Les méchants c'est tous ceux qui sont pas dans mon camp. En plus les méchants sont bêtes, ils croient que nous sommes les méchants alors que c'est eux ! ;)Juste pour être sûr : c'était une blague mon post précédent. Comme tu parviens à avoir l'air sérieux en toute circonstance, j'ai du mal à savoir si tu l'as mal pris ou nonForadan a écrit :C'est quoi un méchant ? Les elfes vu par les nains, les nains vus par les elfes, d'autres elfes vus par d'autres nains ?
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Ou comment passer sa vie à ne pas apprécier ce que l'on a en attendant en permanence un mieux hypothétique.Foradan a écrit :...que j'ai tendance à attendre non pas le bien, mais le mieux).(...)Je ne demande que le meilleur, j'en vois des bouts, juste assez pour faire regretter le reste.
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je comprends ce que tu veux dire Witch, mais ce n'est pas aussi facile
Je n'irai pas jusqu'à paraphraser le saugrenue Frederic Lefebvre et son "Le mieux est l'ami du bien" (véridique, son livre a au moins eu le mérite de faire rire) mais on peut tout de même légitimement dire qu'on aurait pu faire mieux, surtout au niveau du script (enlever Radagast et le remplacer par Galadriel, rendre moins inopinée le Conseil Blanc par exemple).Sinon, on ne peut pas non plus dire que les films de PJ sont du Picasso ou du Dali, ce n'est tout de même pas un chef d'oeuvre
Faire des montres molles avait un sens (le temps qui passe par exemple), un traineau de lièvre en a moins... 
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Euh Galadriel sur un traineau avec des lapins ? Même moi j'aurais trouvé ça too much :lol:Je plaisante mais comme je n'ai pas été gênée par Radagast et que j'étais contente de revoir Galadriel (et de constater que j'avais raison, elle ne drague pas Gandalf comme l'avaient sous-entendu quelques esprits chagrinsSylvadoc a écrit :je comprends ce que tu veux dire Witch, mais ce n'est pas aussi facileJe n'irai pas jusqu'à paraphraser le saugrenue Frederic Lefebvre et son "Le mieux est l'ami du bien" (véridique, son livre a au moins eu le mérite de faire rire) mais on peut tout de même légitimement dire qu'on aurait pu faire mieux, surtout au niveau du script (enlever Radagast et le remplacer par Galadriel, rendre moins inopinée le Conseil Blanc par exemple).
Hey mais je l'ai dit que je ne le considérais pas comme un génie et que ma comparaison avait ses limites.Sinon, on ne peut pas non plus dire que les films de PJ sont du Picasso ou du Dali, ce n'est tout de même pas un chef d'oeuvreFaire des montres molles avait un sens (le temps qui passe par exemple), un traineau de lièvre en a moins...
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Si le film n'est pas interdit aux moins de 12 ans, ce n'est pas la faute de Peter Jackson ou de la Warner.Anglin Turcam a écrit :J'ai emmené ma fille de 12 ans voir des têtes coupées des bras et des bides lacérés ?! Va-t-elle vouloir lire le Hobbit ?
