Le narrateur ? Bilbo ? Celui qui n'assiste pas au conseil blanc ? Celui qui n'est pas avec les nains à Gobelinville ?C'est un point de vue extérieur, celui de la caméra, qui nous montre plus de choses que ce que Bilbo sait.C'est le spectateur qui voit Gandalf, sans qu'on lui raconte par narrateur interposé.Un Gandalf à bout de ressources dans son arbre, comme plus tôt...il est probablement un magicien "comme Radagast" pour qui ne voit que ce film.Gandalf qui, du reste, possède aussi un anneau elfique, il manque peut-être les piles de rechange.

Mais rien n'indique que Gandalf est à bout de ressources dans son arbre !Gandalf aurait évidemment d'autres moyens d'agir que de jeter des pommes de pin enflammées sur les wargs. Si ce procédé est écrit par Tolkien lui-même, on est parfaitement fondé à supposer que Gandalf anticipe qu'avec tout ce barouf l'attention des aigles va être attirée, et qu'inciter les nains à jeter eux-mêmes des pommes de pin facilite le repérage par les aigles des nains dans les frondaisons.Il se trouve que PJ n'a pas supprimé le lancer de pommes de pins par les nains, et qu'il y a ajouté un baroud enflammé de Thorin, qui traduit un dynamisme des nains un peu plus prononcé sans pénaliser l'intervention des aigles.Donc la caméra et même le scénario montrent certainement davantage de choses à ceux qui regardent le film autrement que d'un air systématiquement dédaigneux.

Tolkien montrait Gandalf prêt à sauter dans la bataille, l'arrivée des aigles est providentielle ; PJ nous montre Gandalf se fiant à un papillon, Gandalf incapable de venir à la rescousse de Thorin le kamikaze puisqu'il tient 200 kilos de nains au bout de son bâton.L'intervention des aigles ne prend plus du tout le même sens, les rôles et actions de Thorin, Bilbo et Gandalf n'ont plus le même impact, c'est juste une façon différente de passer des montagnes au fleuve, en redistribuant les cartes (et là, je pense que le découpage en trois pousse le scénariste à faire une scène de ce genre à la fin).

Il faut bien reconnaître que l'un des personnages les plus difficiles à gérer pour un auteur est bien celui du magicien.Quels sont ses pouvoirs ou ceux de son bâton/anneau magique?Quelles sont leurs limites?Tout écrivain ou cinéaste est confronté comme Tolkien à ce dilemme. Si Gandalf est tout puissant, tel un semi-dieu, toutes les épreuves auxquelles il va être confronté (lui et son groupe) seront résolues en un tour de bâton et perdent tout intérêt. S'il se contente d'animer l'anniversaire des Hobbits avec ses feux d'artifice, il est ridicule.Le magicien est donc sans arrêt sur un fil, ni trop puissant ni trop mièvre. Il doit sauver ses compagnons mais être très opportunément absent lorsque ceux-ci doivent accomplir de grandes choses, parce que sinon tout serait trop aisé. Ce n'est pas pour rien si Tolkien passe son temps à le faire disparaître, laissant Frodon ou Bilbon dans la mouise. Pour résumer, un magicien (Gandalf ou Merlin), c'est génial et indispensable mais surtout il ne faut pas en abuser de crainte de ringardiser les autres héros de l'histoire.Les auteurs de BD de super-héros l'ont bien compris en plombant chacun de leur hyper-champions de talons d'Achille sans lesquels ils seraient inintéressants au possible..

Gandalf est tout de même celui qui les sauve des Trolls et des Gobelin, celui qui "utilise" les Elfes de Rivendell pour avoir la réponse à sa question et en même temps profiter du Conseil Blanc pour laisser partir les Nains etc.Quant au final, il boucle le premier arc de Bilbo, à savoir sa première prise d'initiative, il fallait donc bien que les scénaristes mettent Gandalf sur la touche d'une manière ou d'une autre pour que ce soit Bilbo qui sauve Thorin.En terme d'adaptation, d'une part ça ne me choque absolument pas, d'autre part ça permet d'avoir un premier film qui se tient avec un véritable arc narratif qui se clôt.EDIT : Cian dit d'ailleurs plus ou moins la même chose juste au-dessus. Foutus posts croisés.

