Je n'ai pas encore vu le film mais les extraits donnent vraiment envie et le critiques sont très bonnes. Alors oui si on aime pas forcément le jazz ca gache un peu, mais à mon avis sans être puriste ca peut le faire aussi.

J'ai vu les nouveaux sauvages, film argentin à sketchs hilarant, (six en tout), sur des pétages de plombs des protagonistes. Le réalisateur donne une ambiance particulière à chaque histoire en variant les manières de filmer, les angles. Les scénarios sont originaux. La bande son est au poil. Mon coup de coeur de ces deux derniers mois

Vu Exodus: Gods and Kings il y a quelques jours, film sympa voir même plutôt bon, malgré un passage au vide au milieu du film .

NeoSib a écrit :Bon ben j'ai vu mon film préféré de 2014 en 2015 (juste devant Gone Girl) : si c'est pas trop tard, courez voir WHIPLASH.

Vu hier (en VO).Autant j'ai apprécié la réal parfaitement maîtrisée, la zique et le jeu des deux acteurs, autant je regrette que le scénar ait été écrit sur un demi-ticket de métro et s'en soit tenu à ça : "Le prof intransigeant qui pousse ses élèves à se dépasser pour révéler leur talent, et l'apprenti aux dents longues, né pour être batteur dans un ensemble de jazz". OK, l'idée de départ est l'affrontement - en surface - de deux monomaniaques qui partagent la même passion, mais effectivement j'ai trouvé le côté 'Full Metal Jacket" un peu trop marqué, voire glissant sans suite vers "Rocky", avec le poing du jeunot ensanglanté qu'il plonge dans la glace. Et puis ce côté niais américain sur l'entourage familial ou amoureux bien glandu, sans jamais aborder les rivalités, les amitiés dans l'orchestre... (Je parle pas de faire du "Glee" ou du "Fame", hein).J'en suis ressorti avec l'impression (et j'étais avec une copine cinéphile qui ne partage pas mes goûts, en général, et qui pour le coup était d'accord avec moi) que ce film aurait pu être une sorte de "Taxi Driver" sur le jazz, et que l'ensemble est un peu foiré. Mais tout le monde n'est pas Scorsese.N'empêche que j'attends avec impatience le prochain film de Damien Chazelle. Si la prochaine fois il a un bon sujet, avec un scénario bien développé...Bref, un peu déçu.

Et il y a ce solo de batterie à la fin, à pleurer. Le réal aurait pu prendre exemple sur un type comme Carl Palmer, par exemple, formation jazz passé au rock progressif, qui au même âge que le héros a fait des solos un peu plus construits (Isle of Wight, 17 ans), et ensuite :avec juste une caisse claire : https://www.youtube.com/watch?v=ouJetiHNAv0avec tout l'attirail (je sais, le héros débute, mais là, quand même...) : https://www.youtube.com/watch?v=PQssthhy0vkComme le réal voulait montrer la passion dévorante du perso principal pour la batterie, son envie de toujours s'améliorer, au lieu de la jouer "le Marine qui en chie jusqu'à saigner", s'il avait pris une partition un peu plus construite pour le solo, le Vieux aurait d'autant mieux salué la performance, et ça aurait été mieux servi la cohérence du propos général, à mon humble avis.

Je vois pas trop le rapport avec Taxi Driver, mais bon, ok... (Le côté sociopathe du jeune ?)(A la limite, s'il fallait comparer avec un Scorsese, j'aurais plutôt choisi Raging Bull)Sinon perso je trouve le scénar super bien fait dans l'escalade, je suis vraiment pas d'accord avec toi quand tu le résumes à son pitch de départ. Ce n'est pas parce que tu pars d'un postulat simple que le développement n'a pas demandé du travail, et le film relance constamment les enjeux dans la relation entre les deux personnages sans que t'ais l'impression de revoir plusieurs fois la même scène.Quant au final, il ne tient pas uniquement sur le solo de batterie, c'est une séquence purement sensitive où la réal magnifie la zique, en faisant commencer la séquence comme un combat pour la terminer en danse (s'il choppe pas l'Oscar du meilleur montage, je serai colère).

