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Belthronding a écrit :Pour Paille
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De mon côté j'ai aussi fini Le Village il y a maintenant une semaine, et c'était vraiment une très bonne lecture :)Déjà j'ai aimé l'intrigue, l'univers, la façon de poser les événements. L'alternance récit principal / interludes, en sachant qu'on ne sait pas trop où vont les choses au départ mais c'est plutôt positif pour moi, on se pose des questions, le mystère se lève progressivement.J'ai vraiment beaucoup aimé le village, l'ambiance oppressante qu'il dégage, les dislocations du décors (au tout début et à la toute fin) qui font très visuelles (très manga peut-être ?), les changements des lieux et des bâtiments avec des types inquiétants qui chassent les "vivants" (ça ça m'a clairement fait penser à Dark City). Les références ne sont pas un défaut, au contraire on sent un peu de ceci, un peu de cela, et l'ensemble est cohérent et bien intégré.
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J'ai globalement aimé les personnages. Épine, je me suis bien identifié, elle attire la sympathie même si elle est loin d'être parfaite. Fumée est peut-être un peu trop "directive" ou "enjouée", trop entière pour que j'aie pu m'attacher complètement. Bien aimé en revanche Fugue, ses contradictions, ses points d'ombre. Bien aimé aussi Carotte. Paille, on aime le détester. Les autres auraient pu être un peu plus développés.
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Et j'ai aimé le style. Je trouve que Gillo a su trouver le juste milieu entre légèreté adolescente, incisivité (les scènes d'action, parfaites) et poésie. Les descriptions sonnent très justes, et cette envie de personnifier les éléments du décors, de leur donner vie, ça c'est vraiment fort.Dernier point : la conclusion. Très très bonne. Juste ce qu'il faut d'ouverture pour envisager une suite (déjà prévue ?) mais parvenant comme il faut à achever la trame.
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En point négatif, je mettrai (mais c'est très personnel) : le méchant. Non pas son apparence (plutôt flippante) ni ses plans (plutôt abjects), mais plutôt sa tendance (qui m'horripile à chaque fois pour un "vilain") à en faire des tonnes, à jacasser, à se vanter, à verser dans le sadisme gratuit. J'ai plutôt tendance à apprécier les méchants sobres, froids, calculateurs, qui ne laissent rien au hasard et qui ne font pas traîner inutilement les choses "pour jouer avec leurs proies". C'est très personnel, encore une fois, mais indépendamment de ça, je n'ai pas vu en quoi l'homme brûlé se démarquait basiquement du bad guy hollywoodien, il lui manque un petit quelque chose je trouve.Enfin voilà, encore bravo à Emmanuel Chastellière et merci pour ce bon moment de lecture ! On sent qu'il y a bien sûr quelques imperfections, que c'est un "premier roman", mais ça n'enlève rien à la qualité du livre :).

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Wow, merci encore ! ;)Je t'avoue que pour changer je retiendrais surtout ce que tu dis sur les personnages et le style... :) Quant au méchant, j'ai déjà plaidé coupable, je ne peux que recommencer ! ;)

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Le Village est un livre entre l'horreur et le fantastique, un peu loin de la fantasy. Une jeune amnésique se réveille dans un village hors du temps, avec ses règles, ses secrets et son huis clos. Ce n'est pas mon genre de lecture habituelle, mais comme c'est un livre de Gillossen, je me suis lancé. J'en sors mitigé. Il y a plein de bonnes idées mais quelques points m'ont déplus. J'ai aimé le début avec son ambiance, les questions qu'on se posent, les Loups de lune et les docteurs de peste. Mais j'ai eu du mal à m'attacher au personnage, trop monocorde dans leur personnalité, ils sont juste esquissé (Pastel aurait mérité plus de présence). Je n'ai pas du tout accroché au côté romance, ce "triple triangle" amoureux ne m'a pas semblé réel et ne sert pas assez bien l'histoire. C'est trop fugace et artificiel ou au contraire trop présent. On dirait que leur interaction se résume à leur attirance et leur sentiment plutôt qu'à leur capacité à survire en groupe. Dans le genre "horror survival", il y a, pour moi, un manque de cohérence et de punch. À part la jeune fille blonde, les Enfants perdus donnent l'impression de jouer à un jeu plutôt que de survivre, comme dans Peter Pan d'ailleurs. Deux ans pour avoir l'idée de construire un fort ... Et à quoi servent les patrouilleurs ?Le style est bon, intéressant mais parfois déconcertant. Les interludes sont une excellente idée, c'est ce qui donne de la profondeur au roman. Mais, j'aurais aimé que le procédé d'alternance soit utiliser jusqu'au bout, afin d'augmenter la tension et d'accélérer le rythme jusqu'à l'acmé de l'action. L'enchaînement des scènes est flou avec une action parfois brouillonne. C'est un avantage et un inconvénient. Cela rajoute au côté onirique, lourd et pesant. On a l'impression d'être dans un cauchemar, un peu comme lorsque deux scènes se mélangent. On passe d'un personnage à l'autre sans vraiment s'en rendre compte. Si les ellipses ne m'ont pas dérangées, j'ai trouvé certaines situations incohérentes. Épine doit aller au grenier (c'était urgent au point de tout lâcher) puis on la voit dans un reflet. Au début du chapitre 21, Épine se demande si Fugue est retourné au village, puis, quelques lignes plus tard, elle sait ce qu'il advient de lui. Pourquoi, comment ? Ce genre de petites choses me sort de l'immersion de ma lecture. Le concept du Village est une très bonne idée mais sous exploité. Je n'ai pas vu en lui un personnage mais plutôt l'outil d'un homme brûlé omniscient et omnipotent. D'ailleurs quelle est sa motivation, qui est-il, comment connait-il autant d'informations ?Si dans une nouvelle, ces questions peuvent rester en suspens, dans un roman, j'aime bien qu'il y ait quelques réponses, ou au moins des pistes, pour donner du corps à l'histoire. D'ailleurs, je pense que ce livre aurait fait une excellente nouvelle en insistant sur le côté sombre et en enlevant le côté romance. Le final est excellent. Pour moi, le rythme est parfait (un peu comme l'avalanche Sanderson). L'épilogue permet d'imaginer les suites possibles, juste comme il faut. Apres avoir rédiger mon avis, je viens de comprendre ce qui m'a gêné. Le côté fantastique fonctionne très bien et aurait mériter plus de solidité et de cohérence. Le côté romance n'a pas pris avec moi. Il ne s'imbrique pas assez dans le scénario. Pour une premier roman, bravo, ce n'est pas facile, surtout quand on lit et que l'on critique beaucoup. Au final, une lecture mitigée et un auteur prometteur.

