A lire certains d'entre vous, je me dis que j'ai de la chance. On m'a plus embêtée parce que je lisais (et je n'y prêtais pas trop d'attention, trop occupée à lire

) que pour ce que je lisais. Mes parents lisent beaucoup de littérature de l'imaginaire. Parmi mes amis, qu'ils lisent ou non, la SFF a toujours été bien acceptée : avec les jeux vidéos, les gros blockbusters,
Harry Potter... C'est assez ancré dans ma génération pour que ça ne soit pas trop mal vu. Au contraire, je crois que la taille des pavés fantasy en ont impressionné quelques-uns ! Quant à mes profs, je crois qu'ils étaient juste contents d'avoir des élèves qui lisaient de leur plein gré, quoi que ce soi ! Au collège, j'ai eu une prof qui m'a corrigée sur ma prononciation du mot
fantasy et qui encensait un camarade fan de Tolkien, puis une autre prof qui m'a demandé d'expliquer le genre à ma classe. Mon prof de français du lycée adorait l'
Assassin Royal !Cela dit, il me faut régulièrement expliquer que la fantasy ne se limite pas à une quête à la SDA et que divertissement n'est pas antinomique de réflexion, même à ceux qui la voient d'un œil positif.