Mouaip, OK pour Raging Bull plutôt que Taxi Driver... ;)Peut-être que j'ai été trop braqué par l'approche "On se concentre sur la relation entre les deux persos", pour moi un peu au détriment de notations annexes qui auraient pu étoffer le propos, disons en arrière-plan, mais je comprends aussi que ce côté exclusif t'ait emballé, justement pour l'intransigeance assumée dans la réalisation pour coller au propos. Pas mon cas, c'est tout.N'empêche que je suis tout à fait d'accord avec toi sur un point : pour un premier film, Chazelle fait déjà des étincelles, et qu'il ait ou non un prix pour WHIPLASH (tellement pourrie, l'attribution des prix...), perso je vais guetter les feux d'artifice à venir que son talent promet.

En fait je m'étais gouré, c'est son deuxième film (aucune idée de ce que vaut le premier). :)Mais t'es pas le seul à regretter qu'il n'y ait pas d'interactions avec les autres musiciens, pourtant primordiales dans le jazz. J'ai lu ça régulièrement ailleurs.Sauf que je pense vraiment que c'est un choix assumé par Chazelle. Dans le film tel qu'il a été pensé, ça aurait été complètement HS. Et ça fait parti de l'ambiguité de son discours : le film donne autant de pistes pour dire que tout ça c'est pas très bien qu'il en donne pour dire l'inverse.

Vu Imitation Game. Très bon film, un peu académique, mais passionnant, je n'ai qu’une envie, ouvrir un bouquin qui raconte Bletchey Park. Et Benedict Cumberbatch est tout simplement énorme.Vu aussi, en avant-première, Kingsman, Service Secret. Un bon gros délire sur James Bond et les films d'espionnage en général, une mise en abîme ou le héros et le méchant dénigrent eux-même les règles du genre. C'est un peu long, cependant, et le jeune apprenti manque de charisme, mais Colin Firth a une très grande classe en dandy qui met à terre les gros dur avec deux coups de poing et un moulinet du parapluie. C'est délirant, ça ne se prend pas du tout au sérieux, c'est un assez bon divertissement même si à la fin ça devient un peu beaucoup toutes ces fusillades, compte à rebours, combats, punchline et clins d’œil au genre. En fait, c'est comme avaler un pot de Nutella : c'est bon, bien gras, on sait exactement que c'est pas du haut de gamme et on s'en fiche, mais à la fin, ça pèse sur l'estomac.Birdman : attention, grosse claque ! Cette mise en abîme d'une ex-star d'Hollywood, connu comme super-héros à l'écran, qui monte une pièce à Broadway, est une merveille. D'une part du point de vue technique : le film entier est un plan-séquence rendu possible par les effets spéciaux. Du point de vue du jeu : le casting, fantastique, livre le meilleur de ce que savent faire les acteur anglo-saxon : jouer avec leurs tripes. Enfin, la réflexion sur la célébrité, le travail de l'acteur, le théâtre, la critique et le bouche-à-oreille à l'heure d'internet, tout cela est passionnant. Et au milieu, Michael Keaton, impérial, se met à nu en homme qui tente d'exister après ses choix, ses succès, ses regrets, ses incohérences, ses angoisses... magistral. On dira que le cœur du film rappelle Black Swan, mais on a là un film qui l'emporte largement sur celui-ci !

NeoSib a écrit :En fait je m'étais gouré, c'est son deuxième film (aucune idée de ce que vaut le premier). :)Mais t'es pas le seul à regretter qu'il n'y ait pas d'interactions avec les autres musiciens, pourtant primordiales dans le jazz. J'ai lu ça régulièrement ailleurs.Sauf que je pense vraiment que c'est un choix assumé par Chazelle. Dans le film tel qu'il a été pensé, ça aurait été complètement HS. Et ça fait parti de l'ambiguité de son discours : le film donne autant de pistes pour dire que tout ça c'est pas très bien qu'il en donne pour dire l'inverse.

Totalement d'accord avec toi.Ce qui fait aussi l'intérêt de ce film, d'ailleurs : son côté outrancier (et ça n'a rien de péjoratif) assumé.Après, forcément et selon le prisme de chacun, les avis sont nuancés.Donc, d'après moi (IMHO) : à voir, assurément.

Vu Annabelle hier soir.C'est quand que ça fait peur? :|Beaucoup de polémiques à sa sortie pour...rien.

Oue Annabelle une belle escroquerie, Conjuring est tres largement au-dessus.

