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Une lecture septembre 2011... En anglais ! u_________uPauvre non-anglophones qui devront encore patienter des lustres ! Si j'aimais pas autant son bouquin, je m'énerverais sur le fait qu'il avait dit avoir tout écrit... Mais même avec beaucoup de problèmes, bizarrement il prend le temps de l'écriture d'un livre normal pour les corriger... Coïncidence ? =P

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Septembre 2011, cela fait encore un bon moment à attendre. :(Et encore pas mal de temps avant un troisième tome, j'imagine. Ce n'est pas comme si je manquais de lecture, mais j'espérais lire la suite plus rapidement.

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Après le merveilleux les Eveilleurs, on peut dire que j'ai de la chance puisque j'ai enchainé avec un nouveau coup de coeur !Quand je lis vos comparaisons avec HP je reste éberluée. J'ai beau être fana du monde crée par JRK je ne comprends pas comment, au delà des schémas généraux qui ont été relevé, vous pouvez comparer Harry, héros n'existant qu'à travers une panoplie d'excellents personnages secondaires, avec Kvothe :amoureux: La comparaison est possible mais c'est passer tellement à côté du caractère unique du Nom du vent ! Ils sont rares les héros qui possèdent une voix, qui ne soient pas simplement mots et papier mais que l'on entende murmurer leur histoire à l'oreille. Kvothe fait partie de ceux-là et sa voix est belle. Difficile de trouver quoi dire car j'ai tout aimé et ai parcouru le livre le coeur battant : les brusques retours à la "réalité" quand sa voix s'arrête, la délicatesse avec laquelle il décrit ses histoires d'amour et d'amitié, son humour, cette retenue et cette douleur sourde dans la manière de raconter sa vie, les multiples interrogations sur son futur/passé...Un passage qui, si cela était possible, m'a fait encore plus aimé Kvothe (c'est du total sans spoiler):p.549"Keth-Sehlan [son cheval] était rapide. Si rapide que le vent s'est engouffré dans les pans de ma cape, la faisant flotter derrière moi comme un drapeau. Bien qu'il me plaise d'afficher une allure si spectaculaire, je me suis vite lassé d'être à demi étranglé et me suis-je défait de la cape que j'ai fourré dans la fonte."Un grand moment de lecture.

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Yes ! Merci Miss, je suis contente de savoir que cela t'a plu et contente aussi de voir que tu n'es pas de ceux qui comparent les incomparables ;) (et :p à Albéric ;)) @ Plume : copine de BAL !!! :D

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Plutôt qu'avec Harry Potter, je trouve qu'il y a beaucoup plus de liens entre Le nom du vent et Terremer d'Ursula LeGuin. Kvothe me fait penser à Ged en beaucoup de points et l'importance des noms est similaire aussi. Par contre je préfère mille fois la façon d'écrire de Rothfuss où on se sent beaucoup plus impliqués !

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En fait, avec n'importe quel livre avec lequel on voudrait comparer Le Nom du vent, ce qui frappe, comme l'a dit Grim Harly, c'est combien Rothfuss sait d'avantage nous impliquer. L'histoire en elle même n'est pas formidablement originale mais la plume et le style sont tels qu'on entend parler Kvothe, qu'il devient une personne réelle pour laquelle on éprouve une immense empathie.

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Ca y est, fini et j'ai adoré !Un récit au ton doux-amer, comme je les aime. La description de Kvothe et son évolution au fil des pages est passionnante à suivre, et les retours au présent sont bien vus, tout comme le système de magie.Et la prédominance de la musique n'est pas pour me déplaire !:)Le canevas est très classique, à la "rise and fall", un peu comme dans l'AR de Hobb mais avec un traitement des personnages très différent;Là où le Fitz de Hobb est renfermé sur lui même, rongé par l'amertume et les regrets, Kvothe n'est pas (encore ?) parvenu à ce stade. Il est plus apaisé, plus positif mais au final tout aussi résigné,
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Vivement la suite !:)

