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J'ai apprécié le questionnement de L'homme qui mit fin à l'histoire. Cela a fait écho à pas mal de problématiques soulevées aussi bien durant mes études que dans le cadre de mon travail, concernant la différence entre histoire et mémoire, le problème des sources et l'impossibilité de discuter avec ces %*$¤ de négationnistes... J'ai apprécié la subtilité de l'écriture qui évite tout manichéisme avec le problème posé aux historiens de l'unicité et de l'invérifiabilité de chaque témoignage. Les évènements évoqués ne m'étaient qui plus est pas tous connus et ont éveillé mon intérêt. La narration est certes plus froide qu'à l'accoutumée mais il s'agit manifestement d'un choix délibéré. Une lecture intelligente.

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J'ai lu L'homme qui mit fin à l'Histoire et j'ai beaucoup aimé ! :)Ayant lu de nombreux commentaires ici et ailleurs sur internet de lecteurs déstabilisés par son aspect documentaire, j'étais un peu inquiète de ne pas accrocher en le commençant. Mais je n'ai eu aucun mal à m'y plonger et à ressentir de l'émotion, malgré ce côté froid. Peut-être que ça m'aurait gênée sur un long format, mais pour une novella, ça passait très bien ! J'ai trouvé cette forme originale et que ça convenait tout à fait au sujet : écho du manque d'empathie qui a permis les atrocités subies par les cobayes mais aussi du fait qu'ils soient devenus des espèces de symboles, une idée de martyrs dépersonnalisée, anonyme, plutôt que des individus tangibles qui ont souffert. L'Unité 731 est un pan de l'histoire dont je n'avais jamais entendu parler. Beaucoup des passages du livre ont été très durs à lire et m'ont laissé une boule dans la gorge. Liu évite le manichéisme tout en restant très engagé. Si on ne verse jamais dans le négationnisme, les voix de ceux qui doutent sont présentes dans le 'documentaire' (et on a envie de filer deux-trois baffes à ceux du micro-trottoir). L'intention des scientifiques est louable mais parfois maladroite : en privilégiant les voyageurs dans le temps qui ont un lien avec les événements, ils se coupent de points de vue plus analytiques, moins altérés par l'émotion, sans compter que cela détruit immanquablement ce qu'ils tentent de révéler.Une lecture qui fait réfléchir, pour sûr !Bref, ça a confirmé pour moi que Ken Liu était un auteur à acheter les yeux fermés. ^^

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Super questions, et superbes réponses ! Cela me donne encore plus envie de lire ses productions. J'ai bien aimé sa réponse sur les traducteurs/collaborateurs et sur l'impact du langage sur l'histoire.

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Pareil : un grand merci pour cette interview, où on découvre un peu plus un auteur très intriguant. C'est toujours intéressant d'avoir le pont de vue d'un auteur sur son travail, son écriture.

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Pour le plaisir de partager avec vous cette bonne nouvelle, La ménagerie de papier arrive en poche chez FolioSF le 5 octobre. En même temps qu'un certain, Éclat de Givre, d'Estelle Faye. :)Décidément !

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Super nouvelle ! :D Je l'avais acheté en grand format mais c'était pour offrir, je vais sûrement m'offrir à moi-même cette version poche ! (même si je viens de voir la couv' sur le site de folio et que je la trouve très moche).EDIT : d'ailleurs, quelqu'un a lu Le Regard qui est sorti récemment ? Je l'ai acheté mais pas encore entamé.

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No'wens a écrit :EDIT : d'ailleurs, quelqu'un a lu Le Regard qui est sorti récemment ? Je l'ai acheté mais pas encore entamé.
Oui, je l'ai lu.C'est nettement moins bon que L'homme qui mit fin à l'Histoire (un chef d'oeuvre il faut dire) mais c'est pas mal quand même. Par contre, l'intérêt n'est clairement pas d'être un polar mais une exploration sur l'utilité des émotions humaines.Au passage, couverture bien moche de Folio après une superbe couverture en GF. Encore une fois, la couverture VO enterre cette édition poche...

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Effectivement, la couverture Folio est assez décevante par rapport aux autres couvertures récentes de la collection. Je préfère largement l'illustration d'Aurélien Police pour la version GF chez Bélial'.

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Littlefinger a écrit :
No'wens a écrit :EDIT : d'ailleurs, quelqu'un a lu Le Regard qui est sorti récemment ? Je l'ai acheté mais pas encore entamé.
Oui, je l'ai lu.C'est nettement moins bon que L'homme qui mit fin à l'Histoire (un chef d'oeuvre il faut dire) mais c'est pas mal quand même. Par contre, l'intérêt n'est clairement pas d'être un polar mais une exploration sur l'utilité des émotions humaines.
Ah, ça ne me dérange pas, je ne suis pas plus polar que ça. ^^ De toute façon, c'est du Ken Liu, ça peut pas être mauvais !