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Je sais d'expérience que les films de P Jackson (en tout cas ceux que j'ai vu) gagnent à être revus.Nous savons tous que Le Hobbit (le film) emprunte les mêmes chemins initiaux que la Communauté de l'Anneau, alors que pour le livre, c'est l'inverse. Il y a donc des redites, incontournables. Or toute redite a pour réputation, tout aussi incontournable, de ne pas valoir l'original. Je dirai donc que le problème des redites est un élément central de la scénarisation du premier volet de cette nouvelle trilogie, et la question devient de savoir comment P Jackson s'en sort.On pourrait tout aussi bien inviter les spécialistes de Tolkien a explorer comment lui-même se sort du même écueil, par exemple, à travers l'étude comparative de l'invisibilité de l'anneau dans le Hobbit et dans la trilogie. Si on raisonne en se disant "Quoi, encore un anneau ? Feuque l'anneau, renouvelle-toi Totol !", eh bien tout simplement on déchire la première page du Seigneur des Anneaux et on préfère partir à la plage. J'en connais plus d'un qui sera reconnaissant au fâme JRR de n'avoir pas fait ce choix-là.Mais bon, puisque le sujet du fil est le film, revenons au film. C'est vrai que les redites y sont en nombre. Mais tout de même ! Dix ans se sont écoulés entre-temps, des pas de géant ont été accomplis sur le plan technique et P Jackson ne se prive pas de proposer à notre menu une sorte de medley de ses meilleurs moments. Doit-on vraiment s'en plaindre ?Par exemple, nous revoyons Frodon et Bilbo. Sont-ils indispensables à l'histoire ? Pas vraiment. Mais au fond, n'est-il pas plus important, finalement, de simplement les REVOIR, cette fois en 3D et en frame haute définition ? P Jackson sait bien qu'il ne peut pas remonter le temps et que Ian Holm en particulier ne pouvait pas rechausser ses pieds poilus dans ce retour en terre du milieu. On pourrait en dire autant d'Elijah Wood, qui ne peut plus vraiment être cet adolescent écarquillant les yeux en entendant siffler Gandalf. On pourrait même en dire autant, en fait, de tous les spectateurs de la trilogie, que voilà de retour au turbin dix ans plus tard, ne serait-ce que sur ce forum... C'est quand même assez dingue comme expérience sociale, si on se penche d'un peu plus près sur le dragon rouge qui sert d'en-tête à cette fantasy au quotidien...
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Sylvadoc : Je te suis pleinement sur le remplacement de Radagast par Galadriel. Son rôle étant seulement d'apporter une preuve du réveil de Dol Guldur, celui-ci peut parfaitement être tenu par l'elfe, d'autant que Galadriel est en veille active à Lorien et est l'une des rares à pouvoir s'opposer au pouvoir de Sauron.Oh et placer Fendeval à la place de Fondcombe me fait sentir moins seul.(C'était nécessaire de débloquer Milieuterrien ? Non parce que ses petites phrases mesquines, je trouve ça particulièrement déplorable...)
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Heu, non.Si la seule excuse pour insérer une scène avec le vieux Bilbo et Frodo, c'est que ça nous permet de les voir en 3D et en HFR, ben, perso, j'en vois pas trop l'utilité...Milieuterrien a écrit :Par exemple, nous revoyons Frodon et Bilbo. Sont-ils indispensables à l'histoire ? Pas vraiment. Mais au fond, n'est-il pas plus important, finalement, de simplement les REVOIR, cette fois en 3D et en frame haute définition ?
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Eternel problème que celui du film que l'on aurait voulu voir et qui n'est pas celui que l'on a sous les yeux, parce que justement c'est un autre qui l'a fait à SA convenance.Peter Jackson fait les films qu'il aimerait voir, en bon fan qu'il est.D'autres auraient fait un autre film, plus proche du livre.Si le hobbit joufflu ne s'y était pas collé, on attendrait le SDA ou le Hobbit encore des siècles, alors pour ma part, je dis MERCI monsieur Jackson: votre vision de ces œuvres me comble largement, malgré tout ce que personnellement j'aurais pu en faire (scènes en plus ou ne moins, personnages manquants...) si j'avais eu le talent pour cela (ce qui est loin d'être le cas) et en premier celui de convaincre les requins de la finance de payer pour que votre vision prenne vie.Du cinéma épique comme celui-là, c'est plus que rare.Faisons le compte des innombrables navets ou semi-navets que compte la Fantasy depuis des décennies et on prend vite la mesure de ce que les Kiwis ont réalisé...
