En fait, c'est plus compliqué que ça : il faut rémunérer son traducteur 24 € le feuillet pour être éligible à la subvention accordée par le CNL. Ça implique aussi de répondre à un certain nombre de conditions, et le livre doit ensuite être sélectionné par le CNL, mais il y a une limite dans le nombre d'aides envoyées chaque année...

Tom Ward a écrit : sam. 12 juil. 2025 12:20 En fait, c'est plus compliqué que ça : il faut rémunérer son traducteur 24 € le feuillet pour être éligible à la subvention accordée par le CNL. Ça implique aussi de répondre à un certain nombre de conditions, et le livre doit ensuite être sélectionné par le CNL, mais il y a une limite dans le nombre d'aides envoyées chaque année...

Ah merci pour les explications Tom, je comprends mieux.

Tiens, puisque je vois qu'il y a des gens "calés" sur le sujet par ici, est-ce que quelqu'un pourrait donner des précisions sur cette histoire de "feuillet" ?

Parce que, matériellement, ce n'est pas possible d'obtenir une page de 25 lignes (ça oui) de 60 signes chacune. Même en acceptant la césure des mots, il existe des règles et ceux-ci ne seront pas coupés n'importe comment. Donc, on aura peut-être des lignes de 57 ou 58 signes et d'autres de 62 ou 63 signes. Ça me semble inévitable.

Est-ce que c'est juste une histoire de comptage (dans ce cas, on peut tenir compte d'une "moyenne") ou est-ce qu'il y a autre chose ?

60 signes, c'est une moyenne en effet. L'idée est de pouvoir calculer au plus juste la rémunération du traducteur ou de la traductrice (en fonction du nombre de feuillets donc).

En tant que traductrice technique, j'ai toujours été payée au mot. J'avoue que ça me semblerait infiniment plus précis et plus juste que les traducteurs littéraires le soient également, je n'ai jamais compris pourquoi ce n'était pas le cas...