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Et du coup tu conseillerais plutôt quel format ? Je me suis toujours demandé lequel était le meilleur (y'a aussi l'anime qui est une perle d'après ce que j'ai pu lire dessus).

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Eldwyst a écrit :Et du coup tu conseillerais plutôt quel format ? Je me suis toujours demandé lequel était le meilleur (y'a aussi l'anime qui est une perle d'après ce que j'ai pu lire dessus).
Le Light Novel.Les 13 premiers épisodes de la première saison de SAO est une adaptation rapide et tronquée du livre chroniqué par Gilthanas Il est communément admis que les réels défauts structurels de l'anime, à savoir les ellipses sur le côté intéressant de SAO et le parcours des protagonistes, ne sont pas présents dans le matériel d'origine.

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Alors tout dépend de ce que tu aimes et de comment tu préfères entrer dans l'univers. Si tu es plus "lecteur", le LN sera bien pour commencer. Si tu cherches une oeuvre avec un imaginaire visuel posé mais quand même des détails, ce sera le manga. Et si tu souhaites te faire une idée rapidement de l'univers, ce sera l'anime :)

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J'ai toujours entendu de la part des fans du ln que les parties pas encore adaptées en anime sont les meilleurs. L'acilization. Jamais été fan de la franchise même si je pense que l'auteur essaie de proposer une réflexion sur la virtualité. Je lirais peut être l'acilization quand le bouquin sera traduit en français.

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Benedick a écrit :je pense que l'auteur essaie de proposer une réflexion sur la virtualité.
J'en suis persuadé, j'ai même entamé une réflexion à ce sujet, on verra si ça mûrit plus vite que ce projet de film.

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Je viens de voir le dernier film Sword Art Online (SAO) au cinéma :
http://img1.ak.crunchyroll.com/i/spire4/7b0068aca81cbdc3b3930d745f5531961484313685_full.jpg
La première grande question à propos de ce film de 2 heures est : à qui s'adresse-t-il ? Uniquement à ceux qui ont lu/vu l'histoire après les arcs Aincrad, Alfheim et Gun Gale online ? Ou bien les personnes ignorant qui sont les protagonistes et leur passé peuvent apprécier ce film ?Et bien, ce film possède deux arguments pour intéresser les personnes ne connaissant pas SAO ou n'appréciant pas spécialement cette franchise :- le contexte : il est question de réalité augmentée et la façon dont est présentée cette dernière est à la fois ingénieuse, spectaculaire et plausibles. La comparaison avec la réalité virtuelle est intelligente et compréhensible pour le néophyte, sans "jargonnage" vidéoludique. Et je continue à croire que l'auteur à une réelle volonté d'avoir un discours sur la virtualité, au sein d'une franchise grand public sans prétentieux qui a été rendue populaire par l'action et la romance.- la réalisation : les scènes d'affrontement sont réalisées avec puissance et ne comportent pas les tares classiques des films soit-disant à grand spectacle. En effet, le dynamisme des combats et la puissance des impacts sont toujours lisibles et génèrent de l'effet. Il n'y a pas ces infâmes ralentis forcés ou une caméra frénétique qui font décrocher de l'action. De plus, il y a une réelle dramaturgie dans le déroulement, et ce, même si on sait que "les héros ils vont gagner".Pour ce qui est des scènes calmes, que se soit les moments "tranches de vie" ou les moment "romantique", ils bénéficient d'une mise en scène sobre mais travaillée en terme d'environnement et d'animation. Et ils ont l'avantage de ne pas trop s’appesantir. Même si on aurait pu réduire certains plans pour gagner en fluidité sans changer l'aspect émotionnel.Après, clairement, pas mal d'éléments sont là pour caresser l'amateur de la franchise dans le sens du poil. En particulier l'ambiance typique de cette série, avec la montée en puissance du héros accompagné de ses attachants compagnons. Mais, surtout, le fan est "acheté" grâce au retour d'éléments précieux du premier livre/première saison abandonnés en cours de route. A particulier le personnage d'Asuna, qui n'est pas simplement l'intérêt romantique du héros mais un personnage qui fait avancée les choses par sa détermination et son efficacité. On retrouve aussi dans le film ce côté touchant dans ce couple qui supporte leur faiblesse respective : Kirito est un apathique qui a du mal à passer à l'action et Asuna a un tempérament anxieux et peut perdre sa motivation. C'est simple, juvénile, mais assez juste pour plaire ou, au moins, ne pas trop ennuyer.Un dernier point, très important pour un blockbuster, il y a une réelle scène d'action finale épique utilisant bien tout les éléments de la série. Certes, cela parlera surtout au fan mais un film avec des antagonistes finaux qui en imposent c'est pas si courant non plus. Les musiques sont aussi au rendez-vous avec l'insertion des classiques au bon moment et une nouvelle bande originale plus chantée, qui se place bien dans l'historie parce que la fantasy il y a des bardes !Au final, et ce qui est un peu triste, c'est que Sword Art Online (SAO) ordinale scale est infiniment supérieur à la plupart des adaptations live de manga passé, présent et avenir que les gens prennent plaisir à moquer. Mais qu'il n'aura pas vraiment de reconnaissance au delà de la fanbase. Bien sûr, ce film n'est pas un chef d'oeuvre car il repose trop sur un certains nombre de facilité, mais il est nettement au dessus de pas mal d’œuvre qui prétendent proposer du grand spectacle.

