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Disponible sur Crunchyroll et ADN

https://www.crunchyroll.com/fr/burn-the-witch
https://www.animedigitalnetwork.fr/video/burn-the-witch


Le résumé proposé par Crunchyroll :


Historiquement, 72 % des décès à Londres sont liés aux dragons, des êtres fantastiques invisibles pour la majorité des gens. Malgré tout, certaines personnes leur ont tenu tête. Seuls les habitants de la partie cachée de Londres peuvent voir ces créatures. Mais parmi eux, à peine quelques rares élus deviennent des sorciers ou des sorcières, seuls êtres habilités à entrer en contact avec eux

"Where I Belong"

Burn the witch est l'adaptation animé de la mini-série en 4 chapitres de Tite Kubo parue dans le magazine de pré-publication Weekly Shonen Jump. Le même magazine qui a publié pendant 15 ans son précédent succès : Bleach. A l'origine, Burn the witch est un one-shot dont la popularité a engendré la mini-série, désormais considérée par le mangaka comme la première saison d'une future série.

Ce préambule éditorial Japonais fini, il est intéressant de voir que les Français ont droit à l'adaptation animée de la bande dessinée avant l'arrivée de cette dernière chez Glénat en Février 2021.

Ce qui n'est pas plus mal, étant donné l'état d'esprit majoritaire en France qui consiste à s'intéresser plus à l'animation Japonaise qu'à la bande dessinée Japonaise. Notamment pour les œuvres Jeunesses. Et ce quelque soit la génération ! De Goldorak à Demon Slayer. En passant par Bleach, qui doit susciter quelques souvenirs nostalgiques chez des personnes dont l'âge oscille entre la fin de la vingtaine et la fin de la trentaine.

Il n'y a pas de jugement de valeur, c'est un sujet à lui tout seul. Cependant, concernant Burn The Witch, il peut être clairement avancé que cette première "exposition animesque" est la meilleures chose qui puisse arriver à la dernière création de Tite Kubo.

"Style Before Substance"

Une analyse prétendument objective du talent de Tite Kubo amène toujours à cette constatation : il sait donner une présence à ses personnages. De sacrés poseurs. Quitte à s'enliser dans la multiplication de ces derniers pour entretenir l'attrait d'une série. Un reproche récurrent que peut subir Bleach

La Fantasy de Burn The Witch permet au style de Kubo d'être maximisé, que ce soit pour son Duo de sorcière, l'organisation de la société magique ou les créatures Dragonesques. Mettre en animation, c'est éviter le côté poussif d'une exposition et permettre de découvrir nos héroïnes et les règles de leur univers de manière simultanée et dynamique. Les enjeux ne sont pas suffisamment complexes pour se permettre un manque de rythme. De plus, le chara-design de Tite Kubo a toujours été magnifié par l'action et le mouvement. Ces personnages gagnent en identité et en style.

D'une manière générale, la direction technique de l'animation est de qualité supérieure. Elle rappelle l'époque des OAV (80'1-90's) où l'animation était l'essence de la narration. Ainsi, on a droit à des mouvement de caméra pour suivre l'action dans les moments d'importance. Le découpage est là pour faciliter les ruptures de ton entre humour et sérieux. Et non pas faire du "cache-misère". La caractère bien trempée de nos héroïnes bénéficient d'une belle expressivité et leur langage corporel s'adapte bien aux différentes situations, aux différentes interactions. Et à tout ce qu'un univers urbain magique peut offrir comme opportunité de mise en scène.

Quelques belles séquences concernant les dragons sont offertes lors du dernier épisode. D'une manière générale, la présence matérielle et la dimension mystique de ces créatures sont assez bien retranscrites, à la fois à l'écran et dans leur identité. C'est une belle idée de présenter ces créatures fantastiques autant comme des espèces vivantes que comme des contes de fées. Par rapport à l'audio, on remarquera surtout la qualité du doublage et le générique de fin. Pas vraiment les thèmes d'ambiance ou les effets sonores.

Les trois épisodes peuvent être considérés comme une sorte de moyen métrage divertissant. Satisfaisant en l'état. Mais il donne aussi l'impression d'avoir surtout affaire à un arc introductif bien huilé, voire lambda, en provenance du Weekly Shonen Jump.

Au final, public (surtout) attiré par l'animation et (toujours) sensible aux qualité qui ont fait le succès de Tite Kubo, n'hésitez pas à consacrer un peu moins de 60 minutes à cette mini-série.

5
Merci pour la chronique !

Je l'ai lu la semaine dernière et ça a été une grosse déception pour moi.
Je m'attendais à être emporté dans l'histoire, comme pour Bleach. Mais j'ai trouvé un récit brouillon, lent, très long que j'ai du lire en plusieurs fois tellement ça me tombait des mains. Donc vraiment déçu. Et dépité, pour le coup :|
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

6
Pour ma part, mon avis sera assez semblable à celui de Benedick, je pense que j'aurais même pu mettre un demi-point de plus, mais c'est peut-être par nostalgie de Bleach (j'avais vraiment aimé tout le premier arc) et parce que j'ai retrouvé un peu cette ambiance. Mais je suis d'accord, c'est également brouillon.