainsi que les conséquences sur l'humeur du groupe. Après ça déraille totalement par rapport au livre. Les péripéties qui s'enchainent sont assez bien amenées... mais que c'est lent !!!On récupère au passage un personnage du livre qui avait été zappé : Josh, qui correspond assez pour le physique, mais dont l'histoire est originale : je n'avais pas compris cette mention d'une classe disparue, je pensais qu'il s'agissait de la demi-classe qui disparait chaque semestre pour Brakebills Sud, mais là, non, il y a bien une classe qui a disparu...
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La réutilisation du secret de Eliza, enfin dévoilé ici, donne enfin un sens au comportement du doyen. Reste que je ne comprend pas pourquoi personne ne propose d'embrigader tous les magiciens qualifiés pour une expédition contre la Bête, ce serait plus sûr que de laisser 5 élèves aller au casse-pipe tous seuls ? Cette incohérence ridicule me navre.Pour une fois, Julia est reconnectée à l'intrigue principale. Je trouve lamentable la façon dont la série cache le grand moment censé avoir lieu avec son cercle. On reprend après, point. Apparemment, le budget est vraiment trop serré. Une discussion sur un canapé est plus facile qu'une belle scène avec effets spéciaux... Et hop, une réconciliation sans même de guimauve, assez juste mais qui ne dégage aucune émotion, et Quentin arrive enfin à Fillory en passant par un plan tordu...L'épisode est enfin celui de l'entrée à Fillory, mais il faut tellement de rebondissements, de chausse-trappes, séparations, nouveaux plans, etc, qu'on n'aura droit qu'à un seul plan final... Tout ça pour ça. Parce que les rebondissement ne rebondissent pas trop : pas vraiment de rythme, de tension ou de sensation de danger. Ça se traîne, ça se traîne, cet épisode... Comme la série, quoi.Niveau comédiens, Penny tire son épingle du jeu tandis que les autres se comportent comme de pauvres gamins. Il apparait carrément sympa ici. Étrangement, les retrouvailles de Quentin et Julia semblent plus crédibles que le personnage d'Alice à lui tout seul... Le comédien qui incarne Eliot est toujours très bon, mais son personnage est en train de faire un naufrage complet, et j'espère que ça va un peu changer parce que ça en devient chiant. Margo regagne quelques points ( j'ai adoré la référence à son vrai nom dans le roman !), mais j'ai un peu plus d'espoir avec le nouveau, Josh.Bref, le dernier épisode sera enfin celui de Fillory, mais je suis sceptique. Je parie qu'on aura un gros cliff bien frustrant pour lancer la saison 2...Je ne sais pas si j'ai envie de continuer...Curunir a vraiment mis le doigt sur le problème d'écriture de la série qui a voulu découper les bouquins, les mélanger et les restructurer autour d'un fil rouge. Sauf que ça ne marche pas du tout...

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2 petites réflexions sur cet épisode 12 :- Le récit de Julia correspond t-il à la réalité où
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- Josh est-il un second Mike ?

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alana chantelune a écrit :2 petites réflexions sur cet épisode 12 :- Le récit de Julia correspond t-il à la réalité où
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- Josh est-il un second Mike ?
Pour la première question je me dis que c'est peut-être pas encore décidé au niveau des auteurs, surtout si c'est gardé en réserve pour une saison prochaine.
