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Terminé ce matin et je me suis régalé, mention spéciale pour les persos, Cérès, Camellia, Cortellan et Philomé pour moi. Tous très travaillés, très humains et on s'attache à tous d'une manière ou d'une autre.Le cadre et l'univers sont tout aussi réussis, et le style complète le tout à merveille.Si une suite voit le jour, je serais de la partie :).

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Je me suis (enfin) procuré mon exemplaire pour ma part. Je l'attaque dès que j'ai fini ma lecture actuelle.
The age of kings is dead, and I have killed it

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Anarion a écrit :Si une suite voit le jour, je serais de la partie :).
Juste pour le re-préciser en haut de page, c'est toujours un one-shot. ;) Après, je ne vais pas vous mentir, j'espère bien revenir à cet univers, mais il n'y a pas de "suite cachée" validée d'avance. :)J'ai raconté l'histoire (complète) que je voulais raconter avec ce roman. Bonne lecture à celles et ceux qui sont encore dedans ! :)

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Lecture terminée !Mon impression est celle d'un roman qui fourmille de références, celles que l'on a voulu mettre dans les personnages et l'histoire mais aussi celles que peut posséder le lecteur, plus inconscientes, et qui viennent s'y superposer. Il en résulte une sorte de flou, où j'ai nourri en tant que lectrice, les descriptions de la Lune d'Or par beaucoup d'images de films comme Mission, Aguirre ou The Fountain, mais aussi par d'autres films notamment sur la guerre du Vietnam et autres, pour le ressenti donné.De fait, le rythme m'a paru difficile à appréhender : si les descriptions ne sont pas superflues et permettent ce travail de constructions visuelles y comprit avec des références données parfois clairement que ce soit pour les paysages ou bien la dynamique des personnages (
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), la manière de présenter la Péninsule et ses occupants, elle, perd un certain classicisme !Il est facile de s'approprier les personnages, d'être intrigué et de désirer les suivre. Présentés en étant démystifiés de toute aura de grandeur, leurs dialogues gagnent alors en importance puisque par eux, presque plus que par leurs actions, ils vont gagner la noblesse qui m'a été nécessaire à l'empathie. Mon seul problème a été finalement que mon intérêt se portait sur
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Une lecture intéressante, avec le tour de force de
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Lu, beaucoup aimé, et chroniqué pour les Chroniques de l'Imaginaire. Je ne sais pas si je suis autorisée à mettre un lien vers ma chro, mais je le mettrai volontiers si je peux le faire.

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Ça m'aura pris plus de temps que prévu mais me voilà enfin lancé dans L'Empire du Léopard.Je suis rentré avec une étonnante facilité dans le récit et avec seulement 100 pages au compteur, je me sens déjà assez proche de Cérès. Les personnages sont soignés, crédibles et les descriptions, sans être trop lourdes, de qualité. Vraiment, je me croirais presque aux côtés de Cérès (PS: L'humidificateur d'air qui tourne dans mon coin à lecture doit jouer un grand rôle dans ce sentiment de chaleur moite. PPS: L'humidificateur n'est pas fourni avec le livre).Sinon, erreur que j'ai relevé plusieurs fois: on ne donne pas du "Mon colonel" à une femme. C'est un détail. Qui ne nuit en rien au plaisir de lecture.

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Je connais très bien le milieu militaire, Erkekjetter. C'est pour cette raison que je peux t'affirmer que personne ne s'adressera jamais à une femme en disant "Mon colonel".Lorsqu'on s'adresse à une femme, c'est "Colonel". C'est tout simplement un contresens d'user de "Mon" lorsque l'on parle à une femme. Le "Mon" ne marque pas la possession mais est l'abréviation de "Monsieur".

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Je confirme, en tout cas pour l'armée française (je ne connais pas les usages dans les autres armées francophones, mais j'imagine que c'est la même chose)C'est d'ailleurs parce que "Mon colonel" est l’abréviation de "Monsieur le colonel" que le "Mon" prend toujours une majuscule, alors que le "colonel" n'en prend pas.

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Euh, je pense qu'erkekjetter faisait allusion à l'emploi de "colonel" et pas "colonelle", en tout cas, perso j'ai cru que c'était ça que tu soulignais au départ (mais là-dessus, ma source connait elle aussi très bien le milieu militaire). :)Pour le "mon colonel", on va dire que c'est une étourderie de ma part qui sera corrigée lors d'une réimpression (en plus, je viens de parcourir le fichier, c'est surtout concentré au début). Et puis après tout, on n'est pas dans notre monde, alors le "mon" pourrait très bien être un pronom possessif dans l'armée du Coronado. :p
Lu, beaucoup aimé, et chroniqué pour les Chroniques de l'Imaginaire. Je ne sais pas si je suis autorisée à mettre un lien vers ma chro, mais je le mettrai volontiers si je peux le faire.
Merci beaucoup ! :)C'est celle-ci ? ;) Plus sérieusement, la règle tacite pour les forumeurs qui chroniquent "ailleurs" et voudraient partager leurs chroniques, c'est de ne pas se contenter de poster le lien mais d'au moins mettre les premières lignes de leur texte ou, "mieux", de partager leur sentiment général avant de proposer d'en consulter une "version longue". :)

