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Pas mieux. J'ai jeté l'éponge après la 4ème question. Désolée pour le traducteur qui s'est donné du mal pour arriver au bout de cette interminable interview :rouge:TanisSA_Avenger a écrit :j'ai commencé à lire l'interview mais pas pu continuer tellement l'auteur m'insuporte, désolé pour le travailet merci quand même lol
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Par respect pour l'énorme boulot du traducteur et surtout pour me faire une opinion directe sur ce type (au lieu de me contenter de croire l'opinion générale de ce forum comme je l'avais fait jusque-là), j'ai quant à moi essayé de tout lire...et j'avoue que j'ai eu énormément de mal tant ses déclarations me paraissent abjectes et nauséuses – je citerais, en vrac, sa conception du bonheur (“je fais ce que je veux”) et de l'inexistence d'un intérêt supérieur aux petites ambitions de chacun, sa façon de dire qu'après tout il n'y a rien de mal à laisser des humains crever sous nos yeux (en substance “vous n'avez pas à abîmer votre petit confort personnel pour tenter de l'aider, il n'avait qu'à faire attention, tant pis pour sa gueule”), de faire ce qui me semble être un joyeux contre-sens sur sa sympathique citation de Bacon, de critiquer les personnes qui tentent de réfléchir par elles-mêmes au lieu de gober une théorie (philosophique ou autre) toute faite (réflexion qu'il est quant à lui visiblement incapable de poursuivre), d'affirmer que seul l'humain a vraiment une valeur dans le monde et que tout ce qui peut en acquérir une c'est seulement par rapport à lui (il est au courant que les humains c'est juste une petite proportion des habitants de la planète ?)... ceci n'étant que pour ses idées générales, et je n'ai pas cité les pires.Quant à sa conception du travail de l'écrivain, je ne vois qu'un seul point à sauver : peut-être qu'il faut de l'expérience pour écrire – mais je pense que l'âge n'est qu'un critère parmi d'autres pour en acquérir, et que savoir l'utiliser peut aussi être utile (manifestement il a raté ce chapitre, vu qu'il semble absolument rétif à relativiser un tant soit peu ses points de vue)... :sifflote:Citons également ces ahurissants propos sur les lecteurs qui lisent vite, joyeusement mis en relief par sa façon tout à fait consciencieuse de se corriger avant d'envoyer un manuscrit...Enfin, dire que l'Art c'est de voir que l'humanité est ce qui a été fait de plus noble et héroïque et que tous ceux qui ont une vision des choses plus négative que ça ne feront jamais rien de bon (à ce propos, il devrait se renseigner un peu plus sur l'art médiéval avant de dire qu'il est pauvre et sans signification...) me paraît une immense idiotie, pour ne pas dire plus afin de rester dans un registre poli...Bref, je ne vais pas tout relever, on n'en finirait pas.Mais ça y est, il peut être content, j'ai donné de mon temps pour lui. Désolée d'avoir fait si long alors que j'aurais pu participer à des sujets plus intéressants, mais je ne pouvais vraiment pas rester sans réaction face à de pareilles inepties (là encore, le mot est utilisé à défaut d'autres moins policés).Merci beaucoup au traducteur.
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Merci à Izareyael et à tous ceux qui ont lu mon boulot, même s'ils ne sont pas allés jusqu'au bout. Je reconnais que j'ai moi-même eu du mal à venir à bout du monstre, pas tant à cause de la longueur que des... idioties racontées dedans. J'ai peur que Mr Goodkind ne m'apprécie pas trop si jamais il entendait parler de moi. Sa remarque sur les gens qui lisent vite m'a fait doucement rigoler. Quand on est dyslexique, c'est sûr que l'on ne peut pas potasser un livre très rapidement. Mais des gens avec un niveau normal de compréhension et de langage peuvent évidemment aller à la vitesse supérieur, sans parler des mordus professionnels de bouquins qui peuvent avaler le SDA en une semaine. En bref... J'espère sincèrement que ce monsieur écrit mieux qu'il ne parle. Ses romans seraient assez désastreux, dans le cas contraire.Quant à son intervieweur, je n'ai jamais vu un tel (censuré). Goodkind est son dieu au point qu'il n'ose pas le contredire et abonde sans cesse dans son sens ? Vous parlez d'un journaliste...
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Hé, c'est sympa de voir le traducteur s'exprimer sur son travail!Ca n'a pas dû être une partie de plaisir de traduire un tel texte et je te félicite d'autant plus pour l'effort que tu as fourni. ;)Je n'irai pas jusqu'à prétendre que j'ai trouvé intéressante la lecture de l'interview, mais en tout cas, elle a eu le mérite de me faire sourire à plusieurs reprises (surtout en ayant lu les 2 premiers tomes de l'Epée de vérité!)! 

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Merci pour cette interview côté traducteur qui conforte mes sentiments négatifs pour le sieur Goodkid. Les questions ne sont malheureusement pas très originales et vont seulement dans le sens de LA VERITE de Goodkind, ce qui rend l'interview assez fade par moment. Mais quand on voit les énormités mentionnées on ne peut qu'être abasourdi. 