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Eldwyst a écrit :8/10 pour un premier roman, c'est plutôt bon je trouve ;)Bravo en tout cas !
Est-il dans ta bibliothèque ? :ph34r::PPour Eolan, merci pour ton avis !SPOILERS !
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Pour le reste, pour selon que ce n'est pas ton genre de lecture, que tu as vu de la "romance" et que tu n'as pas eu assez de réponses à ton goût, je ne m'en tire pas si mal. ;) Et j'ai bien noté la mention de Sanderson, tiens, tiens ! :) Merci de lui avoir donné sa chance en tout cas. :)

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Gillossen a écrit :
Eldwyst a écrit :8/10 pour un premier roman, c'est plutôt bon je trouve ;)Bravo en tout cas !
Est-il dans ta bibliothèque ? :ph34r::P
Pas encore, j'ai d'abord une quarantaine de bouquins dans ma PAL, faut que je la réduise un peu avant, mais par la suite pourquoi pas :D

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J'ai terminé la lecture du village il ya un petit moment déjà, mais je garde encore quelques souvenirs de ma lecture ce qui pour ma part est très bon signe. L'ambiance est vraiment le point fort du roman, elle est très bien retranscrite, avec son aspect hors du temps et les docteurs de peste. Le rythme du roman est assez soutenu, l'alternance entre scènes d'action et moments plus calmes est bien géré. J'ai aussi beaucoup aimé les interludes qui nous plongent dans le passé du village et qui nous permet de comprendre par petite touches ce qu'il c'est réellement passé dans ce village. Si j'ai bien aimé l'ensemble du roman, la fin reste pour moi la meilleure partie du livre. J'ai vraiment été ému par le sort réservé à un certain personnage. Pour moi, le village constitue une de mes meilleures lectures de l'année et je suis impatient de lire les prochains écrits de Gillossen.

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Sans avoir lu le livre, je jugerai uniquement du titre :Pourquoi avoir choisit un titre aussi banal ? Je sais qu('il existe au moins un livre avec exactement le même titre (Le Village - Dan Smith ) mais je ne serais pas étonné que ce ne soit pas le seul... Franchement ce n'est vraiment pas un titre qui fait rêver (contrairement à la couverture ou au pitch intriguant)

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D'ailleurs, je suis tombé sur un resto qui s'appelle: le village sur Paris!Entre le film, le futur jeu de plateau et le resto, on peut dire que tu décline bien ton roman Gillossen :D !PS: Argh je m'étais juré de rédiger ma critique avant début septembre... Faut que je me bouge!

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Je dois dire que le titre d'un livre m'indiffère, généralement. Je ne crois pas avoir pris de livre pour cette raison depuis que j'ai quitté le collège. C'est grave docteur? Cela fait réellement parti des critères? En même temps je ne devrais pas être surpris vu que je ne tiens pas non plus compte de la couverture (sans cela je n'aurais jamais lu le quator de Jerusalem alias ce qui se faisait de pire en couvertures chez ailleurs et demain).Tout ce que je lui demande c'est qu'il ne me paraisse pas inapproprié une fois le livre terminé.

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Une bonne vielle couverture 90's à la Siudmak, avec un mec à poils soulevant une boule en granit dans un désert et le titre le "Village" en haut, ça aurait de la gueule :)