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Alors, personne n'a survécu au final :P ?Je pensais qu'ils économisaient pour la fin de saison, sans m'attendre à des combats contre des monstres et un déluge d'effet spéciaux, je n'imaginais pas que les restrictions budgétaires soient aussi voyantes même s'ils essaient de jouer la carte de l'humour ou de la psychanalyse pour en justifier certains, ça n'est pas très convaincant.Surtout, j'ai trouvé ça très précipité, il arrive énormément de choses importantes et hop on passe à autre chose, du coup les révélations ne sont pas percutantes, les conséquences sur certains personnages sont expédiées
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J'ai rédigé mon commentaire qui rejoint plusieurs de tes points, Zakath, mais j'ai pas pu le poster ce matin, j'avais plus Internet. Voici :Comme je l’avais prédit, ça fini sur un gros cliff de dingue, que je n’avais pas vu venir, sincèrement.Reste que ce premier vrai épisode à Fillory, si la trame est un peu plus haletante que la plupart des épisodes, laisse place à une déception en raison de la pauvreté de l’ensemble. Je m’explique :Encore une fois, le but de l’épisode est retardé par de multiples embûches, mais toutes mineures. Les solutions pour surmonter les obstacles sont trouvées en une réplique. Quelques éléments d’information sont glanés çà et là, dont la vérité sur la Bête, mais rien n’est spectaculaire.Même la révélation sur la Bête, qui devrait être un coup de tonnerre pour les héros, passe assez vite.Le plus navrant, c’est Fillory et surtout son impact : le dernier plan de l’épisode précédent montrait Quention et Julia émerveillées par un plan-paysage (une map-painting en contre-champ, certes). On ne saura rien de ce qua vu et ressenti le reste du groupe, qui est retrouvé fort facilement grâce à un simple sort (assez joli, d’ailleurs, dans le genre non-spectaculaire mais attendrissant).Le royaume magique ne sera composé que de quelques sentiers humides, quelques plans de forêts décrépites piquées à un doc animalier de mauvaise qualité, et des ateliers de forgeron locaux réalisés en studio. D’accord, le royaume a périclité sous l’influence de la Bête. Mais le manque de budget se fait cruellement sentir. Quasiment tout est tourné en studio (même l’appart de Julia , dont un des murs n’est jamais filmé, parce qu’il y a logiquement la caméra de placée là !!!!) et ça dure depuis le premier épisode. Il y a un manque d’espace criant qui rend limite claustrophobe, un comble pour une série qui parle d’imaginaire et d’évasion. A croise que le budget a été vidé pour le Pays du Ni, qui apporte déjà lui-même cette sensation (le pis étant que dans ce lieu, les héros passent la moitié du temps enfermés sous terre dans des couloirs sans fin).On ne croit pas à Fillory. Les plans serrés sur les personnages ne donnent aucune dimension, et la confrontation finale se fait dans un lieu terriblement étriqué. Même le temple que Julia et Quentin visitent donne cette impression d’étouffement, de petitesse.C’est pauvre. Ca crie le budget minable. Certes, on n’est pas dans GoT, mais un peu de nerf dans la réalisation et les dialogues auraient suffi à donner un peu de vie à l’ensemble… Le même reproche revient depuis le début : c’est mou.L’intensité manque :
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Ce qu’il y a d’original ici, c’est la construction du récit en nouveau tome des Chroniques de Fillory à la sauce Journal intime de Quentin. C’est ironique, on a droit à un truc sympa sur la forme (ce joli plan de la création de Fillory qui dure 5 secondes et qui a du bouffer le budget effets spéciaux, les titres des chapitres qui apparaissent pour rythmer l’épisode), et cela rappelle bien la situation du héros projeté dans son livre préféré. Mais c’est bien tout…Les acteurs reçoivent les mêmes notes que d’habitude : Margo, Julia et Alice (sa robe… Bon sang, sa robe lui fait un physique bizarre, est-ce qu’elle a été choisie pour ses mensurations ?) sont insipides, Quentin arrive à être correct, Penny et Eliot s’en sortent.On regrettera que les figurants de Fillory ne soient que des humains (on parle de dryades, de créatures fabuleuses, mais on ne verra
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… Argh) et que les nouveaux personnages,
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Beaucoup de regrets, donc, avec cette série, qui propose quand même un cliff qui a l’air de changer totalement la trame initiale des romans…Pas sûre que je me lance dans la saison 2. Espérons quand même qu’ils lui offrent un budget plus conséquent.