La transformation a été faite, c'est bon !Shinji ar Barzh,dimanche 11 janvier 2004, 12:28 a écrit :UP !Attention, Ce sujet doit être retransformé en sondage, merci de ne pas poster
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Le choix proposé est reducteur : s'il n'exister que deux narration : externe et interne, il existe pour la narration externe deux pts de vue : interne externe et omniscient : pour la narration interne, on a du Je, en gros, pour la narration externe avec un pt de vue interne, on a les pensées du personnages, mais souvent des descriptions plus detaillées qu'avec une narration interne, un point de vue externe, on voit les choses se dérouler sans connaitre les impressions des personnages, et avec un pt du vue omniscient, on sait tout sur tout et de tout le monde. Personnellement, je prefere soit la narration interne, type l'assassin royal, avec ses impressions détaillées, ses émotions, le monde vu exclusivement par ses yeux, ou sinon, j'aime bien la narration externe avec le point de vue interne qui permet, comme dit pluss haut, plus de descriptions, une variante de ce point de vue, est celle adoptée par Martin : le point de vue interne de plusieurs personnages... Sinon, on peut aimer aimer le point de vue externe pour une enquète : on nage grave, mais je n'aime jamais le pt de vue omniscient : on en sait trop, du moins, c'est mon... point de vue@+Gordianus
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J'ai voté "narration externe et omnisciente" même si c'est pas tout à fait ça. Comme le précise Gordianus, tout dépend du point de vue et donc je crois que je préfère le point de vue interne. Le point de vue omniscient est trop..."omniscient" justement
il ne nous laisse pas assez se poser de questions... J'aime mieux quand l'auteur nous fait partager les différents points de vue des personnages, ça permet de les voir sous un autre angle et de ne pas seulement s'identifier au héros.Enfin, "l'Assassin royal" et "Le cycle d'Ambre" qui font partie de mes oeuvres préférées sont écrites à la première personne.... Donc le type de narration importe peu, tant que l'histoire est captivante.... Mais bon, c'est vrai que le type de narration peut apporter un plus à l'oeuvre. Par exemple, je pense que ça aurait été interessant de connaitre les points de vue de toute la famille royale d'Ambre... 
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Perso j'ai un faible pour les récits à la première personne, car on est plus impliqué dans l'histoire, on peut s'identifier au personnage et en quelque sorte on "est" le héros du livre, aux travers de ses yeux. Mais bon, il y a des chefs-d'oeuvres dans les deux styles et au final seul le style de l'écrivain est réelement important...
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Ca dépend , je dis...Biens ur, les récits à la troisième personne sont plus agréable à lire, pas parce qu'ils sont forcément meilleurs, mais à mon humble avis d'amateur, beaucoup plus faciles à écrire.tandis que les récits à la première personne demandent plus "d'investissement" de la part de l'auteur, et sont souvent moins réussi, car trop difficiles d'accès, ou trop "potache".Bien sur, je préfère sur un point de vue qualitatif égal, un roman à la première personne, mais les bons romans de ce genre de narration sont assez difficile à trouver.
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J'ai voté blanc car pour moi l'important c'est la façon dont c'est écrit, mais j'avoue quadn même avoir eut un petit faible pour The Lightstone et son écriture à la première personne (d'ailleurs j'attend toujours avec impatience la critique du 3 de Gillo
même si il doit avoir autre chose à faire) car on se sent plus impliquer dans l'histoire et aussi parce que c'est moins "classique" on va dire.Mais l'écriture à la première personne à des limitescar bien qu'elle approfondisse les sentiments du narrateur, elle en "délaisse" un peu les autres et un seul pint de vue nous est offert. L'action elle aussi se consentre sur ce personnage.
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Ca dépend, c'est pas toujours agréable : par exemple, s'identifier à Fitz n'apporte pas que des agrémentsCorum Jhaelen Irsei :Perso j'ai un faible pour les récits à la première personne, car on est plus impliqué dans l'histoire, on peut s'identifier au personnage et en quelque sorte on "est" le héros du livre
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Je prefere un recit a la premiere personne ,c'est beaucoup plus immersif . Dans les cas extreme opposé on a la l'impression de se trouver dans un santa barbara (nooon je vise pas du tout le trone de fer
) . Mais il aurait été bon distingué la vue omnisciente generale , tel la roue du temps,et celle centré sur les personnage du recit et n'allant jamais divulgué les projet des "ennemis" comme le sda.