Foradan a écrit :Là, je pense que le découpage en trois pousse le scénariste à faire une scène de ce genre à la fin

Voilà, c'est sans doute ce qu'on peut penser de cette scène reconfigurée. De même, l'accolade entre Thorin et Bilbo survient plus tôt dans le film que dans le livre, et paraît poser une conclusion heureuse à ce premier volet (même Bilbo le croit, puisqu'il pense que 'le pire est derrière eux'), mais quelque chose me chuchote à l'oreille qu'on est loin d'en avoir fini avec leurs chicayas : Autrement dit, on peut flairer que PJ nous mijote en scène le fait que les nains, y compris leur chef, ne sont et ne seront pas forcément d'une constance à toute épreuve dans la confiance qu'ils accordent à autrui en général et Bilbo en particulier.Perso, j'y vois un filon de blasts intéressant en soi sur la longueur d'une trilogie, y compris s'il n'est pas forcément creusé par Tolkien ; idem quand se posera la question de la cupidité, de la personnalité de chaque nain, etc.

Bon que l'on soit ou pas d'accord avec lui, Foradan fait des efforts, alors ce serait bien que tu arrêtes avec tes piques Milieuterrien. Ça fait deux fois en deux messages. C'est fatigant !

A propos de ce qui précède, qui diable m'a collé cette étiquette 'PJ's Midinette' sans que je puisse la supprimer moi-même ?Perso je n'adresse de pique à personne en particulier. Comme je l'ai dit et répété, si certains anti-jackson paraissent faire des efforts après avoir beaucoup bashé le kiwi, c'est sans doute parce qu'ils trouvent beaucoup de monde, ici ou ailleurs, qui ont apprécié le film et s'insurgent contre ceux qui tendent un peu trop systématiquement à le déprécier. A ceux-là, je n'adresse que des incitations à ne pas s'auto-caricaturer, mais pourquoi y voir des 'piques' plutôt que de suaves recommandations ?Si quelqu'un peut parler de piques reçues ici, rarement censurées mais plutôt tolérées, je vous invite à suivre mon regard, vous verrez qu'il louche. C'est ma façon de n'incriminer personne ;)Sait-on jamais, ça pourrait être l'occasion de reconnaître que c'est aussi un effort à sa façon

Milieuterrien a écrit :A propos de ce qui précède, qui diable m'a collé cette étiquette 'PJ's Midinette' sans que je puisse la supprimer moi-même ?

Pas mon style le renommage, c'est un sport que je laisse à qui s'y entend.

Perso je n'adresse de pique à personne en particulier.

Tant mieux.

Comme je l'ai dit et répété, si certains anti-jackson paraissent faire des efforts après avoir beaucoup bashé le kiwi, c'est sans doute parce qu'ils trouvent beaucoup de monde, ici ou ailleurs, qui ont apprécié le film et s'insurgent contre ceux qui tendent un peu trop systématiquement à le déprécier.

Je ne sais pas si je suis anti qui que ce soit, puisque j'ai apprécié des choses que PJ a fait, et il n'est nulle foule qui m'influencerait au point de tourner casaque, et ma critique depuis longtemps publiée ne dit pas autre chose : je suis parfaitement conscient des différents publics, de leurs attentes et de leurs appréciations possibles. Si je laisse mon avis sur l'adaptation sur le bon sujet et ne parler que du film, je lui trouve ses propres qualités et ses propres défauts (souvent du récurrent comme le "toujours plus" qui va trop vite et trop loin pour moi, et ça vaut pour d'autres films).

Ce n'est pas faux. Avec PJ on n'est jamais en manque de 'toujours plus'.Depuis Cirith Ungol, il m'est venu un goût de 'un poil trop' et à Erebor ça c'est amplifié.Autant d'or me donne surtout l'impression que ça va faire baisser la valeur unitaire... La rareté se perd !

