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De mon côté, j'ai la chance d'avoir des parents qui m'ont encouragé à lire, peu importe quoi. Du coup dès la découverte de Harry Potter, je suis devenu un lecteur assidu, encouragé et financé par mes parents ;)Les seules remarques viennent de mes collègues ou de certains de mes amis. Le plus souvent c'est "Mais ça t'apporte quoi de lire ? C'est nul, c'est mieux de regarder un film" ou "Je sais pas comment tu fais pour lire, c'est ennuyant". :|:huh:

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Je n'ai pas souvenir de grosses remarques négatives sur mes goûts de lecture (plus en faite sur le jeu de rôle, mais bon c'était l'époque de Dumas et le loisir n'a jamais été "hype").Sinon j'ai plus souvenir de différence de perception à l'université. Si les littératures de l'imaginaire étaient regardé un peu de travers par certains professeurs très classiques en faculté de littérature anglaise, cela restait acceptable (merci les Cultural Studies), pour une amie en étude de littérature française par contre....

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A lire certains d'entre vous, je me dis que j'ai de la chance. On m'a plus embêtée parce que je lisais (et je n'y prêtais pas trop d'attention, trop occupée à lire ^^) que pour ce que je lisais. Mes parents lisent beaucoup de littérature de l'imaginaire. Parmi mes amis, qu'ils lisent ou non, la SFF a toujours été bien acceptée : avec les jeux vidéos, les gros blockbusters, Harry Potter... C'est assez ancré dans ma génération pour que ça ne soit pas trop mal vu. Au contraire, je crois que la taille des pavés fantasy en ont impressionné quelques-uns ! Quant à mes profs, je crois qu'ils étaient juste contents d'avoir des élèves qui lisaient de leur plein gré, quoi que ce soi ! Au collège, j'ai eu une prof qui m'a corrigée sur ma prononciation du mot fantasy et qui encensait un camarade fan de Tolkien, puis une autre prof qui m'a demandé d'expliquer le genre à ma classe. Mon prof de français du lycée adorait l'Assassin Royal !Cela dit, il me faut régulièrement expliquer que la fantasy ne se limite pas à une quête à la SDA et que divertissement n'est pas antinomique de réflexion, même à ceux qui la voient d'un œil positif.

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Je n'ai jamais eu de souci avec l'Imaginaire : ma mère m'a acheté la Communauté de l'Anneau quand j'avais dix ans avant de partir en colonie de vacances, mon oncle m'a fait lire la trilogie Lancedragons à mon retour et depuis, je suis dedans. Au contraire, c'était même une fierté pour mes parents que je lise (bon, je me faisais engueuler quand je piquais la lampe de poche pour lire sous la couette, mais j'ai toujours eu des livres à Noël/anniversaire).Par contre, étant enseignant, je remarque une méconnaissance totale de l'institution EduNat pour l'imaginaire, voir du mépris : combien de fois mes inspecteurs m'ont sorti, quand je leur disais que j'utilisais Bilbo, Harry Potter ou Hunger Games en classe : "Mais pourquoi leur faire lire ça ?".Mais comme leur avis m'importe peu, je continue :D

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Pas grand chose à signaler de mon côté, mes parents apprécient que je lise bien que mon père m'ait souvent fait le reproche de dévorer trop vite les bouquins et de ne pas assez prendre mon temps pour apprécier le style et la teneur littéraire. Du reste, c'est surtout un divertissement, donc j'en parle pas non plus des masses, sauf si on me lance sur le sujet.Les jeux-vidéos c'était déjà un peu plus problématique :D (même si je jouais assez peu en vérité).

