MAis à ce moment la, ce n'est plus une malediction puisque tu accede aux pouvoirs des dieux. Yen a donc bien unqui ta élevé à cet condition.Mais bon, même avec plusieurs monde à gerer, je pense qu'au bout d'un moment tu dois te faire chier. Certes au bout de quelques million d'annés. Mais quand même, ta pas le choix, tu dois continuer à vivre, tu ne peux pas l'arreter.Mais je sors de la fantasy la.On peut dailleurs voir que les dieux se lassent tous plus ou moins vite puisque, si ils ne sont pas vaincus par les humains, il arrive fréquement qu'ils s'en aille, laissant leur création seul et désoeuvrer.mais par exemple, qu'on t'offres la possiblité de visiter le multi-univers ou de regenter 1 monde ou 2, et tout de suite doit y avoire moyen de passer le temps
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Bon là se pose la question : est ce une malediction d'étre un dieu ?D'aprés Morcoock, seul 2 dieux ont apparemment su defier Om ( le porteur de la balance) et se liberer de leurs attaches ...D'autres auteurs ont ensuite une autre approche de la divinitée .. tantôt antropomorphique, tantot non, ... mais bon, là on change finalement de sujet ! à voire suivant l'auteur en question donc ...EDIT de Gillo:Effectivement, surtout que le sujet sur les Dieux en Fantasy n'est tout de même pas bien loin puisqu'il est encore en 1ere page : :?
http://elbakin.suidzer0.org/viewtopic.php?t=2728

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Houlalala!!La discussion est un peu désordre (dieux, immortalité, hommes méchants immortels, Morcoock).Pour que l'on puisse progresser sur des bases claires, je vous propose deux exemples très différents dans la littérature fantastique, qui aideront peut-être à clarifier le débat et à lui donner des bases méthodologiques saines (whouâh le programme
) :1) L'épopée de Gilgamesh : c'est un des plus anciens textes de l'humanité (provenant de la Mésopotamie = Irak actuel à peu près) et qui traite déjà d'un souci majeur : comment échapper à la mort?Dans la seconde moitié de cette épopée, Gilgamesh, après la mort de son meilleur ami (Enkidu) cherche à savoir comment échapper au destin inéluctable de la mort. Après bien des péripéties, il parvient devant le seul homme ayant jamais obtenu l'immortalité de la part des dieux : Utnapishtim (le "Noé babylonien"). Mais celui-ci lui déclare qu'il est vain de rechercher l'immortalité puisqu'elle n'a été accordée qu'exceptionnellement par les dieux dans des circonstances particulières (Utnapishtim et sa femme sont les seuls survivants du déluge).Sur l'insistance de Gilgamesh, Utnapishtim lui permet de tenter une épreuve qui montrera si il est capable d'accéder à l'immortalité : ne pas dormir sept jours durant. Bien évidemment, Gilgamesh n'y parvient pas.[on notera que le sommeil et la mort sont très souvent associé dans la culture proche-orientale ; ainsi si Gilgamesh ne peut triompher du sommeil, quelle chance aura-t-il devant la mort elle-même?]Mais Utnapishtim lui accorde un "prix de consolation" : il lui indique l'emplacement d'une plante qui permet de retrouver la jeunesse (et qui se trouve au fond de l'océan!). Gilgamesh l'obtient, puis repart vers sa ville d'origine. Malheureusement pour lui, il ne veut pas employer cette plante tout de suite, mais d'abord la tester sur un vieillard avant d'en profiter lui-même. Mal lui en prend! Alors qu'il se baigne lors d'une halte, un serpent -attiré par l'odeur - dévore la plante, rejette sa peau et s'en va.Gilgamesh ne peut que constater les dégâts et rentrer dans sa ville. Il se consolera en admirant les murs de la cité qu'il a édifié lui-même et qui témoigneront à la postérité de son existence.2 remarques :a) l'épopée de Gilgamesh est marquée par l'idée que les dieux détiennent l'immortalité pour eux seuls. Et le seul homme (Utnapishtim) qui en a bénéficié se retrouve comme par hasard confiné au bout du monde, hors de toute civilisation.
Deux notions se retrouvent : l'immortalité et le rajeunissement. Mais aucune d'entre elles ne comporte la notion d'un passage à travers la mort.(on notera que la mort ne signifie pas le néant compleet, mais le passage à une existence beaucoup plus plate et statique dans le monde d'En-bas sans espoir d'amélioration).2) Harry Potter . Hé oui! Cette fois-ci pas besoin de résumé je pense 8) . Vous l'aurez peut-être remarqué, c'est un livre parfaitement sécularisé qui ne contient jamais de référence à Dieu (mais on y fête Noël!). Et c'est Voldemort qui recherche l'immortalité comme en témoignent ses propos à la fin du livre 4. Et le livre 5 semble donner quelques informations supplémentaires sur la conception de JKR sur la compréhension et la signification de la mort (mais je ne fournirai pas de spoilers...
)On notera surtout que, dans cette histoire, la recherche de l'immortalité est le fait du "méchant" alors que ce n'est pas le cas dans l'épopée de Gilgamesh. Voilà ; c'était pour montrer que les notions de mort, d'immortalité ou de résurrection sont employés différemment selon les intentions de l'auteur et le message qu'il veut faire passer. On s'en serait bien évidemment douté, mais j'avais envie de mettre un peu les choses au point, après avoir entendu parler de Gemmel ou de Moroock dont je n'y connais absolument rien
. J'espère qu'on me pardonnera la longueur de ce mail et l'étalage de culture qui y est corollaire, mais j'aurai au moins essayé!!!!




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Pour ma part, je ne connais pas l'épopé de Gilgamesh, mais aimerait bien savoir pourquoi il recherche l'immortalité. Nous retombons ainsi sur le début du sujet, l'immortalité est-elle une bonne chose ou une mauvaise. Je pense que pour Gilgamesh cela doit etre considéré comme une bonne chosepuisque c'est un DON des dieux, ce qui devrait donc etre bénéfique.Quant à la recherche de l'immortalité par le grand méchant, je trouve cela assez classiqueet même enfantin puisque un grand méchant qui veut tuer tout le monde et surtout le grand gentil ne peut pas etre immortels car il aurait la victoire assuré. Sauf si il y a un moyen vachement dure pour tuer l'immortel ( laisser moi rire ) ce qui est assez risible car il y a un probleme dans l'énnocé. Et dans le cas d'Harry potter, je vois assez mal Voldemort vainqueur à la fin, je me trompes peut etre mais ca me parait fort peu probable.
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- Si il recherche l'immortalité, c'est à cause de la mort de son ami Enkidu qui le place devant sa propre mort qu'il voudrait éviter. c'est aussi simple que çaPour ma part, je ne connais pas l'épopé de Gilgamesh, mais aimerait bien savoir pourquoi il recherche l'immortalité. Nous retombons ainsi sur le début du sujet, l'immortalité est-elle une bonne chose ou une mauvaise. Je pense que pour Gilgamesh cela doit etre considéré comme une bonne chosepuisque c'est un DON des dieux, ce qui devrait donc etre bénéfique

- OK. c'est très classique, c'est clair! Mais l'intérêt de cette recherche d'immortalité réside à mon avis plus dans le désir du méchant que dans sa réalisation! Ainsi la recherche de l'immortalité par un méchant est probablement lié au désir de s'arracher à la généalogie familiale (ne pas avoir d'enfant, ne plus avoir d'attaches avec ses parents) afin de pouvoir se suffire à lui-même.Bonne nuit et à bientôt!Quant à la recherche de l'immortalité par le grand méchant, je trouve cela assez classiqueet même enfantin puisque un grand méchant qui veut tuer tout le monde et surtout le grand gentil ne peut pas etre immortels car il aurait la victoire assuré. Sauf si il y a un moyen vachement dure pour tuer l'immortel ( laisser moi rire ) ce qui est assez risible car il y a un probleme dans l'énnocé. Et dans le cas d'Harry potter, je vois assez mal Voldemort vainqueur à la fin, je me trompes peut etre mais ca me parait fort peu probable.
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je reste sur l'idée que l'éternité peut etre un bienfait mais l'immortalité est un fardeau.cela dit les seuls cas que je connaisse où l'immortalité devient positive viennent dans le cas de changement de corps, notamment une légende scandinave : à la fin de laquelle la jeune fille délaissée s'était transformée en rivière à force de pleurer. Et le jeune homme pour qui elle se languissait qui évidemment ne se rend compte qu'il l'aime qu'aprés l'avoir perdu se transforme alors en saule pleureur, les racines baignant dans sa bien-aiméeen fait pour bien illustrer tout le problème représentant l'immortalité pour une conception humaine je trouve cette citation parfaite :
par contre je sais plus qui en ai l'auteur, si par hasard quelqu'un connait...si vous étiez immortels, comment organiseriez-vous vos journées?
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Et voila que ce sujet se transforme en concours de citation
.

