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Merci pour ce podcast qui, comme tous les précédants, est fort intéressant.J'ai aimé le fait que vous compariez le marché français au marché anglo-saxon, le fait que la fantasy ne propose pas tellement de longues séries du fait d'un marché beaucoup plus restreint.J'aurais également aimé peut-être davantage de noms d'auteurs, avec leurs styles et leurs spécificités, pour pouvoir avoir un tour d'horizon général, mais cela aurait sans doute été trop "catalogue" et pas suffisamment analytique.Et j'ai adoré votre nouveau topic de fin, celui de présenter le roman que vous êtes en train de lire, c'est vraiment sympa.Merci à tous pour votre travail, qui m'accompagne très régulièrement lors de mes longs trajets en voiture 

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Podcast très intéressant, comme d'habitude. C'est juste dommage que vous n'ayez pas fait un tour d'horizon des différents auteurs.En ce qui concerne les cycles longs, j'ajouterai qu'il y a aussi une forme d'auto-censure de la part des auteurs. Je fréquente un forum d'écriture de SFFF, et un des conseils qu'on y donne souvent aux nouveaux auteurs, c'est d'éviter de se lancer dans les cycles longs et de commencer par des one-shots voire des nouvelles (une des raisons évoquées étant en effet qu'un éditeur pourrait être frileux, en particulier si tous les tomes ne sont pas écrits; mais y avait aussi des raisons plus pragmatiques du style "si tu te rends compte que ce que tu as écrit est nul, ça te fera moins mal d'effacer 1 millions de sec que 200 000", ou alors le fait que c'est mieux de se lancer dans des cycles une fois quand on est un auteur expérimenté parce que c'est plus difficile de tenir une histoire sur plus de pages, qu'on voit mieux ce qui est superflu...).Et concernant la taille des livres, je ne sais plus où j'ai vu ça, mais il me semble qu'une des raisons que les livres français soient plus courts, c'est que le lecteur français aime bien lire dans le métro et qu'un livre de 900 pages, c'est lourd à transporter, et puis faut de la place dans le sac.
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Euh... En tant que résidant d'une petite ville sans ligne de métro, ni dans les autres villes alentours, et j'imagine que je suis loin d'être le seul lecteur de SFFFH en France, je trouve ce raisonnement tout à fait absurde... Et même en remplaçant le métro par le train ou le tram... C'est un peu comme dire qu'on ne fait pas de lecteur vinyle pour voiture parce que les gens n'écoutent pas de musique dans leurs voitures...Pour ne pas parler de "provincial", terme que je déteste tant il sous-entend une certaine forme de mépris, les lecteurs habitant en milieux ruraux doivent représenter au moins la moitié des lecteurs des genres de l'imaginaire... Si l'on s'en réfère au nombre de personnes vivant dans de grandes agglomérations et ceux dans de plus petites villes... Je peux bien sur dire une grosse bêtise hein, mais il me semble logique quand on fait une étude de marché, des statistiques etc de prendre en compte les petites agglomérations autre Paris, Lyon, Marseille, Toulouse etc...Ce n'est pas contre toi heinwizardine a écrit :Et concernant la taille des livres, je ne sais plus où j'ai vu ça, mais il me semble qu'une des raisons que les livres français soient plus courts, c'est que le lecteur français aime bien lire dans le métro et qu'un livre de 900 pages, c'est lourd à transporter, et puis faut de la place dans le sac.

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T'ikt je sais que la France ce n'est pas que Paris. Je vis pas à Paris d'ailleurs. Mais c'est possible qu'il y ait plus de gens en France qui lisent dans les transports en commun que dans les pays anglo-saxons.Après, il me semble que le raisonnement en question, c'était pour justifier la stratégie éditoriale qui consiste à couper tous les tomes anglo-saxons en deux ou en trois. Alors, vraie raison ou fumisterie, c'est à vous de déciderPiou-oi-oi a écrit :Euh... En tant que résidant d'une petite ville sans ligne de métro, ni dans les autres villes alentours, et j'imagine que je suis loin d'être le seul lecteur de SFFFH en France, je trouve ce raisonnement tout à fait absurde... Et même en remplaçant le métro par le train ou le tram... C'est un peu comme dire qu'on ne fait pas de lecteur vinyle pour voiture parce que les gens n'écoutent pas de musique dans leurs voitures...Pour ne pas parler de "provincial", terme que je déteste tant il sous-entend une certaine forme de mépris, les lecteurs habitant en milieux ruraux doivent représenter au moins la moitié des lecteurs des genres de l'imaginaire... Si l'on s'en réfère au nombre de personnes vivant dans de grandes agglomérations et ceux dans de plus petites villes... Je peux bien sur dire une grosse bêtise hein, mais il me semble logique quand on fait une étude de marché, des statistiques etc de prendre en compte les petites agglomérations autre Paris, Lyon, Marseille, Toulouse etc...Ce n'est pas contre toi heinwizardine a écrit :Et concernant la taille des livres, je ne sais plus où j'ai vu ça, mais il me semble qu'une des raisons que les livres français soient plus courts, c'est que le lecteur français aime bien lire dans le métro et qu'un livre de 900 pages, c'est lourd à transporter, et puis faut de la place dans le sac., simplement contre le raisonnement que tu cites...La France ce n'est pas que Paris !