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Des membres de ma famille m'on fait découvrir ce genre, je n'ai jamais trop vraiment noté de remarques négatives, plutôt sur le fait de préférer lire plutôt que de "sortir" (sic). Mon souvenir négatif le plus marquant vient de ma prof de lettres de première qui un jour me croise au CDI d'emprunter plein de bouquins de SFF et qui me reproche de ne pas lire plutôt les livres dont les extraits sont au programme... je lui ai répliqué que l'on avait le droit de lire pour le plaisir, ça l'a laissée sans voix.:D

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De mon côté un peu comme Glaurung, le fait de lire de la sf ou de la fantasy, passait beaucoup mieux que d'écouter du métal (avec le look qui allait avec) ou de lire Strange. J'étais l'un des rare à avoir des bouquins parmi mes potes, mais comme je lisais quasi exclusivement chez moi ça ne posait pas de soucis. Du côté familial, comme c'est ma grand mère qui sans le vouloir à lancé la machine en m'offrant mon premier fleuve noir (Arphadax le Khour !!) je pense que j'ai été vernis vu l'époque. Mais bon à part quelques ricanements, des "tiens voilà l'intéllo" (ça c'est pour tout les lecteurs je pense et j'y ai encore le droit aujourd'hui à 50 balais) je n'ai jamais vraiment souffert de mes goûts peu classiques. Pour preuve j'ai remis ça aux débuts des mangas en France et avec les MMO :D
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Dans ma famille, la lecture était une activité plus qu'encouragée et mes parents n'ont jamais fait de distinction entre littérature blanche, polar ou fantasy. Leur philosophie était (et est toujours, d'ailleurs) : "lis ce qui te fait plaisir".En revanche, comme mes collègues plus haut, le combo fantasy + metal est très mal passé côté école (collège et lycée privés catholiques, pour la petite blague...). Les profs s'en moquaient pas mal, de toute façon je ne leur racontais pas ma vie, mais auprès des camarades de classe, ça m'a très vite rangée dans la catégorie "fille bizarre avec aucune vie sociale qu'il vaut mieux fréquenter de loin". J'étais traitée par l'indifférence plutôt que par le mépris, ce qui au fond n'est pas la pire des situations. Au moins j'avais le temps de lire pendant la récré. :P

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Par contre, j'évite de mentionner Elbakin et la fantasy sur mon CV, évoluant dans un milieu où l'imaginaire ne pourrait que me desservir.
Aujourd'hui le milieu professionnel où ça doit desservir le plus ça doit être surtout banque et finance (quoique je connais un auteur de sF et de thriller qui bosse dans une banque).Quand j'ai lancé le sujet je m'attendais à plus de discrimination et de mépris vis à vis de l'imaginaire. Quand j'ai essayé de m'auto-éditer j'ai prospecté des salons du livre dans ma région et je me souviens de l'organisatrice de salon qui m'a dit au téléphone : ça n'intéresse pas nos lecteurs. Donc dans le milieu littéraire ce n'est pas encore gagné.D'ailleurs j'aimerais bien savoir si certains auteurs ont été victime d'insultes sur les salon que ce soit de la part de leurs camarades de blanche ou de simples visiteurs.

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Moi je n'ai jamais eu trop de problèmes. Mais bon, j'ai aussi grandi dans une ville où si mes camarade de classe avaient lu quelque chose, c'était Harry Potter. Peut-être que quand je quitterais la fac et fréquenterais des gens plus vieux, ça changera.La seule remarque que j'ai eu, c'est quand j'ai dit à quelqu'un que j'avais failli faire mon mémoire sur le trône de fer. La réponse du gars : "trop populaire", avec le petit ton méprisant. Le gars faisait son mémoire sur la musique électro, alors je me suis dit que c'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité, mais bon... Il n'avait pas lu les livres, bien sûr, juste vu la série, et même pas en entier.Et ma maman des fois me dit de garder les pieds sur terre, mais elle en lit aussi, alors bon... et mon papa me dit d'arrêter d'acheter des livres parce qu'il sait plus où les mettre, mais ça c'est autre chose (et ce sera réglé quand mon frère déménagera et que je transformerai sa chambre en bibliothèque :D )

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Moi j'ai eu plus de moqueries parce que je lis en général plutôt que pour ce que je lis. Et encore ça restait assez rare, on m'a plus souvent complimenté sur la taille de mes bouquins, la rapidité avec lesquels je les lisaient qu'autre chose. En fait c'est plus dans ma famille ou mes frères et sœurs ne lisait pas qu'on se moquait de moi. Et aujourd'hui il arrive que mon père regarde avec condescendance mes lectures fantasy, mais ça reste assez rare.

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Perso j'ai remarqué que j'avais tendance à "m'auto censurer"... Par exemple, si on me demande le dernier livre que j'ai lu, je vais quasi systématiquement donner le dernier livre non fantasy que j'ai lu. Si on me demande si j'ai beaucoup lu pendant, disons, les vacances, je vais répondre en fonction des livres non fantasy que j'aurais lus.D'un autre côté, je ne réponds pas non plus "du Dan Brown" ou "du Musso".

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Ivy Baggins of Bywater a écrit :L'union fait la force:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/246 ... imaginaire
L'article parle d'une pétition dont les visiteurs étaient invités à signer... J'ai passé ma journée de samedi au Salon, allant sur les stands de l'imaginaire régulièrement entre 11 heures et 16h30, m'arrêtant à plusieurs stands pour regarder des livres ou faire dédicacer d'autres et pas une trace de la pétition... Dommage je l'aurai signé avec plaisir :lol:

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Sur le sujet, il y'a eu cette semaine sur France Culture une "La méthode scientifique" sur "Comment édité la SF ?" ca parle de la SF mais aussi de l'édition des genres en France, de la perfusion de la SFFF dans la littérature blanche (avec la fondatrice du Diable Vauvert, l'éditeur de Folio SF et de la collection SF d'ACtes Sud)https://www.franceculture.fr/emissions/ ... on-en-2017Ca annonce l'initiative collective des éditeurs. Ca parle aussi des très faibles chiffres de venteLa réponse à la question du topic, c'est que ca change mais que ce sont des effets de génération et que ca prend beaucoup de temps.

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Aerendhyl a écrit :
Ivy Baggins of Bywater a écrit :L'union fait la force:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/246 ... imaginaire
L'article parle d'une pétition dont les visiteurs étaient invités à signer... J'ai passé ma journée de samedi au Salon, allant sur les stands de l'imaginaire régulièrement entre 11 heures et 16h30, m'arrêtant à plusieurs stands pour regarder des livres ou faire dédicacer d'autres et pas une trace de la pétition... Dommage je l'aurai signé avec plaisir :lol:
Je l'ai entrevue le vendredi après-midi sur le stand des éditions Critic, j'en ai un peu parlé avec leur éditeur, et me suis dit que j'aurai l'occasion de signer plus tard mais effectivement, ensuite (j'étais là tous les jours) je n'en ai plus vu trace... Dommage ! Reste plus qu'à suivre l'avancée de cette initiative qui prendra certainement racine en ligne dans peu de temps. :)

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A propos de la pétition "L'union fait la force" et de la défense de la littérature de l'imaginaire...Pourquoi les créateurs de la pétition ne sont pas allés vers tous les autres éditeurs indépendants présents au salon Livre Paris cette année ? Cela aurait été l'occasion rêvée de rassembler beaucoup de monde à cette belle cause, non ?Je pense que rien ne changera tant que vous resterez entre vous et que vous n'irez pas vers les autres....:(Soyez plus ouverts :)

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Bofffff.....J’avoue que j'aurais signé la pétition des deux mains il y a quinze jours. Mais depuis... mais depuis, j'ai terminé Même pas mort et j'ai lu les fuseaux consacrés à Jaworski. Et j'ai halluciné.Entre les pré-commandes livrées avec deux mois d'avance par rapport aux libraires, les "éditions de luxe", les "rééditions" largement "complétées" par de nouvelles nouvelles... j'ai vraiment eu l'impression que, non seulement l'éditeur publiait avant tout "pour les potes", mais qu'en plus il prenait les potes pour des pigeons.