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Posté : sam. 3 sept. 2016 10:31
par Quick Ben
Unlimited a écrit :Conversation très intéressante. Pour info, je suis noir né en France de parents africains. De mon expérience, l'un des problèmes les plus prévalents dans la communauté africaine c'est le manque de curiosité dans les arts plus ... raffinés, comme la danse classique, le solfège, etc. Pour exemple, je me souviens que ma mère me me disait qu'on lui reprochait d'agir comme les blancs quand elle inscrivait ses enfants au cours de piano ... ce qui ne n'est pas surprenant.La pauvreté n'est pas physique, mais surtout mentale.Les africains n'ont pas nécessairement besoin de rôle model, mais de curiosité sur le monde qui l'entoure, et l'envie d'apporter sa pierre à l'édifice, plutôt que de se plaindre sur les autres races de le pas l'inclure dans son travail.Je suis mois même un aspirant écrivain en fantasy. Est-ce que j'ai des modèles noirs en fantasy? Non, pas vraiment, et ceux qui le sont ne sont pas ce que j’appellerais des auteurs populaires ( Genre Mme Rowling, etc.) mais qui ont gagné des prestigieux awards ( surtout aux états-unis)Que les noirs et les autres races commencent d'abord à trouver des solutions sur le rayonnement de leur culture et surtout de leur sagesse et avec le temps, ces problèmes disparaîtront d'eux-mêmes.
Et mec, t'es un troll ou t'es réel? WTF "manque de curiosité dans les arts plus...raffinés":boude:
Posté : sam. 3 sept. 2016 12:30
par Benedick
Et mec, t'es un troll ou t'es réel? WTF "manque de curiosité dans les arts plus...raffinés"boude
Je me permet d'essayer de dédramatiser: le terme "raffiné" faut l'entendre comme un habitus sociologique de classe par la classe aisé / dominante.
Unlimited a écrit :Pour exemple, je me souviens que ma mère me me disait qu'on lui reprochait d'agir comme les blancs quand elle inscrivait ses enfants au cours de piano ... ce qui ne n'est pas surprenant.
J'ai entendu la même chose quand j'étais gamin et que ma mère voulait que je fasse du solfège...Et bien d'autre choses que j'ai entendu...
Posté : sam. 3 sept. 2016 13:45
par Strannik
Remarque, si on regarde l'exemple du duo Black violin en musique :2 garçons noirs américains se sont fait connaître lors d'un concours télévisé avec leur duo musical où ils mélangent le son du violon avec le hip-hop :
https://www.youtube.com/watch?v=WYerKidQGccSachant qu'à la base l'apprentissage du violon leur a été imposé contre leur gré : L'un voulait faire du saxophone et a été inscrit dans la mauvaise classe, l'autre a été inscrit de force par sa mère.Le résultat vaut franchement le coup d'oreilles.
Posté : sam. 3 sept. 2016 14:25
par Quick Ben
Quand j'ai lu certaines bétises écrites sur ce sujet sensible dans ce forum, j'ai décidé de ne rien dire, car on est là avant tout pour le fun mais pour le coup l'intervention d'Unlimited est juste too much (je reste poli)... Lisez 'En finir avec Eddy Bellegueule' d'Edouard Louis... Problématique homosexuelle mise à part Il s'agit de personnes blanches qui ne comprennent pas l'un des leur qui s'intéresse à des choses différentes que celles voulues/ attendues par son milieu social. Le discours sur l'Africain ignare et geignard ressemble fortement à du Henri Gaino remixé... Moi aussi il m'est arrivé d'être pris à parti par d'autres blacks parce que j'avais un bouquin à la main, ou parce que je me fringuais pas de telle façon mais je me dis que j'ai à faire à des tocards ou des têtes de briques, je n'en fais pas une théorie générale bien foireuse pour autant. Il y a mille manières d'être quelle que soit notre origine...Bon je ne dis plus rien sur ce sujet.

