Je viens de terminer "Le Changelin" et je confirme ce que dit Gillossen - c'est plus dans l'ambiance poisseuse que dans l'horreur pure. 
 
LaValle a un style vraiment unique qui te happe comme une bonne miche de pain tout juste sortie du four - impossible de résister jusqu'à la dernière page !
J'ai adoré comment il mélange le quotidien new-yorkais avec les éléments fantastiques. Ça me rappelle mes week-ends : le matin à la boulangerie du quartier pour les croissants, l'après-midi au parcours de golf où je m'imagine aussi combattre des créatures mystérieuses entre deux putts ratés. 
 
La façon dont il traite les relations familiales est tellement juste. Et cette ambiance de malaise qui monte progressivement... on se sent comme de la pâte à pain qui fermente lentement !
Si vous avez aimé "Les Esseulées", celui-ci pousse encore plus loin le curseur du bizarre, mais avec toujours cette écriture précise qui fait mouche. 
