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101 par Gwendal
Elbakinien d'Or
Bienvenue à Estelle Faye donc :) J'ai tellement de retard que je vais mettre un moment avant de l'entendre.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

109 par Kik
Elbakinien d'Or
Mélanie Fazi a écrit :Et le dernier avec Laurent Genefort avant l'arrivée d'Estelle Faye !

C'est pour cela que ça se termine aussi tard cette année ?

Un grand merci à Laurent dont j'ai apprécié les interventions lors de ces trois années. :) Chacun avait son rôle et son ton propre dans l'équipe.

Je pense qu'on trouvera vite l'équilibre dans la nouvelle mouture. Même si on n'aura plus le point de vue d'un écrivain de SF dont l'approche peut parfois se montrer différente sur certains sujets.

110 par relax67
Vala
Ouarf! En écoutant Lionel Davoust raconter ses ateliers, je n'ai pas pu m'empêcher de l'imaginer en Clint Eastwood dans le Maître de Guerre.
Vous allez en baver les ptits gars!!
Ceci dit, c'est tentant. J'essaierais bien un de ces jours. Savez-vous quand et où auront lieu ses prochains ateliers?

Et un grand merci accompagné d'un grand bravo à l'immense érudition de Laurent Genefort.

112 par Temliw
Elbakinien d'Argent
J'ai découvert l'émission ya quelques mois. J'écoute surtout en fonction de mon intérêt (j'ai un peu décroché sur le dernier d'ailleurs, les ateliers ça marche pas trop pour moi :rolleyes: )

Mais franchement vous faites du super boulot, il y a toujours plein de réflexions intéressantes et j'ai hâte de découvrir la nouvelle mouture en octobre !

Comment choisissez-vous vos thèmes ?

113 par Mélanie Fazi
Maïa
Temliw a écrit :Comment choisissez-vous vos thèmes ?

On note tout ce qui nous passe par la tête, ce qui nous est suggéré, parfois un thème abordé ouvre sur un autre, et ainsi de suite, et au moment de préparer une séance d'enregistrement, on choisit parmi tout ça. N'hésitez pas, d'ailleurs, à nous en proposer ici.

115 par Tybalt
Elbakinien d'Or
Je joins mes remerciements pour Laurent Genefort à ceux des autres poditeurs : il apportait un savoir et des points de vue passionnants à l'émission, et je suis très heureux d'avoir eu l'occasion de découvrir l'auteur et ses livres par l'intermédiaire de ce podcast :)

Mais je me réjouis de l'arrivée d'Estelle Faye, une écrivaine que je n'ai pas encore lue mais dont les livres m'intriguent depuis un bon moment en librairie et que j'avais l'intention de découvrir tôt ou tard. Ce sera un moyen supplémentaire !

Les vacances m'ont permis de rattraper les derniers épisodes. J'ai particulièrement apprécié celui sur les relations entre littérature générale et littératures de l'imaginaire. Celui sur les ateliers d'écriture adopte plus souvent la perspective des écrivains qui en font que celle des lecteurs ou auteurs débutants qui en suivent, mais les deux approches m'ont paru intéressantes - y compris les conseils sur ce qu'on cherche à retirer d'un atelier de ce genre, et sur le recul critique à adopter vis-à-vis des retours qu'on peut avoir sur un texte écrit dans ce type de contexte.

116 par Tybalt
Elbakinien d'Or
Une idée de question (si elle n'a pas déjà été traitée) sur un problème qui m'a causé et me cause encore des sueurs froides : comment bien présenter son propre travail à un éditeur ? Je pense aux documents parfois demandés comme la présentation de l'auteur, la note d'intention ou le "résumé en une page", redoutable quand on est la personne qui s'est attachée à pondre un roman fourmillant de détails.

117 par Tom Toretoc
Novice
Bonjour à tous.

Je prends le temps de m'inscrire sur ce forum et d'écrire ce message car je tenais vraiment à remercier Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust pour tout ces petits quarts d'heure d'évasions quotidiennes qui ont redonné de l'intérêt à mes trajets au boulot.

J'ai appris plein plein de trucs, astuces et conseils qui loin de me pousser à procrastiner, m'ont permis de reprendre avec un œil nouveau un projet sur lequel je m'enlisais depuis quinze ans (Oui ça commence à faire beaucoup ????)

Je pense que j'ai du engloutir les trois saisons en moins de quinze jours tant les sujets m'ont intéressé.
Plus que ça, j'ai découvert trois auteurs que je ne connaissais absolument pas (je suis tombé sur le podcast par hasard). Et au fil des épisodes, vos univers respectifs émergent et se dessinent à travers vos paroles (et probablement parfois malgré vous) et je me retrouve devant un dilemme. La lecture étant chronophage et mon temps limité, je ne sais par quel livre (et surtout quel auteur) je dois commencer. Une recommandation ???? ?

Bon et si je peux apporter ma petite contribution sur tous ces sujets, voici une de mes astuces concernant la relecture et le choix des bêta lecteurs. Attention, ça ne vaut que pour la jeunesse et les contes . Ne faites pas ça avec du fantastique ou de l'horreur (ou bien c'est à vos risques et périls)

Quand j'écris un conte, je le fais pour mes filles. Je profite donc de l'histoire du soir pour leur lire mon texte. Ca m'oblige à le lire à voix haute et j'ai en général un retour cash, les enfants n'ayant pas de filtre pour vous dire ce qui ne va pas. C'est assez direct et efficace ????

Voilà. J'attends la saison 4 avec impatience (et un peu de stress car l'arrivée d'Estelle Faye que je ne connais pas non plus risque de compliquer mes choix de lectures).

Et encore un grand bravo !

118 par Tom Toretoc
Novice
J'en profite également pour revenir sur l'épisode concernant la gestion des personnages (je ne sais plus à quelle saison il appartient).
J'avoue qu'en débutant le podcast, je m'attendais à ce que vous parliez du travail de George Martin sur le trône de fer. Et finalement non ! Du coup, je me dis que c'est peut être un avis qui ne tient qu'à moi, néanmoins je reste persuadé que c'est une des plus belle gestion des personnages qu'il me soit donnée à lire (peut être que je manque de matière sur ce sujet).

Comme ce forum est là pour s'exprimer, je vais donc m'autoriser à vous livrer mon point de vue ????

J'aime à penser que Martin a commencé par disposer ses personnages comme sur une échiquier, en définissant les rôles de chacun, en nous montrant les pions blancs et les pions noirs (protagonistes et antagoniste).

Surtout il nous a présenté le roi, la pièce la plus importante du jeu. Celle qui este jusqu'à la fin, et que le joueur (l'auteur) doit avant tout protéger.

Et puis il a lancé la partie avec les règles des bases du jeu d'échec et on suit cette partie intéressante et on l'apprécie, d'autant plus qu'on est en terrain connu et qu'on sait comment doit se dérouler cette partie, ce qui ne nous empêche pas d'admirer certain coups.

Et alors qu'on est confort dans cette petite bulle, Martin intervient et nous dit :
"C'est bien beau tout ça, mais maintenant que vous avez fait un beau focus sur le roi, on va pimenter un peu le jeu. Je vais retirer le roi de la partie"

Et là, on se dit qu'il est fou. Personnellement, j'ai même refuse un temps d'y croire parce qu'on ne peut pas faire une partie d'échec sans le roi. C'est juste interdit. Il m'a fallu plusieurs chapitres pour comprendre que c'était bien arrivé. Je comprenais pas comment il pouvait poursuivre ensuite la partie.

Pourtant, loin de s'en satisfaire, Martin rajoute : "et puis on va oublier ce noir et ce blanc. Chaque pion va avoir sa propre couleur, pour que les alliances changent à tout moment. Qu'on oublié qui est qui et que seules les motivations de chaque pion comptent. Ainsi joueur et spectateur seront obligé de comprendre ces motivations pour comprendre la nouvelle partie qui débute. On va continuer à faire tomber des pièces importantes, on va pousser le petit pion au bout de l'échiquier pour qu'il évolue vers un rôle plus importante et bouleverse l'équilibre des forces en présence. On va changer le point de vue que vous avez sur l'échiquier de sorte que ce que vous preniez pour l'ennemi au début de la partie, vous commencez maintenant à l'apprécier "

Et la force de Martin est d'avoir maîtrisé (en tout cas jusqu'à présent), le bazar qu'il venait de mettre en brisant des règles qu'on pouvait penser fondamentales. Il y a un nombre incroyable de personnage dans ces romans (au point qu'on s'y perd au début) et pourtant tous ont gagné une complexité et une profondeur qui leur sont propre et qu'il les rendent terriblement humain.

J'avoue avoir été assez scotché par ca

119 par Mélanie Fazi
Maïa
Tom Toretoc a écrit :J'avoue qu'en débutant le podcast, je m'attendais à ce que vous parliez du travail de George Martin sur le trône de fer. Et finalement non ! Du coup, je me dis que c'est peut être un avis qui ne tient qu'à moi, néanmoins je reste persuadé que c'est une des plus belle gestion des personnages qu'il me soit donnée à lire (peut être que je manque de matière sur ce sujet).

Merci beaucoup pour ce retour ! Le problème, si c'en est, c'est qu'on parle forcément avec chacun sa subjectivité et ses références, et que comme le dit si justement le générique, on n'a pas la science infuse. Je ne sais pas ce qu'il en est de mes camarades, mais je n'ai pas lu Le Trône de fer et j'ai lâché la série télé assez vite, donc je peux difficilement en parler (par contre, lancez-moi sur Stephen King et je peux parler des heures). Il y aussi que même si l'on prépare les épisodes à l'avance, on essaie de garder une certains spontanéité dans l'enregistrement, et parfois l'interaction fait qu'on laisse de côté des éléments qu'on avait prévu d'aborder (sans parler des fois où l'épisode prend une tournure qu'on n'avait pas vraiment prévue).

120 par Tom Toretoc
Novice
Mélanie Fazi a écrit :Merci beaucoup pour ce retour ! Le problème, si c'en est, c'est qu'on parle forcément avec chacun sa subjectivité et ses références, et que comme le dit si justement le générique, on n'a pas la science infuse.

Ce n'est pas un problème. En fait c'est plus un jeu où l'on parie sur les références de chacun. Pour le trône de fer, j'aurais plus misé sur Lionel Davoust pour l'univers :D

Mélanie Fazi a écrit :Je ne sais pas ce qu'il en est de mes camarades, mais je n'ai pas lu Le Trône de fer et j'ai lâché la série télé assez vite, donc je peux difficilement en parler (par contre, lancez-moi sur Stephen King et je peux parler des heures)..

C'est comme pour Stephen King, faut pas regarder les films ! Faut lire les bouquins, car en passant du livre au film, on perd une dimension.

Mélanie Fazi a écrit :Il y aussi que même si l'on prépare les épisodes à l'avance, on essaie de garder une certains spontanéité dans l'enregistrement, et parfois l'interaction fait qu'on laisse de côté des éléments qu'on avait prévu d'aborder (sans parler des fois où l'épisode prend une tournure qu'on n'avait pas vraiment prévue).

C'est une question que je m'étais posé : à quelle point la trame de l'épisode est préparée en amont et quelle est la part d'improvisation ? Car l'ensemble est fluide alors qu'on sent souvent une grande part de spontanéité ( ce qui fait que c'est agréable à l'écoute).
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