Milieuterrien a écrit :Concernant Galadriel, on l'a suffisamment vue dans le SdA faire un bisou psychique aux uns ou aux autres dans les endroits les plus improbables de la TdM (par exemple du côté d'Arachnê, après que Frodon ait dégainé la loupiotte qu'elle lui avait confiée), pour en conclure qu'elle détient sans doute la possibilité de faire la conversation sous forme d'ectoplasme ou d'avatar quand et où ça lui chante.

Cela ne me satisfait pas. Ce n'est pas un avatar qui tourne en rond au conseil blanc.

Milieuterrien a écrit :Concernant l'humour du film, à mon avis il appartient au spectateur de faire une partie du chemin :Ainsi, dans la scène où le troll se mouche sur Bilbo, j'ai été pris d'empathie pour la mine consternée de M Freeman (genre 'me faire ça à moi, jusqu'où descendra-t-on dans cette maudite aventure, O mon mouchoir en soie, O ma Comté ?') et puis aussitôt après de franche rigolade en voyant l'effroi du Troll qui confond le petit hobbit avec une grosse crotte de nez, comme si son format n'en était pas si éloigné, un peu comme cela arrive à peu près une fois dans la vie de chacun d'entre nous lorsque la contenance de nos fosses nasales vient inopinément surprendre une jeunesse désarçonnée par les profondeurs inattendues de notre nature humaine...

Ah. Personnellement j'ai été affligé par cette scène. [edit : et pourtant mon entourage me considère comme "trop bon public"]. Pour le coup elle aurait fait rire mon gosse de 10 ans. Manque de pot, d'autres passages l'auraient fait cauchemarder. Symptomatique de ce que, pour moi, PJ n'a pas trouvé le bon équilibre.

'Faire une partie du chemin soi-même', c'est en effet nécessaire à mon avis pour pénétrer ce film.Davantage en tout cas que pour le SdA et surtout la Communauté de l'Anneau, qui m'a en définitive donné l'impression de tout le temps sauter au col : Frodon, les spectres, les orques, le troll, l'anneau tenu par Boromir, Galadriel possédée, etc.L'histoire est du coup moins heurtée, mais peut-être aussi moins mémorable ; plus douce mais moins obsédante. Bilbo 'mouché', les postillons du Grand Gobelin sont un peu comme des répliques atténuées, des reliques intimidées.Bilbo converti en harpie, c'avait été une fulgurance proprement terrifiante. Même Gandalf, dans son moment 'magicien pas de pacotille', ou confronté à l'effroi de se voir confier l'anneau, nous tenait à deux cheveux des abysses.Tandis que regarder le Hobbit nous tient bien plus éloignés de tout danger palpable, même si certains de ses reflets, comme l'apparition de Gollum, ont de quoi faire frémir. Je vois le Hobbit UJ réellement comme un film familial au sens cocon du terme. ... Et du coup, peut-être un peu plus vulnérable à la tentation du sarcasme. Mais rien ne dit que ça ne changera pas avec la Désolation de Smaug.

Ca n'empêche pas que PJ pourrait faire de l'humour un peu plus fin qu'un concours de rot ou un mouchage de hobbit. Je suis bon public. Je n'ai jamais de mal à faire le premier pas vers un film.Mais j'aime pas que le réalisateur me prenne pour un demeuré.

muscardin a écrit :Ca n'empêche pas que PJ pourrait faire de l'humour un peu plus fin qu'un concours de rot ou un mouchage de hobbit. Je suis bon public. Je n'ai jamais de mal à faire le premier pas vers un film.Mais j'aime pas que le réalisateur me prenne pour un demeuré.