Posté : sam. 3 sept. 2016 17:30
par Fabien Lyraud
Moi aussi il m'est arrivé d'être pris à parti par d'autres blacks parce que j'avais un bouquin à la main, ou parce que je me fringuais pas de telle façon mais je me dis que j'ai à faire à des tocards ou des têtes de briques, je n'en fais pas une théorie générale bien foireuse pour autant. Il y a mille manières d'être quelle que soit notre origine...Bon je ne dis plus rien sur ce sujet.tongue
Tu as le même problème quand tu es blanc issu de milieu ouvrier. Il suffit d'avoir réussi des études supérieures pour entendre les insultes de certains. Le problème n'est pas lié à la couleur de peau mais à l'origine sociale.Il est clair qu'il existe une double peine culturelle pour une partie des jeunes français issus de l'immigration. Non seulement ils sont marginalisé en tant qu'appartenant à une minorité ethnique mais ils appartiennent aux classes populaires et sont limités dans leur accès à la culture principalement à cause du rôle sociale que les institutions ( notamment l'école même si ça c'est amélioré) veut leur faire jouer. Sur le post d'Unlimited :Le manque de curiosité n'est pas le propre de la communauté noire. Dans la plupart des milieux ouvriers ou populaires ça se passe comme ça. Déjà la culture la plus médiatisé est celle de la bourgeoisie ( CF Boudieux) pas la culture populaire. La fantasy n'est pas spécialement médiatisée dans la grande presse et à peine plus dans PQR. Le manque de curiosité répond aussi au manque de médiatisation. S'il existait des ponts entre littératures de l'imaginaire et jeux vidéo comme il en a existé avec le milieu du JDR dans les années 90, il est clair que ça ouvrirait pas mal d'esprit.
Posté : dim. 4 sept. 2016 16:54
par Unlimited
Réponses intéressantes. Je vais préciser quelque peu ma pensée.Quand je parlais du manque de curiosité, je parlais d'une tendance, et non de la totalité. Nous avons des génies et des curieux d'origine africaine partout dans le monde ...Comme Mr. Lyraud l'a bien évoqué, l'un des facteurs les plus importants est la statut social. Pour info, J'ai vécu la majorité de ma vie dans la classe moyenne aisée, ce qui est extrêmement rare pour les noirs en général. Cela m'a permis d'avoir accès des choses et des opportunités que d'autres n’auraient pas eu, mais est-ce que je peux dire la même chose de mes parents? C'est la d'où provient mon commentaire sur le manque de curiosité. Mes parents ayant grandi au Cameroun n'avaient pas accès aux opportunités et aux inspirations que les français auraient eu à l'époque, contrairement à moi qui a grandi en France. Et quand on n'est pas exposé à certaines influences/ opportunités, on a moins de chance de pouvoir les transmettre à ses enfants.Heureusement, avec la mondialisation et internet, même des jeunes africains commencent à se réveiller, petit a petit. Cette nouvelle génération aura plus de chances de pouvoir influer l'esprit créatif de leurs enfants, qui pourront eux-mêmes apporter de nouvelles représentations. C'est pour ça que j'évoquais la responsabilité de nos peuples dans cette affaire plutôt que les occidentaux. On ne se rend pas compte ô combien beaucoup de problèmes sont liés à tant d'autres, et que la résolution de certains problèmes qui n'ont parfois aucun rapport peuvent influencer d'autres.Quand à Mr. Quick Ben, je ne cherche pas à faire des théories foireuses, je cherche, en tant que noir africain, à trouver des solutions aux maux de l’Afrique en tentant de rester le plus objectif possible sur nos forces et faiblesses. Je ne dis pas que l'africain est ignare par défaut, mais que l'ignorance a mené ce merveilleux continent à l'état où il est aujourd'hui. Il faut que l'on commence à être honnête sur les raisons de cette déchéance et commencer à faire à travail sur soi-même pour trouver des solutions.
Posté : dim. 4 sept. 2016 17:34
par Fabien Lyraud
Il faut que l'on commence à être honnête sur les raisons de cette déchéance et commencer à faire à travail sur soi-même pour trouver des solutions.
