78
par Druss
Elbakinien d'Argent
J'ai entamé la lecture du recueil de nouvelles, j'en suis pile à la moitié, après La Ménagerie de Papier. J'aime assez le style de l'auteur et sa façon d'intégrer ses racines chinoises avec plus ou moins d'évidence tout du long. Si je trouve la nouvelle de la Ménagerie de Papier intéressante, j'ai trouvé que l'histoire était un peu trop cousue de fil blanc. Idem pour la nouvelle qui ouvre le volume, Renaissance, dont les codes sont tout de suite discernables. Avant et après est l'un de mes coups de cœur, à l'inverse. En deux pages, Liu fait tout passer de ce moment de calme avant la tempête. Je suppose que ça pourrait être une introduction parfaite à la Guerre des Mondes de Wells. Dans les Algorithmes de l'amour, j'ai retrouvé ce que j'appréciais chez Asimov et ses robots, ce questionnement perpétuel entre l'humain et la machine. J'ai très peu à dire sur Nova Verba, Mundus Nova. C'est une nouvelle divertissante, mais sans plus. Faits pour être ensemble est une bonne réécriture du thème de Big Brother dans l'époque qui est la nôtre. La nouvelle Emily vous répond m'a laissé assez froid, on sait déjà où va le récit à sa moitié (oui, bon, certes il ne fait que 4 pages, mais tout de même). Avec Trajectoire, là encore je n'ai pas pu faire autrement que de la rapprocher de la nouvelle d'Asimov, l'Homme Bicentenaire, tant les thèmes sont identiques. C'est l'une de celles qui m'a le plus ému. Vient ensuite le Golem au GMS. Je dois dire que c'est sans doute ma nouvelle préférée jusqu'à présent, sans doute parce que le thème est léger et que la façon de le traiter est assez pratchettien. La Peste est une bonne nouvelle, mais sans plus. Et enfin, L'Erreur d'un seul bit qui est l'autre nouvelle que j'ai le plus apprécié. J'aime l'idée que la foi religieuse puisse être due à une action scientifique.