je ne suis pas sur qu'on puisse parler de vie éternelle quand on se transforme en ruisseau puisqu'on perd àalors la conscience de soi. A moins que ce soit un ruisseau qui pense, ce qui me semble étrange.à la fin de laquelle la jeune fille délaissée s'était transformée en rivière à force de pleurer
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Enfin qu'est-ce que l'immortalité en fin de compte, ce n'est que le fait de vivre eternellement d'accord.Mais on peut quand meme etre immortel tout en étant mort.En effet on peut considerer que l'on est immortel si les actions que nous avons effectué lors de notre vie ont u un tel impact que l'on se souvient de nous eternellement.C'est ainsi que dans l'assassin royal les anciens sont immortels et toujours présents dans l'esprit des gens meme si l'on a oublié leurs formes et leurs pays. Ils sont imortels meme si plus jamais personne ne les revois.Enfin est-on immortel si l'on se souvient de nous par nos actions mais non par notre humanité(c'est a dire notre forme, nos pensées,et...)?Je m'ecarte peut-etre un peu du sujet ici.
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En fait, je pense que cela dépend vraiment de l'immortalité.Si, par exemple, comme dans Higlander, on peut mourir à peu prés quand on le souhaite, à ce moment je pense que cela doit être vraiment intéressant. On peut faire tout ce que l'on veut et dès qu'on en a marre, on arrete, on ce suicide et c'est finit.Par contre, si il y a impossibilité de mourir, alors là, au bout d'un certain temps, cela doit commencer à devenir vraiment infernal.
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Pourquoi l'immortalité fascine-t-elle autant l'homme ? Parce qu'il ne supporte pas l'idée de mourir, de disparaître en tant qu'individu. Pourquoi ? Pour continuer à jouir de la vie. Ce désir nécessite donc implicitement de conserver une jeunesse éternelle. C'est tellement évident que tout le monde y pense sans qu'on ait besoin de le préciser. Finalement ce désir reste à mon avis très lié à l'aspect physique de la vie. Franchement, voudriez vous rester immortel mais sous forme d'un esprit désincarné, juste pour l'amour du savoir ? Pas moi !
Ce serait triste et même, quelque part, horrible (j'allais dire "inhumain" !
)Deuxième problème : les gens qu'on aime meurent. Ca aussi c'est intolérable, aussi bien vis à vis de soi même que d'eux. Solution ? Celle proposée par les religions : tout le monde (ou au moins les gentils ! :evil: ) a droit à la vie éternelle et les gens qui s'aiment se retrouveront pour toujours ! :-P Le problème semble résolu...Sauf que...les plaisirs charnels semblent rarement faire partie du menu des paradis (surtout chez les chrétiens) et perso je préfère mourir pour de bon que me faire chier en temps que pur esprit assimilé à un genre de grand machin cosmique, dans une extase mystique ! :roll: Et je pense que c'est le cas de beaucoup de monde, d'où la richesse de ce thème, notemment en fantasy...
Mais comme disait quelqu'un, d'un autre côté le sexe est intimement lié à l'instinct de reproduction et au sentiment de mortalité. Peut on alors avoir le beurre et l'argent du beurre ?Vivre éternellement jeune, jouir de tout ce que cette jeunesse peut apporter, voir toutes les personnes aimées dans le même cas...Et là pouf ! Surgit l'implacable ennemi, le plus terrifiant de tous : l'ennui :confus: Je pense que cet ennemi est invincible, il vient à bout de tout : les couples, la joie de vivre, la créativité, l'intelligence, la tolérance. Il s'oppose à la curiosité et au fait de pouvoir goûter chacune des petites choses de la vie. Est-ce tenable sur l'éternité ? Je ne crois pas... 




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Mais la curiosité a-t-elle vraiment une limite elle aussi ?Il s'oppose à la curiosité et au fait de pouvoir goûter chacune des petites choses de la vie. Est-ce tenable sur l'éternité ? Je ne crois pas...


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mais je crois que la curiosité est une chose qui s'entretient. Il faut avoir envie d'être curieux...au bout d'un certain temps, cette envie même ne peut-elle s'éroder ? :? Peut être suis-je pessimiste, et David Eddings optimiste...mais même Belgarath, dans 100 000 ans il en aura peut être assez vu... 

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Je ne suis pas sûre qu'on puisse "trop en voir" ou "assez en voir" étant donné que les choses ne sont pas figées, le monde évolue sans cesse.Par contre, je suis assez d'accord pour dire que la curiosité s'entretient même si elle est naturelle à la base, à notre échelle s'est plutôt facile (j'espère que je dirai la même chose dans 20 ans!
), mais sur 10 000 ans, je pense que ça doit demander un certain effort intellectuel de continuer à s'intéresser au choses comme avant, sans préjugé ou regard blasé.Thys

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Belle discussion, n'est-ce pas ? Je voudrais seulement revenir sur un point soulevé en page 1 ou 2, c'est la différence entre éternité et immortalité. Dieu étant éternel, on pourrait dire qu'il vit l'immortalité non plus sur une base linéaire comme nous (un début avec aucune fin), mais dans les deux directions (pas de début pas de fin). Or, le seul exercice de réfléchir à cela est difficile (voire impossible) pour nous qui avons nécessairement un début. On peut donc envisager que le rapport "au temps qui passe" doit être bien différent pour un être éternel ? hautement philosophique tout ça...Pour ce qui est de la Fantasy, il n'y a que bien peu d'êtres éternels. Je connais peu Tolkien qui semble avoir réfléchit profondément à beaucoup de choses, dont la cosmogonie de son monde, mais la plupart des auteurs se contentent de faire évoluer des espèces de "Super Humains" parfois nés d'une puissance supérieure qui reste nébuleuse (comme le Chaos), parfois accédant au statut de dieu mineur et ainsi à l'immortalité comme dans Edding par exemple, par les largesses d'un dieu majeur.