Ignorance largement entretenue par les anciennes puissances coloniales belges et françaises. Les Britanniques eux, ont créé des université dans leurs colonies pour former les élites indigènes. C'est aussi pour ça que les pays anglophones ont une longueur d'avance en matière de développement. Développement économique mais aussi culturel. C'est d'ailleurs dans l'Afrique anglophone que l'on prend conscience des dangers de la fuite des cerveaux et surtout de la nécessité d'avoir des intellectuels bien formés.C'est dans cette Afrique anglophone notamment au Ghana, au Nigéria, au Kenya, en Tanzanie et évidemment en Afrique du sud que l'on voit se développer une littérature de SF et de fantasy depuis quelques années. Il existe d'ailleurs une anthologie publiée il y a trois ou quatre ans qui rassemble des auteurs de SF africains, la plupart anglophones..
https://www.amazon.com/Afrosf-Science-F ... 8&qid=&sr=Il existe également une littérature SF et fantasy en Swahili.Geoff Ryman en a largement parlé dans son article sur la SF africaine sur Tor.com.
http://www.tor.com/2016/07/06/100-afric ... e-nairobi/
Posté : mar. 6 sept. 2016 14:48
par Unlimited
Totalement exact, Mr. Lyraud.Il y a bien sûr d'autres problèmes liés à la corruption, violation de droits humains, manque d'institutions, etc. mais c'est un autre sujet.Comme quoi tout est lié si l'on sait le remarquer.Merci pour les liens, ils sont très utiles.Entendre les balbutiements de la SF et Fantasy Africaine fait toujours plaisir à voir.
Posté : mer. 16 nov. 2016 21:23
par Strannik
Tiens, un peu d'eau au moulin :Cette page du
comics Spiderman a déclenché une polémique.En résumé, Le personnage de Miles, noir d'origine hispanique, n'apprécie pas d'être considéré comme le spiderman black. Le scénariste qui l'a rédigé est blanc. Le public blanc a apprécié cette page et l'a considéré comme une preuve que le comic était non raciste.Bizarrement, cela n'a pas été l'avis des noirs et des hispaniques : l'idée qu'un personnage doive oublier son identité pour complaire au public étant justement raciste.Exemple lu dans le
commentaire d'une autrice australienne de comic d'origine asiatique, sur la page de discussion d'une de ses pages.
Posté : jeu. 17 nov. 2016 11:28
par Foradan
Strannik a écrit :Tiens, un peu d'eau au moulin :Cette page du
comics Spiderman a déclenché une polémique.En résumé, Le personnage de Miles, noir d'origine hispanique, n'apprécie pas d'être considéré comme le spiderman black. Le scénariste qui l'a rédigé est blanc. Le public blanc a apprécié cette page et l'a considéré comme une preuve que le comic était non raciste.Bizarrement, cela n'a pas été l'avis des noirs et des hispaniques : l'idée qu'un personnage doive oublier son identité pour complaire au public étant justement raciste.
Mais, sa couleur de peau, son origine ethnique, son quartier, sa religion, ses préférences alimentaires et la marque de son dentifrice (entre autres), ça fait partie de son identité secrète non ? Sous le masque et dans le costume, il y a quelqu'un, mais avec le masque, c'est l'homme araignée.On a vu le black spiderman dans le 3° film de Raimi, et c'était un mix avec Venom.(c'est mon point de vue en n'étant ni noir, ni hispanique, ni spiderman).
Posté : jeu. 17 nov. 2016 12:57
par lambertine
Bête question :Est-ce qu'un livre de fantasy (plus ou moins light) écrit par un auteur africain sera considéré (par les éditeurs, mais aussi par le lectorat, africain ou pas) comme un livre de fantasy, ou comme de la "littérature (blanche, si j'ose dire) africaine ? SE considèrera-t-il lui-même comme un auteur de l' "imaginaire" ?
Posté : ven. 18 nov. 2016 09:35
par Asavar
Foradan a écrit :Strannik a écrit :Tiens, un peu d'eau au moulin :Cette page du
comics Spiderman a déclenché une polémique.En résumé, Le personnage de Miles, noir d'origine hispanique, n'apprécie pas d'être considéré comme le spiderman black. Le scénariste qui l'a rédigé est blanc. Le public blanc a apprécié cette page et l'a considéré comme une preuve que le comic était non raciste.Bizarrement, cela n'a pas été l'avis des noirs et des hispaniques : l'idée qu'un personnage doive oublier son identité pour complaire au public étant justement raciste.