Je n'aimerai pas cela non plus, mais peut-être oublions-nous un paramètre à prendre en considération dans l'évaluation de cet humour : Le nain qui rote façon brame de cerf en colonie de vacances n'est autre qu'Ori, dont nous apprenons par ailleurs qu'un regard de grand Gobelin, sans doute gastronome averti de ce genre de denrées vu son âge et son embonpoint, a suffi à l'identifier comme le plus jeune du lot. Donc l'Ori du P Jackson est sans nul doute à peine sorti de l'adolescence naine.Nous pouvons dès lors imaginer que chez les Nains comme chez les humains à l'occasion des longues traditions de fin de banquet, un concours de rots dans une ambiance festive soit l'occasion appropriée pour laisser la bride sur le cou au plus jeune d'entre eux... Du coup il me reste l'impression que sur l'affaire des rots, P jackson laisse plutôt notre imagination librement vagabonder à l'idée de ce qu'a pu être l'approche du sujet par les doyens Balin, Oin ou Dori, le leader Thorin, les vétérans Dwalin et Gloin, les middle-age Nori et Bifur, tandis que les jeunes Kili et Fili, vu leur position à table auprès d'Oin, ont été sans nul doute participants au concours, après que Bombur ait pu en être le déclencheur involontaire pour après avoir été saisi sous l'hilarité générale d'un besoin de cet ordre une fois achevée sa bombance de l'épicerie Bilbo, sous les yeux de son cousin Bofur, le boute-en-train du lot sans doute maître de cérémonie sur ce coup-là. On peut même soupçonner qu'il a pu faire valoir que cette truculence était une façon d'honorer leur hôte par ce témoignage de leur appétit satisfait, précédant de peu la vaisselle virtuose que l'on sait, avant de passer aux choses sérieuses et au conseil de guerre. Vérification : peut-être dans une éventuelle VL...Devrait-on considérer cette hypothèse comme improbable et cela signerait-il l'évidence que les scénaristes prendraient les spectateurs du film pour des demeurés ?Concernant les trolls, la même question d'âge me paraît se poser. J'attends confirmation, n'ayant pas entendu la version anglaise des voix, mais l'un des trolls, le plus petit du trio, avait en VF une voix haut perchée, ce qui me fait penser après coup qu'il pouvait s'agir d'un marmot, même si ce n'est pas ce qu'on imagine de prime abord en le voyant quasiment aussi fripé et pachydermique que ses aînés. Son jeune âge, valant inexpérience, pourrait expliquer son désarroi face à un événement pour le moins inattendu...

Rien n'est plus subjectif que l'humour.On peut difficilement accuser un réalisateur de prendre les spectateurs pour des demeurés sous prétexte que l'on ne goûte pas son humour, ou alors il faut dire la même chose de tous les réalisateurs et humoristes...

Je n'ai pas le même ressenti que Muscardin sur l'intention potentielle de me prendre pour une demeurée. Du coup d'accord avec Cian sur la subjectivité de l'humour (subjectivité qui est d'ailleurs valable dans l'estimation de la nature potiche ou pas d'une personne enfin il me semble ) Moi j'accepte que PJ me raconte l'histoire à sa façon, je l'ai déjà dit. Donc J'ai pas été emballée par la morve trollesque parce qu'elle ne fait référence à rien que je "comprenne" (alors que les elfes, les aigles géants et les anneaux magiques, j'ai pas de problème ) Les rots ne m'ont pas semblé plus inconcevables que l'issue d'une réunion de mecs très houblonnée (y'a des filles qui font ça aussi, hein c'était pour l'exemple parce qu'il n'y a pas de Naines). Si on mélange des personnes d'age et de caractère différents, y'a les puérils qui déconnent et puis les plus sérieux qui regardent. Mais ça c'est une préconnaissance qu'on a tous si on a un peu vécu non ? Et pas la peine d'analyser les intentions de PJ de façon très compliquée pour trouver cela "envisageable". Donc je suis d'accord avec la phrase de Milieuterrien

Nous pouvons dès lors imaginer que chez les Nains comme chez les humains à l'occasion des longues traditions de fin de banquet, un concours de rots dans une ambiance festive soit l'occasion appropriée pour laisser la bride sur le cou au plus jeune d'entre eux...