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Bon, tout d'abord, beau boulot (et gros aussi !) de la part du traducteur
Ensuite, je suis aussi d'accord pour me poser des questions quant au point de vue de l'intervieweur sur ce que doit être une bonne interview. Sa dernière intervention est d'ailleurs assez effrayante. Peut-être aussi Goodkind ne se laisse interviewer que par ceux qu'il juge digne, qui sait...Enfin, le meilleur, comme le dit Aviendha, c'est quand même de mettre en perspective cette interview en ayant en tête les bouquins qu'il écrit. Il dit qu'il faut avoir de l'expérience, connaître les liens entre les humains, trouver les bons mots pour décrire des émotions quand lui nous raconte dans l'Epée de Vérité une histoire d'amour digne du collège (et n'y voyez là aucune exagération !). Il dit travailler pendant des demi-journées sur un paragraphe, peser chacun de ses mots ; quand on voit sa prose, on est en droit de se poser des questions quand même ! Surtout quand il avoue avoir écrit 80 pages (les dernières de sa saga quand même !) d'une traite...Je note aussi ce dédain assez hautain de la fantasy, comme si c'était un carcan trop restrictif pour ses histoires qui vont bien au-delà... Je me demande encore ou ce situe cet au-delà, menfin...Bref, je me souviens avoir bien apprécié le premier tome à l'époque, une de mes premières lectures fantasy, puis mon intérêt avait fortement baissé sur les suivants. Rien de tout ça me donne envie de reprendre. Comme dirait JD : "There's plenty of fish in the sea, girl. I don't need you !"

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Merci pour la traduction, sacré boulot!!!Je me suis un peu forcée à lire l'interview en entier car c'était, comment dire? ... indigeste.:blink:Déjà, c'est quoi ces questions? Le "journaliste" a l'air tout entier acquis à la cause de Sieur Goodkind et ses questions ne sont qu'un prétexte pour que l'autre nous déballe sa philosophie de comptoir sur laquelle je ne préfère faire aucun commentaire...
A mon avis il ne l'a pas fait qu'avec ce dernier tome, il n'y a qu'à lire les 80 dernières pages des "Piliers de la Création" pour s'en convaincre. En tout cas, je trouve ça vraiment hypocrite de sa part de dénigrer le genre par lequel il est devenu célèbre. Et puis on peut dire qu'il ne se prend pas pour de la M... ce monsieur!!! Il a l'air convaincu non seulement d'être un écrivain génial mais en plus d'oeuvrer pour le bien de l'Humanité... Terry Goodkind , notre Sauveur à tous :jesors:Non plus sérieusement, j'ai lu les 7 premiers tomes de l'épee de vérité et je n'avais jamais fait cette lecture-là de ces livres. Maintenant que je connais le fond réel de la pensée de l'auteur, je ne pense vraiment pas continuer de les lire, déjà que je commençais à me lasser sérieusement de cette série. Il n'est jamais trop tardJ'ai tapé les 80 dernières pages d'un coup. Je ne l'ai pas relu, j'ai juste tout envoyé à l'éditeur

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On n'a vraiment pas de chance...Q: Les dessins de couverture de la plupart de vos romans sont extraordinaires. Comment en êtes-vous venu à travailler avec Keith Parkinson ?T. G. : J'ai pris Keith Parkinson parce que j'étais si dégoûté, en colère et même furieux à cause de la couverture originale de La Première Règle du Magicien que j'ai failli abandonner l'écriture pour le public. J'étais vraiment en rage. La couverture ne représentait en aucune façon ce sur quoi j'écrivais. C'était une vision juvénile et immature qui ne reflétait rien du livre. C'était une complète tromperie de la part de l'éditeur, qui essayait de faire gober aux gens que j'écrivais pour des adolescents. J'étais en colère et sur le point de déchirer mon contrat et de dire : “C'est bon, j'arrête d'écrire des livres.”

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Mais n'oublions pas que je vais pouvoir découvrir Terry Goodkind, l'auteur de thriller bientôt. 


Puisqu'on se souviendra comme on l'avait précédemment avancé qu'il quitte la fantasy - enfin, il n'en avait jamais écrit selon lui - pour l'instant.Amazon spilled the beans about the new book's title. My publisher says that no humans were involved, that it was computers talking to each other. That's scary. Anyway, no one intended to put out the title just yet, but they aren't too concerned that it's out.I would like you all to know that the title of my newest novel is THE LAW OF NINES. We are hoping to have the book out in September.I'm working very hard right now finishing the book and I will let you know more information as it becomes available. I can tell you that I'm really excited by this story and I can’t wait for you all to read it.All best wishes,Terry Goodkind

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Gillo a craqué. Il a résisté pendant 9 tomes de l'Epée de Vérité, mais ce Law of Nines était de trop. Voilà ce qui arrive avec les intoxications alimentaires. :pAu final, il y a réellement un lien scénaristique entre les deux "œuvres" du Sieur Goodkind ? Ou juste un terrible manque d'imagination ?