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Bon. Ca y est, c'est déjà terminé. Pourtant j'ai pris mon temps, mais bon, 10 tomes de BD, ça se lit assez rapidement. En trois mots, j'ai adoré !Passons aux détails. C'était drôle, intelligent, classe, et passionnant.Il y a tellement d'aspects qui font que cette histoire m'a plu, et ce n'est pas l'aspect "imaginaire/fantasy" qui est le plus important. Même si j'ai adoré le monde des Sélénites, avec ses arbres à fromage et à pièces d'or, ses troupeaux de cornemuses, ses bandes de mimes sauvages et ses vaisseaux/villes à roulettes. Et ses décors splendides, bien sûr ! Ou encore cette période historique, le XVIIe siècle, que j'aime tant.Non, c'est mon amour pour les romans d'aventure (Cyrano de Bergerac et Les Trois Mousquetaires, c'est dans mon panthéon littéraire) qui est touché ici. Cet aspect un peu flamboyant, vif et enjoué, avec de l'humour et des belles phrases. Et que de références et de clins d’œil à tous les codes du genre, et aux classiques de la littérature et du théâtre ! Bien sûr, ce n'est pas obligatoire de connaître ces références, mais ça apporte un plus à la lecture (et j'en ai loupé beaucoup, je parie), un peu comme connaître les classiques de la littérature anglaise en lisant la série des Thursday Next de Jasper Fforde.Et puis il y a ce plaisir du jeu avec la langue française. Un peu comme avec la Horde du Contrevent de Damasio. La Lune, c'est quand même un bel hommage à la langue française, dans sa géographie, son système social, politique, et même monétaire (On paie avec des poèmes : le pouvoir, ce sont les mots, et les "sauvages", ce sont les mimes, muets... classe, quand même). Des vers, des alexandrins, des figures de style (des métaphores, des litotes, des palindromes... PARTOUT, il va falloir que je relise tout ça avec un dico pour comprendre les jeux de lettres)Voilà, sinon, l'histoire, les personnages, c'était génial. Dommage qu'il n'y ait plus jamais d'histoire avec tout ce beau monde, je les aurais suivi n'importe où. Après, je n'ai pas encore lu le premier volet racontant l'histoire d'Eusèbe. Mais j'avoue que ce n'est pas mon personnage préféré (*fuit*), même s'il est mignon, adorable, et que c'est un peu lui le vrai héros de l'histoire, vu le nombre de fois où tout est sauvé grâce à lui :P Donc, je vais attendre un peu, le temps que ça sorte en intégrale.Sur ce, je sens que je vais les relire assez rapidement, histoire de voir tout ce que j'ai loupé.Et, PS :
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En me renseignant sur ce nouveau tome, je suis tombée sur une édition du "Roman de Renart", éditée par la BNF en 2015. Et, fait particulier, l'ouvrage a été préfacé par Ayroles et Masbou.Ca, déjà, c'est bien. Mais ce qui est encore mieux, c'est que c'est une préface en images sous forme d'une petite bande-dessinée de 4 planches. :wub:On y retrouve Eusèbe, Don Lope, et bien sûr Armand qui évoque son illustre ancêtre le goupil. C'est toujours plaisant de revoir ces personnages, même pour quelques planches ! :)

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Et ce serait le 16 novembre ...cette semaine ?Cette semaine !(en édition exclusive fnac tout du moins)D'ailleurs, le prix n'est pas le même entre les sites français et belges de la fnac, pour les mêmes descriptifs, d'où vient cette différence ?

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Qu'ouï-je, qu'entend-je ?Un nouveau tome sors ?Donnez-le que je le mange ! Que dis-je ? Que je le dévore !Et que ce dernier tomeSoit à la hauteur,De ses prédécesseurs Qu'il en soit la somme !Que pour un tel final,Qu'on soit lapin, chat ou vache,Qu'il ne soit pas banal,Et nous quitte avec panache ! :P

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De rien Tybalt, c'est un très bel ouvrage sinon, la préface est un agréable bonus ;)Pour le tome 12, sur le site de Delcourt, il y a la date du 8 décembre : IciDonc, je ne sais plus trop quoi penser. Pour ma part, j'attends sagement la sortie sous forme d'intégrale des tomes 11 et 12 pour ne pas dépareiller ma collection. Faut juste que je craque pas d'ici là :sifflote:

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En passant, j'ai vu que les 3 premiers tomes de la série font partie de l'opération 3 pour le prix de 2 à l'occasion des 30 ans de Delcourt, s'il y en a qui n'ont pas encore commencé la collection ;)

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Quelle fin, quelle ambiance, quel...panache !Et quelle aventure de 20 ans, merci messieurs Ayrolles et Masbou, et tous ceux qui ont permis cette pépite où le trait de plume s'accorde tant avec celui de l'esprit que, tel un canard laquais, j'en reste coi.