C'est parfait, cela va vous aider .justi a écrit :Je n'hésite pas à crier notre joie bien fort ici-même : "Un étranger en Olondre" est nommé aux Imaginales ! http://www.imaginales.fr/posts/edition-2016/Merci ! Merci ! Merci !
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Je l'ai terminé et j'ai beaucoup aimé. Ce voyage initiatique et la rencontre d'une nouvelle culture est rondement mené. Le style de l'auteur est toujours aussi fin, et c'est avec nostalgie et une pointe de regret que j'ai refermé le livre, non pas que ce soit trop court ou incomplet, mais une centaine de pages en plus en Olondre ne m'aurait pas dérangé, bien au contraire. En espérant que ce livre rencontre du succès, ce qui serait amplement mérité.
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Merci de ces mots. Je rappelle que le livre n'est malheureusement toujours pas distribué en librairie, mais juste sur le net (ou alors vous persuadez votre libraire de nous en commander quelques exemplairesAnarion a écrit :Je l'ai terminé et j'ai beaucoup aimé. Ce voyage initiatique et la rencontre d'une nouvelle culture est rondement mené. Le style de l'auteur est toujours aussi fin, et c'est avec nostalgie et une pointe de regret que j'ai refermé le livre, non pas que ce soit trop court ou incomplet, mais une centaine de pages en plus en Olondre ne m'aurait pas dérangé, bien au contraire. En espérant que ce livre rencontre du succès, ce qui serait amplement mérité.

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On y travaille, mais le distributeur est frileux en cette périodeK. a écrit :J'imagine que vous êtes en train de chercher un distributeur? Sans cela il est à priori difficile de survivre (et même avec cela) en tant que maison d'édition.

On y travaille aussi, plus de renseignements dans sous peu pas longtemps.Yin a écrit :J'ai une question. Vous êtes nommés au prix imaginales 2016. Est ce vous serez présents sur place avec des exemplaires ?
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Bon, comme promis, je viens recauser d'Un Etranger en Olondre. Bon je n'ai pas le droit de copier-coller ma critique (elle sera publiée en entier dans le prochain Bifrost) mais je vais tenter d'en dire les grandes lignes :Un étranger en Olondre est un roman de fantasy atypique. Très lent, parfois contemplatif, où l'aventure reste totalement calquée sur l'intimité de son héros. C'est loin de l'épique ou du politique, la guerre de religions est plus effleurée qu'autre chose, mais c'est d'une beauté sidérante. La plume de Sofia Samatar est une merveille, à tous les niveaux, elle est capable de décrire des cités, des personnages ou des relations avec une poésie constante. C'est épatant.Et puis le récit lui-même est d'une intelligence dans sa construction comme rarement. Il rend honneur à l'amour des livres avec une habilité encore plus grande que Morwenna. C'est passionnant pour ceux qui aiment ce genre d'exercice. Reste aussi un monde exotique traité comme tout le reste avec une pudeur et une sensibilité qui se rencontrent rarement...et une histoire d'amour qui m'a serré le cœur par sa justesse et son onirisme. Franchement, c'est certes très lent mais c'est magnifique de la première à la dernière page.Que le livre n'ait pas encore été publié jusqu'ici me sidère même si je peux aussi comprendre qu'on peut redouter l’échec commercial.Je vais faire de la pub pour les éditions de l'Instant mais vous devez le lire si vous aimez un tant soit peu la fantasy.Voilà, voilà.
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Ca y est, finit. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il m’aura fallu du temps. La qualité était pourtant bien au rendez-vous, mais ce qui m’a considérablement freinée, c’est le manque de compassion que j’ai éprouvé pour notre héros, Jevick. Pendant un long moment de lecture, il m’a semblé fade, et je trouvais donc bien peu d’intérêt à le suivre.C’est après plusieurs moments clés de l’histoire qu’il a peu à peu gagné en épaisseur à mes yeux.Mais surtout, surtout… Jissavet.A tout point de vue, c’est pour moi un personnage bien plus réussi, touchant, et tout simplement plus humain, avec ses défauts et qualités. La relation entre les deux m’a également beaucoup plu.Voilà pour les personnages, car on ne peut parler d’"Un étranger en Olondre" sans évoquer le monde dans lequel ces derniers évoluent. Il y a bien des lieux différents qui sont traversés, merveilleusement décris. J’ai apprécié aussi le fait que l’histoire soit ponctuée d’autres plus petites histoires, contes et légendes de ces différents lieux. Le tout est servi par une superbe plume, qui nous fait savourer des éclats de poésies tout au long du roman.Dans l’ensemble, malgré un démarrage difficile, je garde une impression très positive de ce roman. Je le relirai probablement un jour, peut-être qu’une relecture me permettra de mieux apprécier la première partie.Et je lirai avec plaisir "The Winged Histories", ne serait-ce que pour la plume de l’auteure, mais aussi parce que je suis bien curieuse de voir comment va évoluer l’Olondre. Une traduction de prévue ? 
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Pas avant 2017, voire 2018. Si tout va bien...C'est le genre de bouquin qui met du temps à être traduit, difficile de rendre en français une langue aussi riche et complexe sans y accorder beaucoup d'attention.Iselle a écrit :Et je lirai avec plaisir "The Winged Histories", ne serait-ce que pour la plume de l’auteure, mais aussi parce que je suis bien curieuse de voir comment va évoluer l’Olondre. Une traduction de prévue ?