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Oui, comme le dit Saroumana (une version féminine de Saroumane ??
) dans la narration extérieure, il y a aussi des nuances:- Celle du narrateur extérieur omniscient qui sait ce qui se passe partout en même temps- Celle du narrateur extérieur qui suit les personnages en décrivant ce qui leur arrive mais qui "nihilscient" !!!
(qui ne sait rien d'autre que ce qui se passe autour de la scène qu'il suit.) (Au secours les experts en littérature, il doit y avoir un terme précis pour décrire cette position du narrateur !!
)Heu là, évidemment, je n'ai jamais assez observé ce genre de choses dans un roman Fantasy pour vous en donner des exemples !
(Mais ces disctinctions, souvenez-vous, vous les avez vu en cours de Français !
)(Enfin là, comme ça, il me semble que Harry Potter par exemple est bel et bien raconté à la 3ème personne mais que le savoir du lecteur se limite à celui de Harry, donc, narrateur extérieur, "nihilscient" !
- Alors que Dune, si ma mémoire ne me joue pas des tours est une narration extérieure et omnisciente.)Mais j'imagine que si en effet nous sommes d'accord pour dire qu'une narration à la 1ere personne nous rapproche plus du héro car nous partageons toutes ses pensées en vivant l'histoire par ses sens, on pourra dire qu'une narration extérieure, mais qui se limite au champs des héros, même en nous éloignant d'eux un peu, les gardera quand même assez proches de nous ; alors qu'un narrateur exterieur et omniscient mettra en fait une certaine forme de distance entre les personnages et nous.Disons que ces nuances de narration sont, pour moi en tout cas, plutôt liées à la proximité des héros que l'auteur veut créer ou non...
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Pareil que quelques autres : je ne peux pas choisir.
Les deux catégories de narration ont des avantages et des inconvéniants : suivre une narration à la première personne est délicieuse pour suivre un personnage, l'évolution de son point de vue, sa découverte de la situation ; mais la narration extérieurs permet de se pencher sur plusieurs personnages. Exemple local: dans les FAAB, si c'était à la première personne et que l'on ne voyait que Bellorophon faire le fanfaron, hé bien, ce serait... différent. Voir même pas pareil. Après, si on parlait des FAAS... ce ne serait pas pareil non plus... 
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C'est quand même super rare d'avoir des narrations omniscientes qui ne se limitent pas à un certains nombres de persos ou même à un seul...je ne crois pas avoir jamais lu un livre avec une vrai narration omnisciente, qui révèle tout, y compris les projets des ennemis...même dans un livre type Le trône de Fer où on a les points de vue de divers persos souvent opposés entre eux, jamais on a sous les yeux l'intégralité des données, on se limite toujours à un personnage, pire, un perso par chapitre, les points de vue ne sont jamais mélangés...C'est pourquoi je ne comprends pas très bien la distinction que vous faite...enfin, si, je la comprends dans l'absolu, mais dans la réalité je n'en vois pas trop l'exemple...
J'irai même plus loin, je trouve que chez pas mal d'auteurs la distinction entre les deux narrations (et cette fois je parle de omnisciente et à la première personne) n'est qu'une question de 1ère et de 3ème personne, sinon le contenu est le même...ex : Harry Potter, à part quelques ficelles de mise en scène et de rappel de faits, qu'est-ce qui empêchait l'auteur de l'écrire à la première personne?A mon avis ça serait revenu au même...Attention, ça n'est pas une critique, surtout pas, c'est juste une remarque.Et là vous allez me dire, oui mais bien sûr, c'est stupide d'avoir une "vrai" narration omnisciente, il n'y a aucun intérêt à tout savoir, et je suis d'accord, n'empêche qu'entre une narration omnisciente et une narration à la troisième personne qui ne parle que du point de vue d'un perso, il y a autant de différence qu'avec une narration à la première personne...je ne sais pas si je suis très claire.Sans aller dans les extrêmes, un exemple me vient à l'esprit en parlant de narration omnisciente, ce sont les extraits que j'ai lu de "Elbakin" où dans un même chapitre on passe des impressions d'un perso à celles d'un autre : ça c'est de l'omniscience!Thys
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Mais tout à fait !Thys,jeudi 15 janvier 2004, 09:35 a écrit :C'est quand même super rare d'avoir des narrations omniscientes qui ne se limitent pas à un certains nombres de persos ou même à un seul...
