Ah, non.
Et je ne joue pas sur des hardwares asthmatiques.
Re: Les jeux "of Mana" !
202Tu joues sur des hardwares sur lesquels tu peux faire griller des chamallows alors pouet pouet 
(Gillo a fait griller sa Xbox Series, ne me demandez pas pourquoi, il ne me l'a pas dit !)
(Gillo a fait griller sa Xbox Series, ne me demandez pas pourquoi, il ne me l'a pas dit !)
Re: Les jeux "of Mana" !
203Il ne m'aura fallu guère davantage que 23 jours et environ 26h de jeu pour voir la fin de Visions of Mana
J'aurai passé un bon moment dessus. Il ne s'agit pas d'un coup de coeur, mais après des années d'errance, la saga a enfin un titre qualitatif, très loin d'être parfait, mais avec suffisamment de bonne volonté pour ne pas avoir à rougir.
Ce qui est plutôt marquant, c'est que l'histoire aborde des thématiques plutôt matures, même si pour certaines elle ne va pas jusqu'au bout, du moins l'intrigue pose des questions sur le fonctionnement de cet univers qui demande régulièrement des sacrifices de jeunes personnes pour pouvoir fonctionner correctement.
Graphiquement, c'est souvent très beau et chatoyant, même si j'ai été plus marqué par les paysages que les modelisations de personnages que je trouve trop lisses (sans compter des chara-design complétement foirés, genre 2 des héros : Morley, l'homme-chat à l'horrible coupe de cheveux, et Julei, l'affreux Tom-pouce).
Au delà de ça, les design des différentes armures et vêtements qu'arborent les héros en fonction des différents éléments qu'on leur assigne est souvent très chouette à l'oeil et passe très bien durant les cut-scenes.
Le système de combat quand à lui est au mieux correct, au pire pas franchement enthousiasmant. On a deux boutons pour taper vite ou taper fort et un bouton pour dash/esquive. That's it. Aucun moyen de parer un coup.
Ce système n'est pas aidé par une difficulté pas franchement super bien dosée. En mode normal, j'ai roulé comme une moisonneuse batteuse sur 70% de l'aventure sans jamais mourir, avant de commencer à rencontrer un peu de difficulté avec certains boss.
Un truc très réussi pour le coup, c'est en revanche le système de classes qui repose sur les 8 éléments. Pour chaque élément attribué à un personnage, on a accès à des capacités, une manière de combattre et des sorts différents. Et mettre l'élément du feu sur tel ou tel personnage ne proposera pas du tout les mêmes capacités. Pour le coup ce système incite à tenter pas mal de combinaisons.
Un autre aspect que je regrette, c'est sa fin.
Sans être aussi catastrophique que celle de Legend of Mana (dont l'intro est aussi mémorable que sa fin est nulle), le dernier combat et tout l'a-côté sont relativement dénués de dramaturgie vraiment épique. Je ne dis pas que j'attends 57 transformations du boss final comme dans un FF7 Rebirth hein
. Mais je pense qu'à ce niveau un peu plus d'envolée aurait été de bon ton.
Parce que pour comparer, Secret of Mana possède (pour moi) un final vraiment épique à côté. Avec 16 bits et une traduction aux fraises, les derniers moments de SoM parvenaient à faire ressentir la gravité de l'instant que le jeu nous faisait vivre. On avait alors envie d'aller démonter le Demo Mana, bien qu'on se doute que ce n'était pas non plus la meilleure solution, et du coup on était un peu déchiré entre plusieurs sentiments opposés.
Dans VoM, le final consiste simplement à affronter le méchant.
Point.
On a pas cette impression d'être au bord du gouffre et que le dernier espoir de Mana, du monde, et globalement de tout ce qui existe est entre nos mains quoi. Il n'y a aucune grande envolée mélodique, rien de surprenant dans le mode de combat qui pourrait amener quelque chose d'original pour terminer (ce qu'Octopath Traveler 2 faisait quand à lui extrêmement bien). Bref, on combat le dernier boss comme on combat les autres boss du jeu, il est juste un poil plus long.
