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Bonne critique, Macros. Je suis en train de lire Neverwhere et c'est excellent. C'est un vrai bol d'air frais dans la fantasy qui se cantonne souvent aux clichés mondes médiévaux et intrigues à la cour. En partant d'un postulat simple mais génial (les habitants du monde d'en bas sont invisibles aux yeux des londonniens), Gaiman développe un univers étrange et fascinant qui a ses points d'ancrages dans le Londres réel, mais qui a aussi ses propres règles. La paire Croup et Vandemar est excellente. Ils sont à la fois ridicules et terrifiants. Et il ne faut pas oublier l'humour noir qui parsème le récit, comme un rappel que "De Bons présages" n'a pas été écrit que par Pratchett.

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Je suis d'accord aussi avec la critique.:) On découvre en même temps que le héros un monde "invisible" et surprenant. Les personnages sont originaux et attachants . Je l'ai lu juste après stardust et j'ai trouvé ces 2 livres excellents. Comme l'a dit Halbarad : "un vrai bol de fraîcheur !" :D

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J'ai enfin lu "de bons présages" et c'est génial!! Complètement délirant et hilarant. Je l'ai lu dans le train et je me marrais tout seul!:) J'ai acheté Neverwhere, je pense que je vais adorer!:)

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We figured that since American Gods has recently been released in paperback that it was now a good time to talk to Neil Gaiman. But where to begin? It is near impossible when talking to someone like Neil to not retread over things that he has spoken about a thousand times before. So, we decided to let him talk and in doing so, he sang us a song about TV shows and told how the Pulitzers can sometimes seem like the Special Olympics. Not only that, no, not by a long shot. We also discuss his future work with Marvel Comics, his thoughts on the Spider-Man and Lord of the Rings movies, and all the latest news on his many film projects, including Books of Magic, Death: High Cost of Living, Good Omens, and an adaptation of his new children's book, Coraline. If you've been looking for the conclusive Neil Gaiman interview, well, let us be so bold as to say that you've found it. Thanks to Lorraine Garland for helping set this up and be sure to check out Neil’s website at neilgaiman.com for information on his new children’s book Coraline.
La suite ici : www.slushfactory.com/feat...gaiman.php

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Quelle super interview !!! Alors comme ça, Gaiman a écrit un scénario pour Beowulf ! :eek: Je pense pas qu'il avait pensé à Lambert pour le rôle principal dans cette version... :lol: Merci Sylvadoc !

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c'était un feuilleton BBC à l'origine, c'est ça ? et vous savez si c'est trouvable ? (video, DVD... divx ?) diffusé en France ? Quand à Good Omens : Terry Gillian : +++ Johnny Depp : +++ et Christophe Lambert, il a eu du talent ? ou il a su masquer son absence de ?

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Tout est dans la critique de Macros, cf le lien plus haut :)
Cela ne devait être à l'origine qu'un scénario pour une série télé pour la BBC, mais Neil Gaiman a voulu aller plus loin et faire bien mieux que la série dont la réalisation l'a quelque peu déçu.
Pas sûre donc que la série vaille la peine d'être vue...

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J'ai fini ce livre il y a quelques jours et franchement, j'ai envie d'élever une statue à la personne qui m'a prêté ce bouquin! De bout en bout, ce n'est qu'un grand éclat de rire :rolleyes: Pour résumer pour ceux qui ne connaissent pas, l'Apocalypse se prépare avec la naissance de l'antéchrist,et les deux camps (le Paradis et l'Enfer) fourbissent leurs armes pour en découdre... enfin ! Qu'est-ce-qu'il y a de drôle ??? Juste un petit grain de sable dans l'éducation du p'tiot et un membre de chaque camp qui vit sur terre depuis tant d'années qu'ils la considèrent comme un Home Sweet Home... Les deux auteurs sont Pratchet et Gailman. C'est très enlevé, caustique à souhait et franchement, il y a des passages d'anthologie, dont un repas bien arrosé entre un ange et un démon ! A noter sur vos tablettes, si vous aimez rire en Fantasy !

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Réponse à chaud, sans relire tout le sujet (je suis sûr que j'ai dû réagir autrefois sur ezboard ...)Neverwhere est un de ces livres qui sont comme des petites fenêtres sur des univers immenses : le livre paraît court, anecdotique par rapport au "potentiel" du monde qu'il décrit. Pourtant, la frustration de ne pas avoir douze volume et toute une documentation façon "terre du milieu" ou autre participe aussi à la fascination qu'on éprouve pour ce "Londres d'en-dessous".A ne pas manquer, personnellement ça fait partie des livres que j'aime relire régulièrement.A noter, sur ce même thème du monde "d'en dessous", monde surnaturel où vivent les exclus, mais avec un traitement beaucoup plus dramatique, l'excellente BD US "Midnight Nation", parue en kiosque et en "Semic Book".Bref, Vive la fantasy urbaine, et aussi le recueil "Traverses" de Léa Silhol !!!