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Ah! si c'est des préquelles dont il était question, je suis d'accord avec toi...en tout cas Polgara et il me semble également Belgarath, donc les préquelles en résumé...
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Heu... Juste un truc, qu'on soit clair là-dessus :Un narrateur omniscient n'est pas une idée que nous venons d'inventer... C'est une notion de littérature !!!Candide,jeudi 15 janvier 2004, 20:15 a écrit :Personellement, je pense que la narration omnisciente à 100% n'existe pas, et je ne pense pas qu'il soit possible d'en voir un jour une esquisse, si ce n 'est dans le sil, mais c'est différent.
SOURCEAprès, évidemment, à chacun de dire ce qu'il préfère, mais mettons-nous d'abord d'accord sur les termes et leur définition !Le point de vue Définition : En narratologie, le point de vue du narrateur, ou focalisation, est un outil descriptif qui évalue à la distance du narrateur par rapport au récit. Autrement dit, cela permet de préciser les relations entre deux plans distincts, celui de la narration (qui inclut narrateur et lecteur implice dans l'acte de raconter), et celui du narré, ou le récit (l'univers représenté, le monde des personnages). - focalisation zéro : ou point de vue omniscient, quand le narrateur sait tout de ses personnages, et pénétre leurs pensées les plus intimes et leur inconscient. Dans le cas contraire, il y a restriction de champs : le narrateur a un point de vue situé, restreint, ou "focalisé" : - focalisation interne : le narrateur ne raconte que ce que sait, voit, ressent, un personnage donné. - focalisation externe : c'est le point de vue d'un observateur objectif, extérieur à la conscience des personnages, et qui ne fait que constater du dehors ce qui se passe Nature du point de vue : - type de connaissance : la "science " du narrateur est un indice de son degré d'omniscience ou des points aveugles de son champs de vision. Ainsi le psycho-récit, ou récit des pensées et émotions intimes d'un personnage relève d'une narration omnisciente (à ne pas confondre avec le monologue intérieur, qui est du discours à la permière personne et non du récit à la troisième personne). Dès que le récit est focalisé, il ya des zones d'ombres sur les pensées et les évênements extérieurs à la focalisation - Nature de la distance du narrateur : * Elle peut être morale et affective et s'exprimer à travers des jugements de valeur (tous les adjectifs et adverbes évaluatifs, les commentaires à la Balzac, etc). On est alors en présence d'un narrateur distancié par rapport à son récit et les personnages, mais cela ne préjuge pas du type de focalisation. * Elle peut être intellectuelle : le narrateur omniscient en sait plus que ses personnages, et comprend mieux les enjeux de l'histoire * Enfin, elle peut être spatiale et/ou temporelle (narrateur rapportant une histoire située dans le passé, et dont il connaît par exemple la fin) Notions complémentaires : -narrateur extradiégétique : il reste extérieur au récit (la diégèse, c'est le récit), et n'est pas représenté dans l'univers de la fiction -narrateur intradiégétique : le narrateur est aussi un personnage du récit, donc "interne" au récit. Exemple : dans un récit à la première personne du singulier, le narrateur est le personnage principal
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Mes souvenirs des cours de Français sont un peu lointains mais j'ai quand même l'impression que dans la plupart des romans, même s'ils sont écrits à la première personne, le narrateur est omniscient même s'il reste un peu plus en retrait que Balzac. Je n'ai lu qu'un seul roman de fantasy qui pourrait se classer dans le cadre du narrateur 100% objectif ou qui ne décrit effectivement que ce que voit et ressent un personnage , c'est le dernier magicien de Robin Hoob. Je n' ai pas aimé mais peut-être qu'en le relisant sous l'optique "nouveau roman" et en faisant l'effort de décriptage je vais finalement le trouver intéressant .L'opposition "écrit à la première personne" vs "narrateur omniscient" ne me parait pas justifiée.