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Foradan a écrit :D'ailleurs, l'augmentation de tarif, elle arrive juste avant non ?
Ouais, la fameuse "hausse d'augmentation des coûts d'exploitation en France"...
En attendant, on n'est pas passés loin d'Aragorn (ou de Gimli)

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Quelques photos supplémentaires !
http://www.elbakin.net/film/news/27029-Les-Anneaux-de-Pouvoir-:-nouvelles-photos

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J'ai hésité à poster ça dans le sujet futur du jeu vidéo mais un mec a recréé la terre du Milieu de Peter Jackson sur l'Unreal Engine et le résultat est vraiment bluffant, plus vrai que nature (peut-être un peu plus "brillant", lisse mais sinon, par moment, c'est même mieux) : https://www.youtube.com/watch?v=_Oey9KWN44k&t=1s&ab_channel=ENFANTTERRIBLE
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay
587
Peter Jackson n'était apparemment pas le bienvenu
http://www.elbakin.net/film/news/27033-Peter-Jackson-et-les-Anneaux-de-Pouvoi

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Moui, enfin, séparer deux adaptations, avec John Howe et Howard Shore impliqués dans chaque entreprise, une première saison en nouvelle zélande (à part faire du tout CGI, il y a moyen de revoir des décors naturels connus), c'est bien sur le papier.
Mais la continuité d'une "franchise" (que j'aime pas ce concept), ce sont les spectateurs.
Mais la continuité d'une "franchise" (que j'aime pas ce concept), ce sont les spectateurs.
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Bon, très rapidement alors.
Pour Christopher, pour son père, pour sa famille (à un moment ou un autre, tout le monde a recopié des chapitres à la machine à écrire, trié mille brouillons pour retrouver la version de tel paragraphe, donné son avis sur tel passage), le Légendaire, c'est plus qu'un passe-temps .
C'est l'oeuvre de deux vies (au moins), dans laquelle tout a été pensé, pesé, réfléchi ou laissé en suspension.
Pour JRR, c'est son sang et ses larmes autant que l'encre qui a couvert les pages (l'une des fameuses illustrations qui a servi de modèle pour les tapisseries d'Aubusson a même gardé la trace d'une larme ; une mention du manuscrit, visible dans l'exposition de la BNF, indique que le titre définitif a été choisi parce qu'il plaît à ses enfants).
On connaît, par ses lettres, sa réaction aux premiers scripts proposés de son vivant, sur des changements qui pourraient paraître mineurs "si Z (le scénariste) pense qu'il connaît mieux les balrogs que moi, il se trompe".
On sait à quel point un auteur peut être attaché à son oeuvre, que ce soit Alan Moore ("V pour Vendetta", "watchmen") ou S. King, et ne pas se reconnaître dans l'adaptation qui en est faite.
Ici, c'est au moins aussi fort : JRR n'a vendu les droits que parce qu'il n'avait pas le choix : le fisc britannique, grâce à un savant calcul, voulait que les droits de succession que les enfants devaient payer soient au pro rata du succès présent et à venir des livres, il fallait trouver une somme conséquente qui n'a pu se trouver qu'en cédant une partie des droits d'adaptation (je résume rapidement).
De là, on a vu quantités de versions plus ou moins...cheap, sans ambition ou capacité. Le projet de la trilogie, outre des contrats rédigés par des avocats mauvais conseilleurs (il faudrait retrouver les articles sur les procès au titre de ne pas verser un sou aux ayants droits puisque la trilogie était déficitaire [sic]), a un tel retentissement mondial qu'il tente de poser un nouveau canon, une franchise même, de laquelle on découlé des machines à sous, des jeux videos (hors contrat initial et sans royalties et se permettant toutes les fantaisies, comme le chevaucheur de scorpion).
Et chaque changement a le goût de "nous faisons ce choix car nous savons mieux que JRR ce qui fait un bon spectacle".