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Bon, à mon tour. ;)Je n'avais pas encore lu Neverwhere. Pour le site, c'était Macros qui s'était chargé de la critique, comme rappelé sur la première page du sujet. :)Eh bien, je n'ai pas été déçu en le lisant ce weekend. Ce fut l'affaire d'une après-midi, tant j'étais pris dans ma lecture. Le style de Gaiman, l'histoire, qui se dévoile par éclats, comme un miroir brisé, et encore toute une tripotée de personnages tous plus surprenants les uns que les autres... Vraiment, un très, très, bon moment, même si j'ai trouvé à certains passages que l'auteur n'avait pas tout à fait encore la maîtrise qu'on lui connait maintenant. :)

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Je l'ai lu il n'y a pas longtemps sur les conseilles insistants d'un ami. Malgré un a priori très négatif (le concept général me donnait des boutons) j'ai été charmé par ce livre. C'est complément irréaliste mais avec les mots de Gaiman on finit par y croire. J'étais bien obligé d'admettre que je trouvais ce livre génial. Ca m'apprendra à avoir des idées préconçus. :)

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neverwhere, c'est vraiment un grand choc littéraire.Un de ces grands livres, qui changent votre vision du genre, ou du moins transforment la définition que vous vous en faisiez...Certes, j'ai préféré Stardust, et plus récemment American gods, mais Neverwhere, c'est un peu un ovni, un livre qui passe sans jamais se démoder, sans jamais perdre de son interêt.Le style de gaiman est, je toruve, déjà bien affirmé - même si mieux après... - est j'ai adoré cette intrigue passionante, un peu hallucinée et parfois glauque, qui conjuge avec talent fantastique et littérature avec un grand L.

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Ah....Neverwhere.... Quel bon souvenir!2 raisons principales au fait que j'ai adoré ce livre: -déjà, l'idée de base : il existe un "Londres d'en dessous" invisible à ceux du "Londres d'au-dessus" qui correspond au Londres actuel. J'ai bcp aimé le fait qu'il y ait un lien avec notre monde, ça change des univers médiévaux et des personnages nobles. Ici le héros est un simple employé de bureau, ni beau, fort, riche, célèbre ou avec un quelconque pouvoir magique; bref un "monsieur tout le monde" qui pourrait fort bien être vous, moi, n'importe qui. L'univers créé est fascinant et les personnages originaux et attachants. Qui aurait pu imaginer qu'un tel univers se cachait dans les égoûts?!?-de plus, j'ai apprécié le fait que Neverwhere tienne en un seul et unique roman. (Faut dire que quand je l'ai lu, je venais de finir les 10volumes de La Belgariade et la Mallorée, alors forcément ça fait un choc..). Que Gaiman n'est pas cherché à développer son univers évite une quelconque lassitude et laisse aux lecteurs le soin de complêter cet univers envoûtant, et de rêver à son tour de descendre faire un tour dans les égoûts...Neverwhere est un livre qui se lit facilement, avec une histoire originale, des persos également originaux et attachants, et qui plus est bon marché. Que demander de plus?

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Bon, je suis en passe de finir ce roman, et comme tous ici, je le trouve très bon ! Le terme OVNI employé par Candide un peu plus haut définit tout à fait le sentiment que j'ai à sa lecture. Gaiman a un style rafraichissant dans le petit monde de la Fantasy, c'est sûr ! J'ai en particulier adoré l'humour à froid de Richard, le héros, perdu dans un monde qu'il ne comprend pas, mais reste "so british" :)
- Je suis Dame Porte, répondit Porte. Je suis la fille de Portico, de la Maison de l'Arche.- Je suis Chasseur. Je suis son garde du corps.- Richard Mayhew, fit Richard. Je suis trempé.
:pong: Après relecture du sujet, personne n'a abordé ce point me semble-t-il, alors j'aimerais avoir votre opinion. Ce roman me fait penser à Alice au Pays des merveilles dans le métro de Londres !Je m'explique (attention SPOILERS éventuels) :- le héros bascule dans un monde qui lui échappe en suivant un être échappé de ce monde (en gros Porte = Lapin Blanc)- le "nonsense" est présent tout au long du livre, en particulier sur les noms de lieux pour Gaiman- la présentation du Londres d'en bas par éclats, comme l'a souligné Gillo, provoque le même sentiment que les aventures sans lien réel d'Alice... du moins jusqu'à la rencontre avec Islington.- Le lien qui existe dans la visite des mondes des deux côtés : les stations de Métro de Londres d'un côté, la partie d'échecs de l'autre (Dans A travers le miroir cette fois.)- la "candeur" des deux héros- la sensation d'OVNI pour le livre, évoqué également dans le sujet d'AliceVoilà, j'ai du faire à peu près le tour. Alors pour vous , interprétation de ma part, ou inspiration réelle ?

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En tout cas c'est rare de voir un avis quasi-unanime sur un livre et aussi enthousiaste. De plus, l'histoire m'a l'air originale en plus d'être intéressante avec une pointe d'humour ( d'après la citation de Publivore). Donc... il faut que j'aille en librairie me renseigner plus avant sur ce livre somme toute étonnant. :)

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Voilà, j'ai du faire à peu près le tour. Alors pour vous , interprétation de ma part, ou inspiration réelle ?
Je pense que comparer les deux romans est un peu "ardu". En effet, dans ses romans, Gaiman ten d à s'éloigner de tous les clichés, tous les pontifs du genre, et chercher toujours l'originalité.Certes les deux romans sont semblables, comme tu l'as démontré toi même, mais je ne pense pas que ce soit, premièrement, volontaire, secondement véritablement proches.Même si certains éléments se retrouvent, ainsi qu'une construction identique ( à peu près), l'intention, le sens, le message, l'ambiance et l'athmosphère sont entièrement opposés, à mon avis.Maintenant, je me trompe peut être, mais si certains points peuvent interpeler, le roman dans son entité me semble assez éloigné d'Alice au pays des merveilles.Aussi tu as raison, ces deux romans sont de véritables ovni, et s'ils peuvent se ressembler pour certains, je préfère continuer de les considérer comme unique et incomparables... ;)