Posté : ven. 16 juin 2006 20:20
J'ai trouvé au contraire que ses qualités se révélaient à la cour : face à un lieu, certes fascinant, mais avant tout fait de manipulations, de faux-semblants et où chacun mène son propre jeu en vue d'éliminer les autres, Crispin est le symbole d'une certaine simplicité ( je ne parle pas de simplicité d'esprit, mais plutôt de manières ), d'un monde où les idéaux ont encore une valeur. Il n'a rien d'un bouseux ou d'un balourd et j'ai l'impression que si Valérius et Alixana l'apprécient autant c'est pour ces qualités là. Crispin est assez fin pour saisir les rouages de la cour et ne pas s'y laisser prendreDe plus, le personnage de Crispin était passablement irritant et mal dégrossi au début (quelles que justifiées que soient ses raisons), et cette lourdeur ne faisait que ressortir plus vivement au contact du raffinerie de la cour


Le fait que tu ne connaisses pas la période a peut être joué, car en ce qui concerne la suite du destin de Sarance je pense que l'on peut raisonnablement penser qu'il est proche de celui de Byzance : fin du grand rêve d'un empire romain restitué, multiplication des guerres frontalières et surtout développement du mouvement iconoclate et destruction massive des représentations du divin ...Enfin, la fin m'a laissé un petit goût d'inachevé