Je ne peux pas dire que j'attendais ce retour avec impatience, mais ce premier épisode (on n'a même plus d'épisode spécial fête malgré la date de programmation) commençait bien, pendant les 20 premières minutes ça partait même sur les chapeaux de roues, peut-être le côté espions-MI6 était suffisamment classique tout en se mêlant bien à
Doctor Who pour que la sauce prenne sans trop d'efforts. Après
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avoir tué bien vite Stephen Fry
en revanche, gros coup de mou, ça s'éparpille, on perd en rythme, le retour vers un côté plus bondien vers la fin dans le casino était expédié (on aurait pu avoir un grand moment avec la poursuite mais elle n'est ni assez décalée pour la série, ni assez spectaculaire.
En revanche, la fin m'a cueillie
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Sacha Dhawan - qui a joué Waris Hussein dans An Adventure in Space and Time, d'ailleurs - est donc... le Maître? D'un côté, je trouve que c'est un peu tôt pour son retour, surtout vu la manière dont ça s'est terminé en saison 10, de l'autre j'ai bien aimé sa courte prestation une fois la révélation faite, un peu de classique (le réducteur de tissus) un peu de NuWho (survolté à la John Simm...)
Je trouve que sans casser des briques, il y a aussi un léger mieux côté musique.
Du coup je suis un peu intriguée pour la suite même si je trouve que Chibnall a toujours du mal à tenir la distance (alors un double épisode...) et que ça manque toujours pas mal de fantaisie.
EDIT épisode 2: très emballée par cette deuxième partie, même si j'avais trouvé la première supérieure à ce que Chibnall avait proposé jusque-là je craignais un essoufflement mais que nenni. Limite on aurait fait un blind-test en cachant le nom du scénariste au début, en voyant les premières minutes et la manière dont les compagnons se sortent du pétrin, je n'aurais pas dit que c'était de lui

(bon, là je risque de survendre un peu le truc

)
Il n'y a pas de temps mort, on joue beaucoup plus sur l'aspect voyage dans le temps et je trouve que Chibnall réussit avec
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Ada Lovelace et Noor Inayat Khan
ce qu'à mon avis il avait complètement loupé avec Rosa Parks en pêchant par excès de bonnes intentions, c'est-à-dire intégrer dans l'intrigue les personnalités historiques et montrer pourquoi elles sont importantes et pas à l'inverse prendre une personnalité historique et vouloir faire passer un message et tricoter une faible intrigue autour qui ne tient pas.
J'avoue que j'étais très dubitative à l'idée de
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Gallifrey à nouveau détruite (même si la planète elle-même n'a pas disparu), je craignais qu'on allait à nouveau retomber ce qui avait été traité en sept saisons, le Docteur triste et traumatisée parce que seule en son genre avant de trouver un moyen de ramener la planète pour enfin passer à autre chose, mais la révélation du Maître change la donne
Et je suis très intriguée par cette histoire même si c'est toujours risqué de s'attaquer à
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la mythologie des Timelords
Mais un Chibnall moins consensuel ça me plairait bien. Il y a toujours des défauts (les compagnons ont du mal à exister tous même si la dynamique de groupe fonctionne bien ici, l'exposition par le dialogue est parfois laborieuse, le tout gagnerait à quelques envolées épiques dans la musique) mais il y a clairement du mieux donc j'espère que c'est annonciateur d'une montée en gamme et que la saison précédente était juste une mise en jambe maladroite.