Au moins, la scène post-générique
Malgré cela, je reste sur une note positive concernant ce jeu. On sent qu'il tente des choses, dans sa narration, son système de classe très réussi (le meilleur de toute la saga), certaines musiques.
C'est ce qui fait que j'ai apprécié mon moment avec ce jeu.
C'est ce que j'en retiendrai.
J'aurai passé un bon moment dessus. Il ne s'agit pas d'un coup de coeur, mais après des années d'errance, la saga a enfin un titre qualitatif, très loin d'être parfait, mais avec suffisamment de bonne volonté pour ne pas avoir à rougir.
Ce qui est plutôt marquant, c'est que l'histoire aborde des thématiques plutôt matures, même si pour certaines elle ne va pas jusqu'au bout, du moins l'intrigue pose des questions sur le fonctionnement de cet univers qui demande régulièrement des sacrifices de jeunes personnes pour pouvoir fonctionner correctement.
Graphiquement, c'est souvent très beau et chatoyant, même si j'ai été plus marqué par les paysages que les modelisations de personnages que je trouve trop lisses (sans compter des chara-design complétement foirés, genre 2 des héros : Morley, l'homme-chat à l'horrible coupe de cheveux, et Julei, l'affreux Tom-pouce).
Au delà de ça, les design des différentes armures et vêtements qu'arborent les héros en fonction des différents éléments qu'on leur assigne est souvent très chouette à l'oeil et passe très bien durant les cut-scenes.
Le système de combat quand à lui est au mieux correct, au pire pas franchement enthousiasmant. On a deux boutons pour taper vite ou taper fort et un bouton pour dash/esquive. That's it. Aucun moyen de parer un coup.
Ce système n'est pas aidé par une difficulté pas franchement super bien dosée. En mode normal, j'ai roulé comme une moisonneuse batteuse sur 70% de l'aventure sans jamais mourir, avant de commencer à rencontrer un peu de difficulté avec certains boss.
Un truc très réussi pour le coup, c'est en revanche le système de classes qui repose sur les 8 éléments. Pour chaque élément attribué à un personnage, on a accès à des capacités, une manière de combattre et des sorts différents. Et mettre l'élément du feu sur tel ou tel personnage ne proposera pas du tout les mêmes capacités. Pour le coup ce système incite à tenter pas mal de combinaisons.
Un autre aspect que je regrette, c'est sa fin.
Sans être aussi catastrophique que celle de Legend of Mana (dont l'intro est aussi mémorable que sa fin est nulle), le dernier combat et tout l'a-côté sont relativement dénués de dramaturgie vraiment épique. Je ne dis pas que j'attends 57 transformations du boss final comme dans un FF7 Rebirth hein
. Mais je pense qu'à ce niveau un peu plus d'envolée aurait été de bon ton. Parce que pour comparer, Secret of Mana possède (pour moi) un final vraiment épique à côté. Avec 16 bits et une traduction aux fraises, les derniers moments de SoM parvenaient à faire ressentir la gravité de l'instant que le jeu nous faisait vivre. On avait alors envie d'aller démonter le Demo Mana, bien qu'on se doute que ce n'était pas non plus la meilleure solution, et du coup on était un peu déchiré entre plusieurs sentiments opposés.
Dans VoM, le final consiste simplement à affronter le méchant.
Point.
On a pas cette impression d'être au bord du gouffre et que le dernier espoir de Mana, du monde, et globalement de tout ce qui existe est entre nos mains quoi. Il n'y a aucune grande envolée mélodique, rien de surprenant dans le mode de combat qui pourrait amener quelque chose d'original pour terminer (ce qu'Octopath Traveler 2 faisait quand à lui extrêmement bien). Bref, on combat le dernier boss comme on combat les autres boss du jeu, il est juste un poil plus long.
Au moins, la scène post-générique
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C'est ce qui fait que j'ai apprécié mon moment avec ce jeu.
C'est ce que j'en retiendrai.