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Aaah je suis contente que ça te plaise ;) (mais j'avais assez peu de doutes !) Par contre là
un peu comme dans l'AR de Hobb mais avec un traitement des personnages très différent;
je ne peux pas te suivre :rolleyes:y'a rien qui est "un peu" comme dans l'AR sauf le récit à la 1ère personne. Et Alma a raison Kvothe, c'est pas comparable. Comme Phèdre. Et comme Fitz pour ceux qui l'apprécient. Je dois dire que toute la partie
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m'a semblé particulièrement juste et "magique". Bizarrement cela m'a évoqué une ambiance
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avec une très grande justesse.
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Sensible comme toi à
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je dois dire que le passage où il
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(aucune idée de comment comment le traduire en français !!) est très fort émotionnellementEt voilà effectivement une suite que j'attends avec impatience (ce n'est pas fréquent, je trouve qu'il y a toujours plein de choses à lire entre deux tomes) parce que je sais que cette voix m'a marquée durablement et que je n'aurais pas de mal à me souvenir des détails. Le Nom du Vent contre la mémoire de poisson rouge, c'est radical :D

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y'a rien qui est "un peu" comme dans l'AR sauf le récit à la 1ère personne.
Ton réflexe de dénigrer tout ce qui touche à Hobb et l'AR devient un peu tout meutch là :) Je comprends tout à fait la parenté que l'on peut voir entre Le Nom du Vent et l'Assassin Royal et entre Kvothe et Fitz, en dehors de la narration à la première. Nos deux héros sont, à l'âge adulte, des personnages un peu blasés, qui ont décidé de se laisser vivre. Ils nous racontent tout les deux leur jeunesse, les douleurs, les drames, les amours et les joies qui ont forgé leur caractère, les ont fait devenir des héros pour ensuite s'isoler.Certes, l'ambiance des deux livres et très différentes, Kvothe n'est pas Fitz et Rothfuss n'est pas Hobb, mais on ne peut pas nier trouver quelques points communs entre les deux œuvres.

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John Doe a écrit :Le canevas est très classique, à la "rise and fall", un peu comme dans l'AR de Hobb mais avec un traitement des personnages très différent
Witch a écrit :y'a rien qui est "un peu" comme dans l'AR sauf le récit à la 1ère personne
Alors je maintiens que le canevas du récit est le même (mais j'aurais pu prendre beaucoup d'autres ouvrages/films pour comparer): les livres nous racontent tous deux l'histoire d'une ascension puis d'une chute.;)Je trouve d'ailleurs intéressant de comparer les différences de traitement des personnages par ces deux auteurs, à partir d'un postulat de départ voisin : - la poésie et le regard "positif" sur son passé pour Kvothe, (peut être aussi parce que Kvothe est un showman dans l'âme, qui comprend l'intérêt de rendre attrayante l'histoire)- le repli sur soi, l'amertume voire l'aigreur d'un Fitz (qui lui nous raconte son histoire sans se mettre en valeur, c'est le moins que l'on puisse dire ! et qui n'a pas le background social de Kvothe et l'art de se mettre en valeur dans le récit).Peut être faut il également y voir la différence temporelle entre le moment où le récit est raconté et le présent, puisque
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Le système du flashback, très largement employé ici, sert à renforcer la fascination du lecteur-spectateur qui observe sans pouvoir intervenir la manière avec laquelle les événements vont refermer leur étau sur le protagoniste.Bien sur, en fonction de la sensibilité de chacun, on peut remplacer dans ce que je viens de dire Kvothe par Rothfuss et Fitz par Hobb et y voir la différence de plume des deux auteurs;;), mais mon postulat est de comparer deux manières pour les personnages de présenter une histoire qui, à des mondes d'écart, présente à mon avis un schéma commun.:)