C'est juste la longue analyse derrière que je trouve tirée par les cheveux. :)C'est ça qui vraiment me semble quand même loin des préoccupations du spectateur lambda, cette suranalyse de chaque détail (mais cela dit peut-être est-ce justement le propos de tous ceux, moi comprise, qui interviennent sur ce fil ) Y'a un moment où quand tu regardes le film, que ce soit pour la 1ère ou la 3ème fois, tu vis les scènes sans te dire "ah ouais tiens peut-être qu'il me montre ça parce qu'il veut me faire anticiper que dans une demi-heure ce côté potache d'un des nains sera révélé face au Roi Gobelin" Bref la surinterprétation positive qui projette des bonnes raisons à tout, tout comme la surinterprétation négative qui envisage le pire à venir, c'est vraiment comme ça que vous vivez les films ? :huh:Vous passez votre temps à faire des hypothèses ?

Il ne faudrait pas croire que les outre-analyses poussent à l'instant où on regarde les films !En fait, elles grimpent plutôt comme des cocotiers quand il s'agit de chercher un pourquoi à un quelque chose... En s'équipant du postulat que le quelque chose n'est pas forcément n'importe quoi B)Aurait-on quelque chose contre mon idée que le Grand Gob' est le quidam qui délivre la clé-mystère du grand Rot ?Bon tant pis, je renonce à ma carrière avortée d'énigmaticien.

Vu le week-end dernier (VF, 2D avec les enfants).Mon impression en résumé : je n'ai pas ressenti le souffle qui m'avait emporté dans La Communauté de l'Anneau.Globalement le film est intéressant, et par moment on s'immerge dans l'univers visuel. Pour ma part le début est bien traité (Erebor, lien avec le film SDA, débarquement des Nains), j'ai même cru voir des femmes de la race des Nains dans l'évocation d'Erebor (les bribes les évoquant dans ce que j'ai pu lire ici et là autour des écrits de JRR Tolkien laissaient planer un mystère sur leur apparence...).Pour la suite le point d'orgue est le moment des énigmes avec Gollum. Le personnage de Bilbo est superbement incarné par Martin Freeman. Peut-être trop attaché à à la lecture du livre je n'ai pas trop adhéré à Azog et compagnie, à la façon de voir les Nains/ninja (comme l'évoque Foradan) et leurs scènes "d'actions" (Trolls, fuite de Gobelinville, confrontation avec Azog au milieu des pins enflammés). Pourtant les personnages des Nains eux-mêmes m'ont plus. Richard Armitage en Thorin a du charisme, les autres semblent chacun avoir leur personnalité propre qui attend d'être "exploitée" et mise en valeur.Pour ce qui est de Radagast l'idée me semble bonne, mais le personnage dénote pas mal avec le contexte (on se croirait dans un vieux film fantasy des années 80).J'espère que le Nécromancien sera développé dans la "lignée" sombre du SDA (l'apparition du spectre du Roi-Sorcier est de bon augure) car il devrait y avoir de la ressource narrative pour contrebalancer la scène un peu stérile et mal foutue du Conseil Blanc.Comme d'autres l'on déjà fait remarqué ce premier volet ne semble pas trouver son équilibre et son ton entre son background narratif qu'est le livre et son background cinématographique que sont les trois films du SDA. Le premier étant plus léger car orienté "enfant" que le second beaucoup plus en prise avec la puissance de l'univers de Tolkien et induit d'un ton plus sombre (lui-même adaptation du livre au ton plus sombre que Le Hobbit).J'attends donc la suite, et je reste positif et enthousiaste. Ma principale attente sera le personnage de Beorn, l'arrivée de la compagnie en son domaine et la nature même de Beorn.

Milieuterrien a écrit :Le nain qui rote façon brame de cerf en colonie de vacances n'est autre qu'Ori, Du coup il me reste l'impression que sur l'affaire des rots, P jackson laisse plutôt notre imagination librement vagabonder à l'idée de ce qu'a pu être l'approche du sujet par les doyens Balin, Oin ou Dori, le leader Thorin, les vétérans Dwalin et Gloin, les middle-age Nori et Bifur, tandis que les jeunes Kili et Fili, vu leur position à table auprès d'Oin, ont été sans nul doute participants au concours, après que Bombur ait pu en être le déclencheur involontaire pour après avoir été saisi sous l'hilarité générale d'un besoin de cet ordre une fois achevée sa bombance de l'épicerie Bilbo, sous les yeux de son cousin Bofur, le boute-en-train du lot sans doute maître de cérémonie sur ce coup-là. On peut même soupçonner qu'il a pu faire valoir que cette truculence était une façon d'honorer leur hôte par ce témoignage de leur appétit satisfait,

Faudrait savoir, c'est Ori ou Bombur qui commence ?