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Bon, il était sur mes tablettes de toutes façons, mais ça me conforte sur mon idée de
l'auteur à une réelle volonté d'avoir un discours sur la virtualité
.

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Pour faire suite à l'avis de Benedick, en tant que fan assumé de la série (et de l'auteur), je valide la qualité d'Ordinal Scale.J'y vois même un potentiel pont vers l'autre série de Kawahara, Accel World, qui a poussé la réalité -virtuelle- augmentée encore plus loin.(Un jour, j'écrirai ce dossier qui mûrit dans le tiroir).

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https://17kgroup.it/wp-content/uploads/2017/10/Sword-Art-Online-Alicization.jpg
Je présente mes excuses pour la taille de l'image, mais c'est pour montrer les petits changement de chara design aux amateurs de la série. Et aussi le côté J-RPG des années 90 de l'"underworld" pour les autres.Sword art online : Acilization a donc à présent son adaptation animé. Cette dernière a commencé cette automne avec un épisode double qui démontre pourquoi Sword art online est une des franchises mainstream les plus pérennes des années 2010's. Pour vous donner une idée du statut de SAO, en France, la première série SAO a été plus regardé que l'attaque des Titans (les deux franchises sont apparues en même temps). SAO, notamment les light novels (LN) est très populaire/connue au USA. Et si des éditeurs français se sont lancés dans la publication de LN, c'est à cause/grâce à SAO.SAO a globalement un traitement polarisé chez le public, en particulier les jeunes adultes prompte à être blasés ou méprisant envers des œuvres de divertissement. Les reproches ciblent la puissance et la monogamie du héros, de même que la "représentation irréaliste des MMO et autres jeux vidéos".Cependant, il y a deux choses qu'on ne peut pas enlever à SAO : elle a toujours respecté ses fans et dans ses meilleurs moments d'action elle marque les esprits. Et, surtout, elle a toujours essayé d'avancer dans sa quête secondaire : le discours sur la virtualité. Un discours qui n'est jamais anxiogène, moralisateur ou bêtement défenseur. C'est plus philosophique que "politique"/sociologique. Je trouve assez fascinant qu'un série qui utilise tout les facilités de la culture visuelle japonaise pour s'adhérer le public arrive toujours à placer en inter-texte des possibilités de réflexions sur la réalité et l'imaginaire.Pour en revenir à l'Acilization, qui faire référence à Alice au pays des merveilles, cette dernière place notre héros Kirito à tester un jeu vidéo en ligne qui va encore plus loin dans l'immersion. En effet, la technologie permet d'avoir la sensation de jouer pendant des heures tout en passant que quelques minutes. Un peu comme les rêves. Bien évidemment, ce gros geek de kirito va passer 3 jours dans son game pour vivre une véritable vie de personnage de J-RPG.Au niveau mise en scène, ce qui m'a agréablement surpris, ce qu'on sent pas trop le côté "adaptation littéral" avec des passages d'exposition directement tiré du livre originel. La maladie chronique des adaptations de LN...Cela discute toujours un peu, mais juste pour une scène ou deux de deux-trois minutes dans la "vrai vie". Et puis, cela fait partie du charme de SAO: des mecs et des nanas qui boivent des cafés et des coca en parlant de jeux et en se chambrant gentiment sur les relations amicales/couples.

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Toujours une affection particulière pour cette série, les Light Novel c'est la seule chose qu'adore lire mon fils (hors manga) :DMerci Benedick pour ton avis. J'avais suivi les 3 premières saisons mais je ne connaissais pas celle ci.
Maybe kindness is the real punk rock - Superman 2025