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La différence temporelle est même encore plus marquée que ça.
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Et bien cher Merwin je n'exprimais pas là une anti-Fitz attitude de base ;) :P mais bien pour moi l'idée qu'il n'y a rien de commun entre les deux romans. Si ce n'est le mode "Je" et je rajoute aussi comme je l'ai déjà dit que je ne considère pas cela suffisant pour comparer par exemple à HP pour citer une histoire de "croissance" ou à Tancrède pour citer un autre roman de "mémoires". Pour moi il n'y a pas seulement différence de caractère entre les deux personnages, il y a aussi une différence dans la façon de les situer dans leur univers. Ainsi ce que dit JD sur le positionnement show man/homme de l'ombre me semble tout à fait pertinent et suffisant pour qu'il n'y ait pas de "similitude" entre eux. C'est comme comparer le jeu de Gérard Philippe et celui de Louis Jouvet (oui parce que Pitt et Brody c'était trop facile :D) Donc en dehors du fait que ces deux là sont racontées par le protagoniste principal, il y a quand même beaucoup d'histoires qui décrivent l'évolution du personnage et son entrée dans le monde adulte sans que pour autant on les évoque systématiquement. Personne ne parle aussi régulièrement de Simon de l'Arcane des Épées par exemple et pourtant les informations que l'on a sur son passé et son enfance de garçon de cuisine sont suffisantes pour reconstruire son début de vie. Je ne suis pas "obsédée" par Fitz, j'ai juste le sentiment qu'il sert de "maitre étalon" à beaucoup de commentaires comparatifs et ça ne me parait pas justifié. Parce que justement, tout le monde n'aime pas (mais peu le disent) . J'aurais peut-être moins le "réflexe" de m'opposer à ce qu'il serve d'exemple si on ne le citait pas aussi souvent en exemple !! :PIl n'est pas forcément judicieux de fonctionner par comparaison, cela dit je le fais aussi parce que souvent c'est plus facile de parler aux références que possèdent les autres que de partir de rien. Donc si l'on ne doit comparer que les personnages pour moi Kvothe est plus un Hordeux qu'un Fitz. Un Hordeux solitaire certes mais un personnage en flamboyance pas un Mazarin.Et je crois que si quelqu'un avait comparé Azoth à Fitz, j'aurais compris même si le style d'écriture de Weeks fait que ses héros sont en permanence dans l'action donc assez peu dans l'introspection. Il me semble assez évident que le personnage qui se raconte est, de base, en mode un minimum introspectif, ou en tout cas en état de faire des confidences et de raconter sa vie, donc voilà le point commun entre K et F mais de mon point de vue, cela s'arrête là.La blessure de l'orphelin et les récits de l'enfance (y'a d'ailleurs un sujet là dessus il me semble) ne se mesurent pas qu'à l'aune d'un Assassin Royal voilà tout ce que je voulais dire. Maintenant en toute honnêteté si JD avait comparé Kvothe à Phèdre qui
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j'aurais trouvé cela tout aussi inapproprié mais moins gênant sans doute, je ne m'en cache pas :)
Alors je maintiens que le canevas du récit est le même (mais j'aurais pu prendre beaucoup d'autres ouvrages/films pour comparer): les livres nous racontent tous deux l'histoire d'une ascension puis d'une chute.
Il fallait parce que si ce n'est pas LE livre référence absolue pourquoi on en revient aussi souvent à Fitz et à HP en gros dés qu'il s'agit d'un petit garçon qui grandit sans sa maman. Je ne parle pas spécialement pour toi JD hein mais dans les débats en général. Toujours la question du maître étalon. Et pour le canevas je ne suis pas non plus d'accord j'ai plutôt vu
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pour Kvothe Alors que pour Fitz c'est
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N'ayant lu qu'un tome de Hobb et je n'ai donc pas les "références" nécessaires pour savoir combien de fois il s'est élevé pour rechuter par la suite mais ni leur destinée, ni leur conception de la vie, ni leur rôle ne me semblent comparables. Je n'ai pas de souvenir précis sur la situation de Fitz quand il raconte son histoire mais il me fait plus penser au Soze de Foveau qu'à Kvothe
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C'est peut-être ce qui m'a manqué dans l'AR : l'envie de savoir ce qui va lui arriver parce que
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? Mouais non parce que ça a marché pour Phèdre... hum disons que la technique de Rothfuss
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est aussi ce qui crée la différence mais là on sort du cadre de la simple comparaison de personnages et John a dit que c'était ça qu'il évoquait. J'ai sans doute mes marottes (j'aime pas l'AR, je ne considère pas Martin comme un génie novateur, je suis grande gouroute de Kushiel :P) mais ce n'est pas forcément moi qui les évoque en premier, on ne peut pas forcément m'en vouloir de réagir sur ces sujets quand on me les agite devant le nez :duel: Suis qu'une sorcière à sale caractère en même temps :lol:;)

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Je pense que les comparaisons fréquentes à Hobb pour les récits introspectifs ou à Martin (qu'il ne faut pas voir comme "génie novateur" justement, mais comme excellent conteur) pour les intrigues de cours viennent surtout du fait que ce sont des références qui parlent au plus grand nombre, vu que ce sont de vrais succès.Un peu comme les blurbs du genre "Harry Potter pour adultes", "Entre Raymond Chandler et Terry Pratchett", etc.Bon, je m'aperçois que je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter. Je me contenterais de quelques lieux communs alors, on m'excusera :)