Nous pouvons dès lors imaginer que chez les Nains comme chez les humains à l'occasion des longues traditions de fin de banquet, un concours de rots dans une ambiance festive soit l'occasion appropriée pour laisser la bride sur le cou au plus jeune d'entre eux... Devrait-on considérer cette hypothèse comme improbable et cela signerait-il l'évidence que les scénaristes prendraient les spectateurs du film pour des demeurés ?

Non.Et chacun peut avoir ses traditions, mais là, je ne prendrai même pas une comparaison par rapport au livre.Pas besoin.C'est PJ lui-même qui nous montre "le plus puissant royaume blablabla", où même les rois elfes vont se présenter en vassaux. Et quelques temps plus tard*, ce peuple noble héritier de traditions remontant à la nuit des temps est devenu une bande de clowns qui entend reprendre le château et reconstruire le royaume perdu ? Il va être joli le protocole, vous voulez que je vous dise combien de ces guguss sont de la lignée royale (des fois qu'on me dise "Thorin arrive après le concours lui, et les autres c'est que des tâcherons") ?"L'envisageable" de ce comportement puéril que citait Witch, quitte à faire fi de l'éducation policée du temps d'Erebor, ça aurait moins mal passé si on avait pas eu ce prologue en majesté...ou alors, on peut se dire que c'est vraiment tombé bien bas, les autres clans ne veulent pas venir avec eux (j'en dis rien j'en pense pas moins), ils ne sont plus qu'un ramassis de ce qu'ils étaient, et du coup, les voyant arriver avec leurs gros sabots chez Elrond (et on mange avec les mains, tant qu'à faire), ben....non, rien, PJ a son humour à lui, et je l'invite pas à mon anniversaire.*puisque Thorin n'a pas pris un cheveu blanc

Vu jeudi, enfin! en VO et 3D, avec un copain. Bon, je suis bon public, et en fait j'ai bien aimé le film. Mais pas au point d'y retourner plusieurs fois. Et si je devais malgré tout y retourner, je me passerai volontiers de la 3D, qui m'a vraiment paru dispensable (et puis double paire de lunettes sur les yeux pendant plus de deux heures, c'est pas mon truc).Mes +Gollum!!!Bilbo, très bien joué à mon goûtÉtonnamment, Radagast, assez proche de ce que je pouvais imaginer (enfin je le voyais moins speedé...)Mes -Thranduil ne m'a pas convaincue du tout, avec ou sans monture. Heureusement qu'Elrond rattrapait le coup ensuite pour les Elfes. Galadriel... avait une très belle robe à traîne, je suis sûre que c'est la raison pour laquelle elle paradait comme ça Azog... je me demande encore ce qu'il fait là..."Sebastian" pour le coup m'a fait ressortir de l'histoire! mais bon...Gobelinville éclairée de partout!Et les Naines n'avaient définitivement pas assez de barbe (j'ai regardé )Donc, maintenant j'attends la suite mais sans impatience, et je me demande si les prochains films seront plus cohérents et équilibrés.Et pour le concours de rots... ben, après le lancer de Nain et le concours de beuverie nano/elfique dans l'autre trilogie, il en faut plus pour m'étonner de la part de PJ et ça ne m'a pas paru déplacé sur le coup. Il me semble que cette attitude peut être envisagé même de la part de personnes au sang bleu, alors pourquoi pas? Il y aurait un temps pour le majestueux et le somptueux, et un temps pour la pantalonnade juste avant de se lancer dans les choses sérieuses... Enfin, c'est ainsi que je l'ai compris.