61
Je viens de finir Warbreaker. Heureusement que je l'ai lu après The way of kings, sinon je ne suis pas sûre que j'aurais continué avec Sanderson. (J'ai découvert Sanderson avec Mistborn : sympathique, mais moyen. J'ai continué avec Ellantris : mouais, bof, des idées intéressantes mais c'est tout. Way of kings : wahou ! trop bien !)Alors, oui, il y a nettement pire. Mais j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire ou à m'intéresser aux personnages. Le système de magie est toujours aussi original, mais je n'ai pas réussi à adhérer. Peut-être trop abstrait pour moi, je ne sais pas.L'écriture et l'intrigue sont du même niveau qu'Ellantris, voire un cheveu au dessus, mais tout juste. J'ai là encore ressenti un manque de descriptions, et surtout le manque d'une atmosphère. Contrairement aux plaines brisées dans Way of kings, Hallendren n'a pas dépassé le stade de simples mots sur du papier, à mes yeux. J'ai trouvé le début particulièrement lent, et je n'ai commencé à ressentir un certain intérêt qu'à partir du chapitre 21, soit après le 1er tiers du livre à peu près
► Afficher le texte
. J'ai trouvé les personnages assez plats, voire tête-à-claques ( les deux princesses qui ne voient que dalle et qui au final sont plutôt spectatrices). Seuls Chanteflamme, Vasher et le Roi-Dieu m'ont semblé intéressants. Concernant la fin, j'ai vraiment trouvé qu'elle était mal géré. Rien dans le roman n'amenaient les révélations finales, qui arrivent comme un cheveu dans la soupe. Si le roman s'était inscrit dans un cycle, peut-être que Sanderson aurait pu amener un peu plus de vie et de profondeur dans son intrigue. Sinon, un détail qui m'a gênée, mais qui n'est dû à personne en particulier. J'ai trouvé les noms des dieux vraiment lourds. En cherchant un peu l'équivalence en VO, je les ai trouvés au contraire plutôt jolis, voire mélodieux. Mais ce type de noms n'est pas évident à traduire en français, donc bon. Après, je le redis, ça reste une lecture sympa. Mais c'est loin d'être un coup de coeur pour moi.

62
J'ai terminé Warbreaker il y a peu. Une bonne lecture, comme souvent avec Sanderson. Un système de magie et de religion/politique élaboré et original avec ses limites et ses règles comme d'habitude. Des personnages intéressants et attachants pour la plupart, surtout Chanteflamme et Vasher, puis les mercenaires qui m'ont dans une certaine mesure fait pensés aux Mr Croup et Mr Vandemar de Gaiman. J'ai bien aimé Siri perso côté personnages féminins, plus que Vivenna.Je n'avais pas spécialement relevé mais, suite à la lecture de vos commentaires, je suis d'accord pour dire qu'il y a petit déficit dans les descriptions de l'univers. On ne se sent pas pleinement emporté dans l'univers coloré que veut instaurer Sanderson. Après, ça ne m'a pas spécialement dérangé, je me fixais bien sur l'intrigue et les personnages.L'intrigue, elle est plutôt bonne mais les twists sont chaque fois des demi révélations car on les sent toutes arriver. Enfin, de mon côté je n'ai pas été surpris une seule fois en tout cas. C'est un peu dommage et si c'est élaboré, je n'ai pas trouvé la complexité que Sanderson voulait vraiment donner, je pense, à l'ouvrage. La faute aussi à une fin que vous avez déjà décrite, peu inspirée. L'auteur est assez bon pour créer le nœud de l'histoire avec chaque fil représentant un groupe de personnage et l'intrigue qu'il suit. Mais quand il tire le dernier lien, toutes les cordes tombent un peu à plat. :'(Une demi réussite donc pour moi. Une bonne lecture mais qui n'atteint pas les excellents Fils des Brumes et Archives de Roshar.

64
Mon premier Sanderson et ça a été une excellente découverte.Le début m'a certes semblé un peu long et on a régulièrement des passages plus lent dans ce livre, mais globalement je n'ai pas été déçue de ma lecture. Au début je trouvais ça un peu cliché, surtout Siri et Vivenna, puis j'ai commencé à apprécier Siri et fini par m'attacher à Vivenna aussi, certes pas autant qu'a Vasher, Chanteflamme ou Saignenuit mais globalement j'ai fini par apprécier tous les personnages, j'en ai même adoré certains. Quand à l'histoire bien qu'elle ait des moments de creux et une fin précipité je l'ai trouvé assez palpitante, je n'ai prévu presque aucun des twist je peux donc dire que j'ai été assez surprise et dans le bon sens du terme, de plus le monde développé par l'auteur (les différents pays, religions, le système de magie, ...etc) m'a énormément plu et je ne dirais pas non à l'idée de le retrouver un jour.

Re: Critique ! [Warbreaker - Brandon Sanderson]

69
Warbreaker fait peut-être partie des écrits de Sanderson qui m’ont le moins marqué, sans pour autant être une lecture qui m'ait laissée de marbre. J'imagine que mon attachement fut moins évident pour les personnages ou pour ce monde haut en couleurs, même si dans l'idée, ça reste du très bon !

Il faut dire aussi que j'ai mis un certain temps avant de rentrer dans l'histoire, je n'arrivais pas vraiment à plonger dans cette ville d'Hallendren où l'intrigue principale se déroule ; et les premières centaines de pages, si elles se lisent très bien, ne provoquaient pas chez moi une grande curiosité ! Pour autant, je sais qu'avec Sanderson, on finit toujours par être surpris et c'est ce qui est arrivé inévitablement. Il sait toujours manier l'intrigue pour nous faire croire exactement ce qui l'arrange afin de nous montrer la vérité quelques chapitres plus loin, nous laissant faire face plus d'une fois à l'inattendu.

Donc dans l'ensemble, j'ai aimé ce roman pour tout ce qu'il construit, pour ce qui nous amène à un tel dénouement, mais je dirais que le chemin en lui-même pour arriver jusque-là aura été bien moins prenant pour moi que d'habitude. Les sœurs Idriennes m'ont touché, j'ai aimé Chanteflamme et Vasher, mais je me suis sentie malgré tout plus en retrait de leur histoire que pour certains autres personnages du Cosmère. Je ne regrette pour autant pas la lecture et je suis contente d'avoir enfin découvert ce qui se cachait derrière Warbreaker ! ;)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin