Elbakin.net

Bon plan, c'est le genre de pavé difficile transportable qui ne peut que bénéficier d'une version électronique. Ceux qui avançaient l'argument du poids, vous n'avez plus d'excuses !

Pas d'amateurs sur Elbakin pour le chroniquer ? Quoi ca demande pas beaucoup de temps ! De mon côté j'ai entamé le "monstre", et moi qui ne suis pourtant pas un grand fan des retours à l'enfance je dois dire que c'est prenant, l'auteur parvient à mêler différentes dimensions qui font que le livre dépasse le seul cadre de l'imaginaire enfantin; tout l'intérêt du livre est de parvenir à cette alchimie entre les attentes/explorations de l'enfance et les préoccupations/réflexions philosophiques qui petit à petit s'invitent dans nos existences. C'est donc à la fois ambitieux et accessible. Certains ont rapproché ce roman du "Déchronologue" de Stéphane Beauverger, que j'avais fort apprécié, je n'en vois pas trop le lien à ce jour, sinon la piraterie, mais pour le moment l'auteur sait voguer en ces eaux avec intelligence et témérité.

Personnellement j'ai beaucoup lutté pour essayer d'aller au bout l'été dernier et sans succès. Y'a plein de bonne idée, c'est original et pas mal écrit mais par contre y'a des longueurs très très longuuuuuuuuuuuuuuuuues. Perso j'ai craqué et que pendant des dizaines de pages il ne se passe presque rien. Y'a aussi bcp de chose qui sont répété trop de fois dans le roman. Pour moi un roman qui aurait clairement gagné à être élagué. Ou alors je suis passé à coté du livre, ce qui est possible aussi.

ça fait presque 3 ans que je traîne à le chroniquer pour un autre site. Au point où j'en suis, il faudrait que je le relise, mais j'ai vraiment la flemme...En revanche, c'est un roman que j'ai adoré, mais qui est long. Très long. Même si très intéressant. C'est... foisonnant. Y en a dans tous les sens, et c'est parfois compliqué de comprendre qui parle et quand on est.Je crois que ce qui illustre le mieux ce roman, c'est le film Inception. Il y a tellement de narration dans la narration, d'histoires imbriquées les unes dans les autres, de niveaux de récit, que ça en devient déroutant, voire complètement labyrinthique.Pour autant, c'est un roman exceptionnel qui vaut le coup de s'y attarder. Ne serait-ce que parce que l'auteur a un style génial, une façon de poser les ambiances et raconter son histoire qui n'appartient qu'à lui. Et que moi, comme lecteur, j'adore qu'on me raconte une belle histoire.

Et enfin une chronique ! :arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/le ... rdent-4540

Je ne vais pas revenir en détail sur ce que j'ai indiqué dans ma chronique (c'est bien, lisez-le si vous avez du temps) mais j'en profite pour ajouter les liens vers quelques interviews de l'auteur.Interview actuSFInterview nouvel observateurInterview Sorbonne

^^Super :)Et je vois que le dernier message vient de moi. Et je ne peux que plussoyer ce que j'y disait.De même que je plussoie la critique. Merci K ! Je la trouve très juste. En dire plus serait gâcher le plaisir de la découverte.

Je plussoie aussi avec la chronique, merci de l'avoir faite. Je déplore que ce roman ne soit pas plus connu, lu et louangé.

C'est assez rare mais je n'ai pas reussi à terminer. C'est ambitieux, les récits sont prenants mais il y'a bcp trop de longueurs et de redite. Le bouquin pourrait faire largement 200/300 pages de moins. Enfin a mon avis.

en pause depuis quelques mois... mais la chronique m'invite à le terminer

En passant, l'auteur m'a signalé - puisque je l'ai prévenu de la chronique - qu'il avait publié sa première nouvelle, Le Fou de Dieu.

Dans les tranchées de Verdun, un jeune poilu s'évade en se découvrant une vocation d'écrivain, qu'il transpose sur les grandes orgues de Saint-Sulpice au moment où tout bascule autour de lui.

Cette nouvelle (d'un tout autre « genre ») est diffusée gratuitement(en ePub, Kindle et PDF, dont une version grands caractères) ; elle le sera d'ici quelques jours sur les plates-formes habituelles.http://jcmarguerite.com/litterature/le-fou-de-dieu/

Réaction à chaud vu que j'ai fini le roman cet après-midi :Une belle claque que ce roman, mais beaucoup de difficultés pour me finir. Sur la fin, j'ai cru que ça ne finirait plus (et pourtant, c’est un de mes moments favoris avec la partie et l'épilogue d'Anton). J'ai eu du mal à passer à changer de décor, de personnage et surtout de contexte en partie 2, mais plus on avançait et plus on se retrouvait face à des questionnements intéressants. L'Ivrogne m'a beaucoup manqué.J'ai adoré croire à ses histoires et c’est fou comment il était plus facile de le croire lui, que de croire à la réalité de la situation que vont vivre José, Blackjack et Nathalie en partie 2. Ce n’est pas du tout un manque de cohérence ou de réalisme, c’est juste que la situation est perçue par des yeux d'adulte, coincés entre deux âges ou très sournois.Un petit regret sur le personnage de Blackjack dont on connaît le rôle très vite, rien qu'à la façon dont il est présenté.

Et une nouvelle opération de l'auteur :https://touslire.wordpress.com/