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Le système des scriptologues est vraiment original - la conception de livres-monde me fait rêver ! - mais les personnages ne m'ont pas vraiment touchés. Dommage, parce que du coup ça ne m'a pas donné envie de lire la suite - si suite il y a - malgré cet univers si riche et ce système de "magie" si fascinant.
Memento mori

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C'est alléchée par le concept de créer un monde avec de l'encre et du papier que j'ai lu ce livre, ça promettait de belles choses. Mais j'en ressors sur ma faim.

L'écriture ne m'a pas plu. Ça n'est pas mal écrit, mais il y a quelque chose d'artificiel, la façon dont les événements sont racontés manquait d'un quelque chose pour m'y accrocher. J'ai passé la majeure partie de ma lecture sans plaisir ni même, au final, déplaisir. Je n'étais juste... « pas dedans ».

Même constat pour les personnages. J'ai trouvé l'héroïne très convenue au début, et le fait qu'on découvre assez vite qu'elle est surdouée dans tous les domaines n'aide pas à la rendre attachante. Son caractère se définit davantage au fil des pages, mais pas assez pour la rendre sympathique. Quant aux autres personnages, ils m'ont vite ennuyée.

S'il y a bien quelque chose qui rattrape le roman à mes yeux, c'est l'univers. La partie uchronie historique me semble vraiment bien documentée et approfondie, et elle se marie bien avec l'aspect steampunk. Pour une fois qu'on a une œuvre steampunk qui ne se déroule pas dans une Angleterre victorienne ! L'Italie change un peu par rapport au Londres brumeux habituel.
L'idée de créer ou rendre vivant un monde écrit grâce au pouvoir des mots est déjà vu, mais je trouve que l'auteure a bien exploité son potentiel, son univers est riche et plein de petites originalités sympathiques. J'ai bien aimé que les surdoués soient appelés des « aliénés », j'imagine que ça peut faire écho à la vision qu'on avait des génies à l'époque dont le livre est inspiré. Et après tout, la frontière entre génie et folie est assez floue.

Même s'il y a une suite, je vais en rester là. J'ai déjà eu un aperçu suffisant de l'univers, et je n'ai pas l'envie de découvrir ce que deviennent les personnages.

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Beaucoup aimé cette nouvelle production Lumen, riche et complexe, et compliquée à pitcher ! L'univers et le concept de scriptologie est top, je me suis évadée en le lisant !

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Nous sommes heureux de vous annoncer aujourd'hui la parution prochaine de De brume, de métal et de cendre ! Suite et fin de D'encre, de verre et d'acier, ce nouveau roman issu de l'imagination fertile de Gwendolyn Clare arrivera sur les tables des libraires le 17 janvier prochain !

La jeune Elsa vit dans une réalité où, d'un trait de plume, pourvu qu'on maîtrise des techniques complexes, on peut faire surgir des mondes nouveaux ! L'adolescente vivait paisiblement dans un tel univers avec sa mère, qui lui enseignait justement la science mystérieuse qu'est la scriptologie. Mais, cette dernière ayant été brutalement enlevée, la jeune fille a dû s'aventurer dans le monde réel pour la retrouver. Parcourant l'Italie des années 1860 avec ses alliés de fortune, Elsa découvre que sa mère est parvenue à mettre au point l'arme ultime, désormais aux mains d'un homme très dangereux... Pourra-t-elle empêcher cette terrible invention d'anéantir l'Italie toute entière ?

Fort d'un concept audacieux aux ramifications infinies – la possibilité de faire naître d'un coup de crayon un monde tout entier –, le diptyque de Gwendolyn Clare combine avec bonheur aventure débridée et réflexion sur la création. Porté par une héroïne intrépide et par une troupe de personnages secondaires très attachants, De brume, de métal et de cendre ne souffre d'aucun temps mort et nous livre une fin en apothéose !