Gillossen a écrit :Lu, beaucoup aimé, et chroniqué pour les Chroniques de l'Imaginaire. Je ne sais pas si je suis autorisée à mettre un lien vers ma chro, mais je le mettrai volontiers si je peux le faire.
Merci beaucoup ! :)C'est
celle-ci ?

Plus sérieusement, la règle tacite pour les forumeurs qui chroniquent "ailleurs" et voudraient partager leurs chroniques, c'est de ne pas se contenter de poster le lien mais d'au moins mettre les premières lignes de leur texte ou, "mieux", de partager leur sentiment général avant de proposer d'en consulter une "version longue".

Ouaip, merci pour le lien

, et pour ton commentaire sur Tweeter.C'est avec plaisir que je me plierai à la règle - tacite ou pas - en l'occurrence. Voici un extrait de ma chro :
Avec ce roman, l'auteur a réussi à créer un monde crédible, habité par des personnages cohérents, qui ont une vraie épaisseur. Bien sûr, on peut citer principalement "le colonel", Cérès Orkatz, alias la Salamandre, mais aussi Camellia ou évidemment Artemis Cortellan, dans les premiers rôles, mais les personnages secondaires sont tout aussi soignés, tels Jolyon ou Alario, par exemple. Il n'y a aucun manichéisme, et le personnage de Philomé Dolémont est particulièrement réussi, ce qui n'était pas si facile, avec son mélange si humain de faiblesse, de sensibilité, et de courage. Les différentes ambiances où se déroule le récit sont toutes bien documentées et décrites, qu'il s'agisse de la jungle ou des montagnes, avec leurs végétaux et les animaux qui y vivent.Bien sûr, il est inévitable de penser au Yucatan à propos de la Lune d'Or, et plus généralement à la conquête de l'Amérique du Sud par les Espagnols. Le prologue joue d'ailleurs sur les possibilités d'assimilation d'Orkatz à Cortès. Mais clairement, Camellia n'est pas La Malinche, et le roman se déroule dans un XIXe siècle alternatif, où ce sont des steamers qui font la traversée entre l'Ancien et le Nouveau Monde, et où les indigènes se révoltent contre le tracé d'une voie de chemin de fer. Ce décalage entre cette histoire et l'Histoire est suffisamment léger et suffisamment marqué à la fois pour être très plaisant et très réussi.[...]
Un autre petit bémol, que j'avais oublié en rédigeant ma chro, preuve que ça ne m'a pas dérangée à l'extrême, mais j'ai quand même trouvé dérangeantes les fautes qui émaillent le texte. Il n'y en a pas tant que ça, mais je les ai trouvées particulièrement gênantes : participe passé quand il faudrait un infinitif, mots qui manquent ou redoublés, etc... Mais je le reproche davantage à l'éditeur qu'à l'auteur

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