Mais, sa couleur de peau, son origine ethnique, son quartier, sa religion, ses préférences alimentaires et la marque de son dentifrice (entre autres), ça fait partie de son identité secrète non ? Sous le masque et dans le costume, il y a quelqu'un, mais avec le masque, c'est l'homme araignée.On a vu le black spiderman dans le 3° film de Raimi, et c'était un mix avec Venom.(c'est mon point de vue en n'étant ni noir, ni hispanique, ni spiderman).
Alors là, parfaitement d'accord avec toi Foradan. A mon sens, le problème ne vient pas du lectorat mais de Marvel lui même. A force de vouloir faire du politiquement correct des bac à sable, ils font juste n'importe quoi. Là preuve en est ici. L'argument premier pour vendre Mike Morales/Spider-man était ses origines ethniques. Alors c'est très bien de vouloir faire apparaître plus de diversités ethniques au sein de ses héros, mais réutiliser des héros déjà existant et les faire changer de couleurs et/ou de sexes (Thor, Captain America, Iron Man, Hulk et Spider-man sont les cas les plus flagrants) autant inventer de nouveaux personnages.Ce que fait Marvel c'est misé sur un nom pré-existant pour faire du fric, pas étonnant qu'on se retrouve avec ce genre de polémique ensuite.
lambertine a écrit :Bête question :Est-ce qu'un livre de fantasy (plus ou moins light) écrit par un auteur africain sera considéré (par les éditeurs, mais aussi par le lectorat, africain ou pas) comme un livre de fantasy, ou comme de la "littérature (blanche, si j'ose dire) africaine ? SE considèrera-t-il lui-même comme un auteur de l' "imaginaire" ?
Très bonne question. Selon ce que je vois dans la librairie ou je bosse, les auteurs africains sont la majorité du temps classé dans ce qu'on appelle la littérature blanche (qui représente toute la littérature non affilié à un genre).Même si il y a des touches plus oniriques et/ou de fantasy à l'intérieur.C'est un peu le même cas de figure que la littérature d’Amérique du Sud. Les écrits de ses deux continents sont très marqués par l'onirisme et l'imaginaire à tel point que des auteurs, ne se considérant pas comme des auteurs de Fantasy mais puisant dans les traditions de leurs pays d'origines, écrivent des oeuvres que l'on peut très bien classés en Fantasy.Après, de la Fantasy se déroulant en Afrique, il y en a mais pas forcément écrit par un Africain mais par un auteur noir (Comme "Imaro" de Charles R. Saudners ou "Qui a peur de la mort ?" de Nnedi Okorafor par exemple, tous les deux Afro-américains).Après, ce que je dis ne fais pas loi, je parle juste de ce que je vois en librairie.
Posté : ven. 18 nov. 2016 19:29
par Gillossen
J'imagine aussi que l'auteur a son mot à dire à ce sujet et que si lui pense que ce qu'il a écrit se range en fantasy, on l'écoutera, non ?

Posté : sam. 19 nov. 2016 12:11
par Asavar
Oui et non. Je pense que l'avis de l'auteur est certes écouté mais que le choix de l'étiquette reste à l'éditeur.Le choix de l'auteur se fait plus au niveau de l'envoi du manuscrit. Son choix sera plus de savoir à quelle maison d'édition envoyer son manuscrit s'il pense que l'histoire racontée dépend d'un genre littéraire.S'il envoie un roman aux Editions de Minuit par exemple (éditeur de littérature blanche par excellence), même s'il pense que c'est de la Fantasy, le texte se retrouvera dans le rayon de littérature blanche et non en SFFF.Un exemple qui me viens serait "Au piano" de Jean Echnoz publié en 2003 aux éditions de Minuit justement. Le livre se retrouve en littérature blanche alors que c'est
► Afficher le texte
clairement du fantastique vu que son personnage principal est un fantôme.