C'est comme pour le biopic : on ne demande pas à Christopher s'il pense que les acteurs jouent bien le rôle de ses parents.
Au-delà de l'artistique (il y en a), il y a aussi beaucoup d'affect.
Pour Christopher, pour son père, pour sa famille (à un moment ou un autre, tout le monde a recopié des chapitres à la machine à écrire, trié mille brouillons pour retrouver la version de tel paragraphe, donné son avis sur tel passage), le Légendaire, c'est plus qu'un passe-temps .
C'est l'oeuvre de deux vies (au moins), dans laquelle tout a été pensé, pesé, réfléchi ou laissé en suspension.
Pour JRR, c'est son sang et ses larmes autant que l'encre qui a couvert les pages (l'une des fameuses illustrations qui a servi de modèle pour les tapisseries d'Aubusson a même gardé la trace d'une larme ; une mention du manuscrit, visible dans l'exposition de la BNF, indique que le titre définitif a été choisi parce qu'il plaît à ses enfants).
On connaît, par ses lettres, sa réaction aux premiers scripts proposés de son vivant, sur des changements qui pourraient paraître mineurs "si Z (le scénariste) pense qu'il connaît mieux les balrogs que moi, il se trompe".
On sait à quel point un auteur peut être attaché à son oeuvre, que ce soit Alan Moore ("V pour Vendetta", "watchmen") ou S. King, et ne pas se reconnaître dans l'adaptation qui en est faite.
Ici, c'est au moins aussi fort : JRR n'a vendu les droits que parce qu'il n'avait pas le choix : le fisc britannique, grâce à un savant calcul, voulait que les droits de succession que les enfants devaient payer soient au pro rata du succès présent et à venir des livres, il fallait trouver une somme conséquente qui n'a pu se trouver qu'en cédant une partie des droits d'adaptation (je résume rapidement).
De là, on a vu quantités de versions plus ou moins...cheap, sans ambition ou capacité. Le projet de la trilogie, outre des contrats rédigés par des avocats mauvais conseilleurs (il faudrait retrouver les articles sur les procès au titre de ne pas verser un sou aux ayants droits puisque la trilogie était déficitaire [sic]), a un tel retentissement mondial qu'il tente de poser un nouveau canon, une franchise même, de laquelle on découlé des machines à sous, des jeux videos (hors contrat initial et sans royalties et se permettant toutes les fantaisies, comme le chevaucheur de scorpion).
Et chaque changement a le goût de "nous faisons ce choix car nous savons mieux que JRR ce qui fait un bon spectacle".
C'est comme pour le biopic : on ne demande pas à Christopher s'il pense que les acteurs jouent bien le rôle de ses parents.
Au-delà de l'artistique (il y en a), il y a aussi beaucoup d'affect.
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Merci beaucoup Foradan pour ce récapitulatif, effectivement pas évident la reprise du flambeau par Christopher Tolkien , je ne savais pas que les droits avait été géré de cette façon, ça doit être pour le moins amer pour les descendants.Du coup même si Peter Jackson est un passionné de l'œuvre le contexte fait que quasi toute production doit être illégitime à leurs yeux. C'est bien triste en tout cas.
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Pas de concurrence avec House of the Dragon ?
http://www.elbakin.net/film/news/27046-Les-Anneaux-de-Pouvoir-:-pas-de-concurrence-avec-House-of-The-Dragon

600
estiment en effet que le public visé n'est pas le même. Si House of the Dragon s'adresse clairement aux adultes, [...], Les Anneaux de Pouvoir convoite un public plus familial. Selon Payne, "si vous êtes assez vieux pour lire les livres, vous êtes assez vieux pour regarder"
Ok, on pose les crayons et les micros. On parle de quels livres ? Parce que le traitement que le hobbit a subi montrait que le choix du public n'était pas clair, et ce genre de phrase m'a l'air aussi confuse.
Il n'y a pas un classement PG quelque chose qui est censé définir le public ?