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par Milieuterrien
Elbakinien d'Argent
Intéressant diagramme...Cela confirme ce que je pressentais de la micro-scène de Bilbo-harpie et de sa soudaineté glaçante. Après l'avoir vue, il devient impossible de regarder le film avec les mêmes yeux : c'est à partir de ce moment-là que Frodon est habité par la terreur devant l'abîme, alors qu'auparavant il l'était seulement par une vague inquiétude ; et le gros plan qui suit sur l'expression d'Elijah Wood a parfaitement capté cette irruption.Dans le Hobbit UJ, le personnage le plus proche de cet état d'esprit-là de Frodon est évidemment Thorin, confronté à l'horreur de la dévastation de Smaug puis à l'horreur d'Azog, et qui choisit de faire front quoi qu'il puisse lui en coûter.Mais la différence, c'est que dans le Hobbit UJ, le spectateur, lui, n'est confronté à aucun flash aussi saisissant.Pour les Nazgûls, à mon avis le moment le plus fort se situe à Minas Morgul dans le Retour du Roi, quand la créature ailée s'installe sur le perron de la ville en éclaireuse de la sortie des troupes orques. Mais certains autres moments n'étaient pas mal non plus, notamment la scène où un chien terrorisé se replie dans le trou de hobbit la queue entre les jambes.