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Pour revenir au Hobbit, je sais parfaitement ce que je n'aurais voulu pour rien au monde: un conte guimauve avec une flopée de nains multicolores et de gentillettes péripéties. Heureusement (à mon sens) que Jackson a tiré l'histoire vers le SDA comme Tolkien lui-même s'y était attelé par souci de cohérence entre ses deux œuvres.Dans le roman, la bataille finale des cinq armées est presque totalement éludée (Bilbo est assommé dès le début si je me souviens bien). Peut-on imaginer un seul instant que Jackson fasse de même? Le Hobbit KO et pas de bataille après neuf heures de montée en puissance dramatique, comme dans le SDA ?Évidemment non, sauf si on veut définitivement couler la trilogie...Adapter un livre au cinéma impose forcément des trahisons, ne serait-ce que parce que le cinéma est un art de l'image (et du son, merci Mr. H.SHORE!) et que ce qu'un auteur peut suggérer d'un seul mot, en restant dans le vague, le réalisateur lui doit le montrer et se débrouiller avec. D'où des choix forcément contestables.
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En même temps ce n’est pas spécialement « gore » comme scène. Quelque part, la scène ou Gollum tue le gobelin est peut-être plus « violente » alors qu’on ne voit pas vraiment grand chose. Ce qui fait justement qu’elle a plus d’impact.Foradan a écrit :Le gros Gobelin justement, Gandalf lui met un triple combo bâton dans l'oeil, slash horizontal au bedon et regard qui tue.Gillossen a écrit :Et je ne me souviens d'aucun "bide lacéré", sincèrement.
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Je vous donnerais ma critique détaillée demain.Je viens de sortir il y a une demi heure du ciné où je suis allé le voir avec mon épouse.Mais franchement, je en vois pas ce qu'on peut reprocher au film même s'il n'est pas parfait.Certains ont même dit qu'on pouvait couper 20 minutes au début du film.Je suis désolé, ce début assez long est indispensable, le Hobbit est un conte et au début on présente ce conte, certains voudraient directement rentrer dans l'action.PJ a fait avec le début du 1er Hobbit ce qu'il a fait avec la VL de la Communauté. La version ciné de la Communauté est baclée au début ce qui n'est pas le cas ici.Voilà, rdv demain pour ma critique.
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C'est amusant -ou presque-, les 20 premières minutes font partie de ce que j'ai aimé, probablement le même genre de remarque sur les livres qui sont trop long à démarrer.De toutes façons, les compteurs ne parleront que du nombre de spectateurs et de dollar, exactement la façon dont TF1 peut se vanter de 7 millions de spectateurs de Merlin.Tant mieux pour l'industrie du divertissement.J'ai mes critères de ce que j'ai envie de voir, comme chacun, et par ma culture, quand on va au concert, même si c'est affreux à dire, ce n'est pas tant le concert qu'on retient que LA faute au milieu du solo.(Je vais acheter des actions Warner tiens, ça sera un placement d'avenir).
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Non mais à lire Anglin - et ce n'est pas une critique, chacun a sa vision du film - on dirait qu'on avait droit à un gros plan sur les intestins qui jaillissent en 3D vers le spectateur. ;)J'ai vu le film il y a une semaine maintenant, mais je ne me souviens vraiment pas de ça.Foradan a écrit :Le gros Gobelin justement, Gandalf lui met un triple combo bâton dans l'oeil, slash horizontal au bedon et regard qui tue.Gillossen a écrit :Et je ne me souviens d'aucun "bide lacéré", sincèrement.
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Anglin Turcam a écrit :Je pense que nous aurions bien plus besoin d'une version plus édulcorée et respectueuse que de banaliser ce genre de scènes au cinéma. Normal ... Bof ... Quelques têtes coupées ... Un ado vient de tuer des gosses aux USA ... Y'a pas que les armes qui nous rendent malades.
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Je pense que c'est ce changement de paradigme qui fait hausser les tons, qui rends les critiques plus difficiles à construire, qui rends difficile de prendre du recul.La lecture d'un livre est un moment solitaire que l'on a souvent recherché (on vous impose rarement une lectureCian a écrit :Adapter un livre au cinéma impose forcément des trahisons, ne serait-ce que parce que le cinéma est un art de l'image (et du son, merci Mr. H.SHORE!) et que ce qu'un auteur peut suggérer d'un seul mot, en restant dans le vague, le réalisateur lui doit le montrer et se débrouiller avec. D'où des choix forcément contestables.