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Gillossen a écrit :Pour le "mon colonel", on va dire que c'est une étourderie de ma part qui sera corrigée lors d'une réimpression (en plus, je viens de parcourir le fichier, c'est surtout concentré au début). Et puis après tout, on n'est pas dans notre monde, alors le "mon" pourrait très bien être un pronom possessif dans l'armée du Coronado. :p
J'ai avancé d'une centaine de pages et n'ai effectivement pas retrouvé de "Mon colonel". Après, comme je le disais plus haut, c'est vraiment un détail sans grande importance ;) C'est la force de l'habitude qui m'a fait réagir plus qu'autre chose :pBref.Je prends beaucoup de plaisir à lire le bouquin. C'est toujours assez calme pour l'instant, ce qui n'est pas pour me déplaire : j'aime ces moments permettant de dévoiler petit à petit les personnages et leurs traits de caractère.Gros, très gros coup de cœur également pour
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Gillossen a écrit :
Lu, beaucoup aimé, et chroniqué pour les Chroniques de l'Imaginaire. Je ne sais pas si je suis autorisée à mettre un lien vers ma chro, mais je le mettrai volontiers si je peux le faire.
Merci beaucoup ! :)C'est celle-ci ? ;) Plus sérieusement, la règle tacite pour les forumeurs qui chroniquent "ailleurs" et voudraient partager leurs chroniques, c'est de ne pas se contenter de poster le lien mais d'au moins mettre les premières lignes de leur texte ou, "mieux", de partager leur sentiment général avant de proposer d'en consulter une "version longue". :)
Ouaip, merci pour le lien ;), et pour ton commentaire sur Tweeter.C'est avec plaisir que je me plierai à la règle - tacite ou pas - en l'occurrence. Voici un extrait de ma chro :
Avec ce roman, l'auteur a réussi à créer un monde crédible, habité par des personnages cohérents, qui ont une vraie épaisseur. Bien sûr, on peut citer principalement "le colonel", Cérès Orkatz, alias la Salamandre, mais aussi Camellia ou évidemment Artemis Cortellan, dans les premiers rôles, mais les personnages secondaires sont tout aussi soignés, tels Jolyon ou Alario, par exemple. Il n'y a aucun manichéisme, et le personnage de Philomé Dolémont est particulièrement réussi, ce qui n'était pas si facile, avec son mélange si humain de faiblesse, de sensibilité, et de courage. Les différentes ambiances où se déroule le récit sont toutes bien documentées et décrites, qu'il s'agisse de la jungle ou des montagnes, avec leurs végétaux et les animaux qui y vivent.Bien sûr, il est inévitable de penser au Yucatan à propos de la Lune d'Or, et plus généralement à la conquête de l'Amérique du Sud par les Espagnols. Le prologue joue d'ailleurs sur les possibilités d'assimilation d'Orkatz à Cortès. Mais clairement, Camellia n'est pas La Malinche, et le roman se déroule dans un XIXe siècle alternatif, où ce sont des steamers qui font la traversée entre l'Ancien et le Nouveau Monde, et où les indigènes se révoltent contre le tracé d'une voie de chemin de fer. Ce décalage entre cette histoire et l'Histoire est suffisamment léger et suffisamment marqué à la fois pour être très plaisant et très réussi.[...]
Un autre petit bémol, que j'avais oublié en rédigeant ma chro, preuve que ça ne m'a pas dérangée à l'extrême, mais j'ai quand même trouvé dérangeantes les fautes qui émaillent le texte. Il n'y en a pas tant que ça, mais je les ai trouvées particulièrement gênantes : participe passé quand il faudrait un infinitif, mots qui manquent ou redoublés, etc... Mais je le reproche davantage à l'éditeur qu'à l'auteur :P.

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Mmm, là quand même si tu as un exemple précis, je veux bien que tu me l'envoies par MP (après tout, ce n'est pas le sujet du sujet ^^) parce que bon, on va dire que je suis assez surpris. :) Je vais sans doute donner l'impression de bloquer là-dessus au lieu de retenir tout le positif, mais quand je vois le roman que je lis actuellement (allez, on va le dire, L'enfant de poussière justement), qui, pour le coup, compte son lot de mots "oubliés" et autres, ce que personne ou presque ne mentionne (je trouve), il faut que ça tombe sur moi. :ph34r:
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Merci. :)

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Pour une fois, je n'ai pas noté les pages :-(. Quand je lis un SP, je le fais, mais là j'ai décidé seulement après l'avoir fini de le chroniquer, sur un coup de tête, et du coup je n'avais rien préparé à ce propos. Quand je le relirai, je tâcherai de te faire une liste ;-).Et il y a des éditeurs que je boycotte carrément, j'ai eu les yeux trop griffés par leurs productions.

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Den a écrit :Très intéressante, cette interview! Si je n'avais pas déjà le bouquin, je courrais l'acheter!;)
C'est pas beau de se moquer. :pJ'avoue que tenter de répondre sans filet à toute une série de question un vendredi matin, bon... :sifflote:Et si jamais vous êtes dans le coin de Grenoble ce samedi après-midi, je serai en dédicace chez Omerveilles (à partir de 15h). :)

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Gillossen a écrit :
Den a écrit :Très intéressante, cette interview! Si je n'avais pas déjà le bouquin, je courrais l'acheter!;)
C'est pas beau de se moquer. :pJ'avoue que tenter de répondre sans filet à toute une série de question un vendredi matin, bon... :sifflote:Et si jamais vous êtes dans le coin de Grenoble ce samedi après-midi, je serai en dédicace chez Omerveilles (à partir de 15h). :)
JE ne me moquais pas! J'étais sincère! :)Je trouve que tu as bien défendu ton livre! ;)Et ça m'a donné envie de le lire. :)

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Grenouille_Bleue a écrit :Han tu verras il est trop cool Fred :D
Je confirme ! :)Bon, les amateurs du coin connaissent déjà l'adresse, mais si vous passez par Grenoble, n'hésitez pas à faire un tour à Omerveilles. :) Je n'en doutais pas une seconde, mais j'ai été très bien reçu. ;)
Je ne me moquais pas! J'étais sincère!
Pas de souci, j'étais en grande partie ironique. ;)