Comme l'épisode 4, qui se déroulait dans un asile psychiatrique, cet épisode 9 se centre sur un seul lieu et apparait comme un épisode isolé, car même si beaucoup d'informations sont apportée sur la création des romans de Fillory, le schmilblick n'avance guère. C'est l’épisode de la maison hantée.
Note : C'est marrant que des thèmes reviennent assez dans les séries télés américaines, comme l'asile, la maison hantée, le retour au lycée ou le motel pourri... C'est comme des classiques que l'on va resservir au spectateur à la sauce de la série.On va commencer sur la partie concernant Julia, toujours en décalage du reste, et ce n'est pas un échange épistolaire entre elle et Quentin au début qui va y changer quelque chose. On en a toujours rien à faire d'elle. Son nouveau mentor, Richard, est donc un conseiller spirituel, magicien passé par l'école. Il cherche à lui montrer que la magie peut être vécue au quotidien mais ne change pas la vie.
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Il utilise la magie pour communiquer avec une jeune magicienne amateur qui a quasiment détruit son corps pour pousser ses recherches, et se retrouve à l'état de légume, enfermée dans son propre esprit. Julia est chargée de prendre contact avec elle, et de réaliser son souhait, qui s'avère être de récupérer ses recherches.... et de la libérer définitivement de son état.
Un peu facile comme sujet pour secouer Julia dans son parcours. Ce qui cloche avec le fil rouge de Julia, c'est qu'on a droit qu'à moins de 10 minutes par épisode centré sur elle, et on a donc du mal à apprécier son évolution, parce que c'est entrecoupé avec la trame principale. Les deux trames se parasitent l'une l'autre. Le choix des romans consistait à ne dévoiler le parcours de Julia que dans le 2e tome, avec une série de chapitres flash-back qui alternaient avec l'intrigue centrale. Cela permettait de garder le lecteur en haleine, qui voulait savoir ce qui était vraiment arrivé à l'héroïne pour changer autant, tout en suivant les péripéties du présent : double effet d'attente et d'impatience.Ici, malheureusement, pour que Julia ait son "temps d'antenne", on a un effet de dilution des intrigues : ça ne marche pas.Quand à l'intrigue principale, elle est centrée sur seulement 4 protagonistes : Quentin, Alice, Penny et Eliott se rendent dans la demeure de l'auteur des Chroniques de Fillory. Ils ont en effet un indice pour trouver un artefact permettant de se rendre dans le royaume magique.Et on se retrouve dans un épisode à la
Scream ou autre film d’horreur, les protagonistes étant séparés et cherchant à échapper aux intention maléfiques de la demeure... Mais aussi à rassembler des information, puisqu’ils assistent à des scènes du passé et découvrent que les mystères autour des romans de Fillory... ne concernent pas seulement Fillory.
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En créant le personnage de la sœur de l'auteur, véritable copie de la Mme Danvers de Rebecca, comme le souligne Penny, la série apporte un ajout et se permet de noircir encore davantage le personnage de l'auteur.Ce qui est abordé ici est assez gore, avec de mignons enfants comme victimes de deux pervers, chacun dans leur genre. En plus des Chatwin (5 dans les romans, réduits à 3 dans la série, dont 2 seulement sont visibles ici), la série rajoutent les enfants d'une employée de maison, mystérieusement disparus, en plus de Martin et Jane. Mais si la disparition de Jane et Martin semble bien liée à Fillory, ce n’est pas le cas pour les deux autres.
Accrochez vos ceintures, on se croirait dans un épisode d'
Esprits Criminels niveau perversion humaine.Rien à dire sur la mise en scène de cet épisode avec fantôme, qui colle à celles du genre, mais ne marque pas vraiment.Au final, un épisode d'horreur assez sympathique dans son genre, mais guère plus. En fait, le thème est abordé assez légèrement, bien que le sujet ne soit pas du tout léger !! On a une sensation assez désagréable et malsaine au sortir de cet épisode, ce qui devait être le but. Mais voir les héros rentrer au QG à la fin et reprendre leur discussion est déstabilisant.Le seul acteur à tirer son épingle du jeu, c'est celui d'Eliott, qu'on voit encore très marqué par l'épisode précédent. Penny est comme toujours odieux et cela devient lassant. Quand à Quentin et Alice, rien à dire par rapport à d'habitude, hélas. Quentin est plus dynamique, mais l'acteur n'apporte pas grand chose, et la fibre morale d'Alice ne parvient pas à atteindre nos cœurs.Sinon, je me réjouis de voir que Margo est toujours absente.