3
Merci pour la critique
Le moins que l'on puisse dire, effectivement, c'est que le sujet est original et que le traitement à l'air de suivre : une gageure, car l'ambition évoquée ici est réelle. Tant mieux qu'un auteur s'y lance, et avec apparemment une certaine réussite ! Les quelques défauts évoqués ne me semblent pas rédhibitoires...

4
Livre terminé il y a quelques minutes.C'est une belle réinterprétation d'un mythe que j'ai toujours apprécié. Il y a de la grandeur dans l'orgueil et l'attitude de Sisyphe dans sa jeunesse. Il incarne à merveille la roublardise et cette démesure tant honnie par les Grecs. Ce livre est, entre autres, une réflexion sur la guerre, les hommes qui la font, la vanité de l'existence, la condition humaine et l'évolution du rapport des hommes aux Dieux. Je comprend facilement ce qu'il fait dans cette collection.
6
Sortie poche tout bientôt maintenant ! 
L'illustration de couv est toujours de Bastien Lecouffe-Deharme.
https://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fw ... =&r=&f=pdf
http://www.elbakin.net/fantasy/roman/tr ... haron-4552




8
Je viens de terminer ce livre et je tiens à faire remonter le fil car pour moi c'est tout simplement un gros coup de cœur.
Ce livre mérite mieux qu'une page sur Elbakin !
C'est le premier livre de F. Ferric que je lis : zou, il prend directement une place de choix dans les auteurs que je vais suivre attentivement.
Première force du livre : l'écriture. Sans concession, pleine, organique, baroque (moi, c'est mon truc : j'ai pensé quelquefois aux meilleurs Noirez ou Brussolo)
Selon mes critères, Ferric a une plume puissante, évocatrice, un verbe haut et mélodieux. Des images saisissantes. Ça sculpte dans la masse et ça donne des phrases qui "posent". Ça envoie de la charpie et en même temps, c'est très sensible.
Le chapitre 0 (!) est un de meilleurs prologue... disons... post-apo que j'ai lu depuis longtemps. Ingénieux eu égard au jeux de miroirs dans la structure.
Les descriptions des limbes-Achéron du Styx et de leur maitre nocher sont splendides. Les idées sont picturales et ludiques.
Il met du relief aux cinq sens, ça sort du bouquin pour venir vous essorer le système nerveux.
Deuxième qualité : la structure. J'aime beaucoup. Il y de la variété, des ruptures, des pdv qui changent et des jeux de miroirs/motifs récurrents qui joue sur le cycle, la répétition. C'est vivant, intelligent, et le voyage historique est tangible. Quelle aisance ! Ça joue (un peu trop ?) avec pleins de références hétéroclites (la couv du folio, magnifique, dialogue bien avec cet aspect ) On est dans l'épaisseur de l'Histoire à travers un personnage tragique mais actif : meilleur vecteur selon moi pour une fantasy historique qui a du souffle.
Et puis le "fond" que décrit bien K plus haut et qui est une dimension de l'Histoire et du temps qui me touche particulièrement (vanités...vanités... ah la couv encore).
Et les ravages du monothéisme, pour finir... cerise sur le gâteau : il arrive même à injecter une dose de théologie sans avoir l'air d'y toucher...
Bref, je trouve qu'il articule avec maestria relecture (l'idée de base est géniale selon moi) du mythe, structure narrative, personnage romanesque (très !), style et propos.
Projet littéraire maitrisé de bout en bout ( début et fin sf/anticipation... audacieux mais ça marche très bien), cohérent et très réussi, en gros.
J'ai quasiment tout, là, en tant qu'amateur de fantasy historique : lecteur comblé
Bravo F. Ferric ( et merci à Lunes d'encre + Folio SF !)
Je me jette sur "Le chant mortel du soleil !" sans attendre !
Ce livre mérite mieux qu'une page sur Elbakin !
C'est le premier livre de F. Ferric que je lis : zou, il prend directement une place de choix dans les auteurs que je vais suivre attentivement.
Première force du livre : l'écriture. Sans concession, pleine, organique, baroque (moi, c'est mon truc : j'ai pensé quelquefois aux meilleurs Noirez ou Brussolo)
Selon mes critères, Ferric a une plume puissante, évocatrice, un verbe haut et mélodieux. Des images saisissantes. Ça sculpte dans la masse et ça donne des phrases qui "posent". Ça envoie de la charpie et en même temps, c'est très sensible.
Le chapitre 0 (!) est un de meilleurs prologue... disons... post-apo que j'ai lu depuis longtemps. Ingénieux eu égard au jeux de miroirs dans la structure.
Les descriptions des limbes-Achéron du Styx et de leur maitre nocher sont splendides. Les idées sont picturales et ludiques.
Il met du relief aux cinq sens, ça sort du bouquin pour venir vous essorer le système nerveux.
Deuxième qualité : la structure. J'aime beaucoup. Il y de la variété, des ruptures, des pdv qui changent et des jeux de miroirs/motifs récurrents qui joue sur le cycle, la répétition. C'est vivant, intelligent, et le voyage historique est tangible. Quelle aisance ! Ça joue (un peu trop ?) avec pleins de références hétéroclites (la couv du folio, magnifique, dialogue bien avec cet aspect ) On est dans l'épaisseur de l'Histoire à travers un personnage tragique mais actif : meilleur vecteur selon moi pour une fantasy historique qui a du souffle.
Et puis le "fond" que décrit bien K plus haut et qui est une dimension de l'Histoire et du temps qui me touche particulièrement (vanités...vanités... ah la couv encore).
Et les ravages du monothéisme, pour finir... cerise sur le gâteau : il arrive même à injecter une dose de théologie sans avoir l'air d'y toucher...
Bref, je trouve qu'il articule avec maestria relecture (l'idée de base est géniale selon moi) du mythe, structure narrative, personnage romanesque (très !), style et propos.
Projet littéraire maitrisé de bout en bout ( début et fin sf/anticipation... audacieux mais ça marche très bien), cohérent et très réussi, en gros.
J'ai quasiment tout, là, en tant qu'amateur de fantasy historique : lecteur comblé

Bravo F. Ferric ( et merci à Lunes d'encre + Folio SF !)
Je me jette sur "Le chant mortel du soleil !" sans attendre !