Posté : lun. 21 nov. 2016 18:26
par Gillossen
Là du coup, ça dépend aussi de l'éditeur visé par l'auteur alors.

Posté : mar. 22 nov. 2016 02:47
par Mangesonge
Je me demande d'ailleurs s'il n'existerait pas une sorte de néocolonialisme culturel chez les maisons d'édition. Lorsqu'elles appréhendent un manuscrit ou une traduction d'Afrique ou d'Amérique du Sud, et qui ressort clairement de la littérature de genre, n'attribuent-elles pas le recours à l'imaginaire à une différence culturelle plutôt qu'à un choix délibéré des auteurs? En d'autres termes, un auteur argentin ou malien qui écrirait de la fantasy sera-t-il rangé dans la littérature blanche parce que "de toute manière, la littérature du Sud fait toujours appel à l'imaginaire"?Je peux me tromper, mais j'ai l'impression qu'il s'agit d'un biais culturel qui existe réellement.
Posté : mer. 23 nov. 2016 19:08
par Asavar
Bonne remarque.C'est vrai que j'ai rarement vu des auteurs sud-américains en fantasy. Autant en SF oui (Le cubain Yoss, le mexicain José LuisZàrate ou le plus français des chiliens - ou inversement - Jodorovsky) mais en Fantasy, à part Angélica Gorodischer (argentine) qui n'a jamais été traduite en français, je ne vois pas trop. D'ailleurs pour cette dernière, en Argentine elle vend plutôt bien. Il me semble même qu'elle a été traduite en anglais par Le Guin.Après pour l'Afrique, Lauren Beukes (Zoo city) elle était pas Sud Africaine ?Mais à part ça, je vois plus des auteurs africains en littérature "blanche" qu'autre chose c'est vrai.
Posté : mer. 23 nov. 2016 20:22
par Fabien Lyraud
D'ailleurs pour cette dernière, en Argentine elle vend plutôt bien. Il me semble même qu'elle a été traduite en anglais par Le Guin.
Il y a un sud Américain qui poste régulièrement sur Amazing Stories. Et d'après ce dont il parle, il semble qu'il y a de la fantasy à Cuba, en Bolivie, en Colombie... C'est simplement que ce n'est pas traduit chez nous.
Posté : ven. 25 nov. 2016 11:12
par Asavar
Fabien Lyraud a écrit :D'ailleurs pour cette dernière, en Argentine elle vend plutôt bien. Il me semble même qu'elle a été traduite en anglais par Le Guin.
Il y a un sud Américain qui poste régulièrement sur Amazing Stories. Et d'après ce dont il parle, il semble qu'il y a de la fantasy à Cuba, en Bolivie, en Colombie... C'est simplement que ce n'est pas traduit chez nous.
Je ne disais pas que ça n’existait pas, juste que l'on a rien en français effectivement et que, de ce que je connaissais, il n'y avait que Angélica Gorodischer

Posté : sam. 10 déc. 2016 18:26
par Fabien Lyraud
Asavar a écrit :Bonne remarque.C'est vrai que j'ai rarement vu des auteurs sud-américains en fantasy. Autant en SF oui (Le cubain Yoss, le mexicain José LuisZàrate ou le plus français des chiliens - ou inversement - Jodorovsky) mais en Fantasy, à part Angélica Gorodischer (argentine) qui n'a jamais été traduite en français, je ne vois pas trop. D'ailleurs pour cette dernière, en Argentine elle vend plutôt bien. Il me semble même qu'elle a été traduite en anglais par Le Guin.Après pour l'Afrique, Lauren Beukes (Zoo city) elle était pas Sud Africaine ?Mais à part ça, je vois plus des auteurs africains en littérature "blanche" qu'autre chose c'est vrai.
Une anthologie de fantasy bolivienne, en espagnol. Pour rajouter au fait que c'est terra incognita chez nous. Et d'un autre coté la SF et la fantasy en Amérique latine, ça a l'air dynamique.
http://amazingstoriesmag.com/2016/12/su ... o-impacto/