En espérant ne pas faire de doublon, j'aimerai ici ouvrir ce fil pour discuter des différents ouvrages de Greg Egan, aussi bien des nouvelles que des romans. J'ai un certain attrait pour cet auteur car il ose vraiment prendre des risques, est exigeant (parfois trop), et donne des perspectives d'avenir intéressantes (même si je ne partage pas trop son optimisme ou son trans-humanisme). J'ai particulièrement apprécié ses recueils de nouvelles (publiés par le Bélial), La cité des permutants (bien que d'un accès difficile), et Isolation.
Je viens d'entamer le dernier traduit, Diaspora, et j'éprouve de réelle difficultés à entrer dedans, j'y retrouve les défauts de l'auteur en plus accentués. Ca foisonne d'idées, mais la dimension mathématique/scientifique prend nettement le dessus, c'est indigeste et toujours assez froid, chirurgical sur le plan littéraire. Je vais m'accrocher en espérant que ça s'améliore...

J'ai terminé Diaspora aujourd'hui et c'est un roman qui marque. C'est le genre de lecture dont on se souvient pendant longtemps (quel premier chapitre !).

Je suis d'accord sur le fait que le récit puisse apparaitre comme froid car c'est l'effet qu'il m'a procuré. La fin elle-même est un peu froide (je n'en dis pas plus) mais reste puissante.

J'ai aussi lu Cérès et Vesta, que j'ai bien aimé, et Uncanny Valley, qui m'a beaucoup moins plu.

Diaspora m'a en tout cas donné envie de découvrir les recueils de nouvelles de l'auteur.

Tarann a écrit :Diaspora m'a en tout cas donné envie de découvrir les recueils de nouvelles de l'auteur.

Indispensable, mais il faut bien penser à les lire dans l'ordre : Axiomatique --> Radieux --> Océanique.
Il y a vraiment une "progression" des idées.
Et un point de non-retour dans Océanique en ce qui me concerne, après "Gardes-frontières" et sa partie de football quantique.

GD

Du football quantique ? Voilà qui me rendrait presque curieux.

Tarann a écrit :J'ai terminé Diaspora aujourd'hui et c'est un roman qui marque. C'est le genre de lecture dont on se souvient pendant longtemps (quel premier chapitre !).

Je suis d'accord sur le fait que le récit puisse apparaitre comme froid car c'est l'effet qu'il m'a procuré. La fin elle-même est un peu froide (je n'en dis pas plus) mais reste puissante.

Je viens aussi de le terminer et j'ai un avis assez similaire. Je ne suis pas certain que Diaspora soit la meilleure entrée dans l’œuvre d'Egan, mais je pense que je vais me procurer les recueils pour voir. C'est difficile de se faire un avis sur l'auteur, car je n'ai lu que Cérès autrement, et je n'ai pas vraiment eu l'impression de retrouver la même patte.
Question, est-ce que les nouvelles sont du même tonneau que celles de Peter Watts, côté hard SF ?