Voici
Animale, la Malédiction de Boucle d'Or, de Victor Dixen.
1832. Blonde, 17 ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l obligent-elles à cacher sa beauté troublante ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.Et si le conte le plus innocent dissimulait l histoire d amour la plus terrifiante ?
Lors des Imaginales, nous avons eu la chance de rencontrer Victor Dixen et ce fut une joli moment de lettres et de soleil. Je vous invite à découvrir l'interview ici ::arrow:
Victor Dixen aux ImaginalesPour ceux qui ont déjà lu le roman, voici une question bonus. Elle contenait trop de spoilers pour pouvoir figurer dans le corps même de l'interview. Lecteurs intrépides, vous voilà prévenus :
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Par ailleurs, comment en êtes-vous arrivé à l’idée de l’homme-ours et à votre façon de l’inclure dans l’histoire ?D’abord, je suis parti du conte de Boucle d’Or, où il y avait l’ours, cet ours qui est très central. Donc il fallait que je retrouve cette figure dans mon roman, et assez naturellement, au cours de l’écriture, je suis allé vers le nord, vers la Scandinavie, et c’est là qu’est la source des mythes que je vais utiliser. Je me suis replongé dans les mythologies vikings, scandinaves, où l’on retrouve cette forme de guerriers-animaux, ces guerriers humains qui se transforment ou croient se transformer en animaux, par l’intermédiaire d’une transe qui est déclenchée par des prières, ou par l’ingestion de différentes substances. C’est un fait avéré, quand on lit les codex, les recueils de moines, au Moyen-Age, en Europe, en Normandie, toutes ces régions ravagées par les Vikings, ils voyaient arriver sur les drakkars certains guerriers qui ne portaient aucune armure, aucune protection, mis à part des peaux de loup ou d’ours sur le dos, et qui avaient une rage folle, que rien ne pouvait arrêter. Ces guerriers mi-hommes mi-bêtes étaient donc appelés Peaux D’Ours vu que c’était tout ce qu’ils portaient.