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Un étranger en Olondre, c'est l'histoire d'un voyage initiatique, la découverte d'une autre culture à travers les yeux d'un jeune poète émerveillé. Avec un World fantasy award, une nomination aux Imaginales et une au prix Elbakin, je me suis dit que ce livre avait un certain potentiel. Mais je n'ai pas accroché. Le rythme est lent, inégal et le style est trop riche (pour moi).On passe de descriptions avec pas mal de noms propres, des scènes contemplatives et des tableaux animés à des scènes d'actions qui font avancer l'intrigue (trop) lentement. Le tout étant parsemé de contes locaux. (Et je vais te raconter l'histoire d'untel, la vie d'un prince etc.). A chaque fois, il y a une cohérence avec l'histoire principale mais la construction du roman en devient, à mon humble avis, artificielle. Alors c'est sur, il y a la volonté de donner de l'épaisseur à ce monde imaginaire, mais j'ai trouvé qu'il y en avait trop. Rien qu'en lisant les premières pages, j'ai eu l'impression de lire une caricature de livre de fantasy. Il y a de très beaux passages, poétiques, justes et envoûtants mais ce ne sont que des petits récits mis bout à bout. Il manque une petite étincelle pour faire de ce livre un conte du merveilleux. Je n'y ai pas trouvé cette dimension. On est plus proche du fantastique (médiéval) que de la Fantasy. Une lecture agréable mais trop fugitive.
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Je viens de finir un Étranger en Olondre, et j'ai a-do-ré.Pourtant à la base ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Un périple lent, très contemplatif. Très peu d'action - si ce n'est aucune. Énormément de descriptions. Et une intrigue qui tiendrait à l'aise sur une novella. Mais voilà, le style est magnifique, et là est toute la différence.A la fin du roman, on apprend que Sofia Samatar a mis deux ans à écrire son livre et bien plus encore à le relire et à le peaufiner. Quelque part, ça me rassure, parce que je ne crois pas qu'il soit humainement possible d'en arriver à une telle perfection de prose sans un minimum d'investissement et de temps. Ainsi je comprends que Samatar est une femme comme une autre, douée certes mais surtout travailleuse, passionnée et jusqu'au-boutiste. Un Etranger en Olondre est presque l’œuvre d'une vie, quoiqu'on espère la voir écrire d'autres livres. D'ici quelques longues années, donc...La profusion d'idées, de détails, d'ambiances, de couleurs, odeurs, textures, émotions, sensations et autres est tout bonnement sidérante. Chaque nouvelle phrase porte son lot de trouvailles fines et/ou chaleureuses, sans pour autant que l'écriture n'en devienne trop touffue - même s'il y a des phrases bien longues. De ce point de vue, la relecture se justifie et doit apporter une profondeur encore plus importante au livre. (Et bravo au traducteur aussi, parce que ça n'a pas dû être simple de parvenir à rendre justice au texte original :-) )L'intrigue en tant que telle est belle, très simple, je dirais même naïve, mais pas forcément de façon péjorative. Le héros est un doux rêveur, un innocent qui se laisse bercer par ses livres, ses rêves et ses émotions... mais qui se fait bien vite rattraper par la réalité. Il ne se passe pas grand chose, c'est vrai. Et le voyage entrepris en Olondre n'est souvent qu'un pis-aller pour que l'auteur puisse nous faire découvrir d'autres coins de son monde, d'autres cultures, architectures, végétations, habitants etc. Au point que clairement, au bout d'un moment, on se fiche un peu de comment tout va se terminer car là n'est pas le principal.L'auteur a beaucoup d'amour pour son monde et ses personnages, cela se sent. La façon dont ils sont décrits, même les moins avenants, les moins attachants, trahit cette bienveillance qui illumine le récit. Et elle nous transmet aussi son amour pour la lecture, les livres, la poésie, les contes et légendes. Il y a beaucoup de récits annexes dans Olondre, ici, l'histoire d'un personnage secondaire racontée a posteriori, là un mythe local, là encore un conte, une légende, une parabole. Et ces petits récits sont souvent même plus intéressants, plus émouvants que le récit lui-même.Bref, si vous aimez l'action, les intrigues tordues, les personnages malsains, les rebondissements inattendus, passez votre chemin. Si vous aimez la belle littérature, les belles phrases, les ambiances savoureusement tressées, si vous aimez profiter de chaque phrase, chaque mot, alors foncez, vous ne le regretterez pas.
80
Je viens de reposer l'ouvrage. J'ai trouvé l'univers particulièrement bien dépeint ce qui, avec la lenteur de l'intrigue, donne en effet un certain charme au roman. Il y a une poésie singulière qui s'en détache et, comme Littlefinger, j'ai été sensible à l'hommage rendu aux livres. Les premières pages et le récit de la jeune fille m'ont particulièrement convaincu, de même que tous ces instants que l'auteur consacre, par petites touches, à nous présenter son univers mais l'arrivée à Bain m'a laissé relativement de marbre, probablement parce que l'attitude du personnage principal m'a quelque peu agacé à ce moment là (même si elle est tout à fait justifiée). (Concernant la forme j'ai regretté la façon dont était mise en page la quatrième de couverture. Quelques mots encore sur un sujet que je n'aborde quasiment jamais : la couverture. En temps normal je n'y pas attention mais ce fut comme pour le quatuor de Jérusalem, il a fallu que je me fasse violence pour ouvrir le livre en me répétant que le contenu était manifestement de qualité. Après je comprends bien la difficulté liée à la création d'une maison d'édition et de ce que j'ai vu le tir a été rectifié dès le volume suivant)