Vu Enfant 44 : un thriller assez classique mais bien fait, qui se passe en Russie en 1953. UN enquêteur chargé de la chasse aux traîtres, déviants et autres menaces capitalistes tombe sur la piste d'un serial killer qui s'attaque à des jeunes garçons. Mais comme le meurtre ne peut pas exister dans le paradis communiste, il voit rapidement son univers s'écrouler et devient, avec sa femme, la victime du système dont il est le rouage. Sa quête de l'assassin deviendra finalement sa seule cause juste à poursuivre. J'ai assez apprécié l'a description de la société paranoïaque où dès que l'on est suspect, on est coupable et on désigne n'importe qui pour s'épargner la torture, entrainant un effet boule de neige terrible, où les enfants ne reçoivent aucune considération, où toute humanité, doit disparaitre pour faire vivre le système, où l'on nie la réalité pour faire vivre l'illusion. De la folie pure.Après, ça reste un film de serial killer très basique.On reprochera également le casting anglais/américain alors que tous les figurants sont slaves...Ça sort le 15 avril.Vu aussi Cendrillon : j'en reparlerai, et pas en bien.

Ethan Iktho a écrit :Comme le réal voulait montrer la passion dévorante du perso principal pour la batterie, son envie de toujours s'améliorer, au lieu de la jouer "le Marine qui en chie jusqu'à saigner", s'il avait pris une partition un peu plus construite pour le solo, le Vieux aurait d'autant mieux salué la performance, et ça aurait été mieux servi la cohérence du propos général, à mon humble avis.

En meme temps, quand t'y connais rien en batterie, comme moi et une majorité des gens, c'est plus impressionnant de voir le petiot jouer jusqu'au sang qu'un morceau plus construit dont tu saisis pas la difficulté...moi ce qui m'a lourdé dans le film, c'est la bleuette qui sert à rien, a part montrer que le jeune sacrifie tout pour sa passion. Mais bon, c'est une ficelle bien grossière et j'ai trouvé que ça n'amenait rien d'intéressant...

j'ai oublié de dire que je suis allée voir La nuit au musée 3... bon divertissement familial, dans la lignée des 2 précédents. Émotion supplémentaire avec Robin Williams (surtout vu ce qu'il dit vers la fin du film)Pas le film du siècle mais quand on a aimé les 2 premiers, on est pas déçu : on rigole, on en prend plein la vue... mes enfants n'ont pas été déçu (moi je chipote sur 1 ou 2 petites choses mais aucun regret d'avoir payé pour voir le film)

La dernière sortie ciné de mon côté c'était pour Les Nouveaux Héros, le Disney du moment. Bah c'était un chouette divertissement capable de faire marrer enfants et adultes.Côté histoire on est dans le super héros très classique, c'est une origin story somme toute assez banale, si vous avez un peu l'habitude les ficelles de l'intrigue seront particulièrement apparentes. Par contre le héros bénéficie d'un sidekick robot infirmier absolument génial, l'honnêteté m'oblige d'ailleurs à avouer que ce robot tout mou tout mignon est le cœur du film, sans lui c'est 10 fois moins drôle et moins attachant. Les scènes où le héros et Baymax le robot interagissent sont particulièrement drôles, le robot qui n'a plus de batterie a fait hurler de rire les enfants et glousser les adultes qui eux ont bien vu le parallèle avec le pote bourré qui fait "chhhuuuuttt" quand tu le ramènes chez lui. Bref, si vous avez des ptits jeunes dans votre entourage allez-y avec eux, ils passeront un bon moment et vous aussi.

Vu Les Nouveaux Héros ce week-end avec mon frère et ma copine, et on s'est effectivement bien marrés. Très bon Disney, n'hésitez pas à aller le voir ! Baymax est effectivement le cœur du film, très drôle. Donc voilà, on a passé un très bon moment.

Vu American Sniper , bon film au sens technique, cinématographique du terme.Pour le reste, entre les ellipses, les arrangements du réalisateur et le montage... Ben , c'est une belle apologie de l'interventionnisme américain pour sauver le monde et garantir la liberté de chacun (...sic) et une critique du non-interventionnisme actuel de la politique Obama. Pas étonnant que le film fasse même polémique aux Etats-Unis. Si on excepte les 10 premières minutes du films et les 10 dernières, le traitement de la guerre fait penser à un film des années 90 en plus réaliste et avec . Belle déception.Vu fifty sh**s of Grey... A part pathétique, j'ai rien qui me vienne en tête.Le film est mal réalisé , les acteurs jouent comme des pantoufles, le film tire en longueur, ça traine à n'en pus pouvoir. Quant au sujet: tout est mauvais que ce soit dans le flirt par harcèlement, la représentation du sadomasochisme dans une relation abusive, la scène du dépucelage est particulièrement mal réalisée... Au final j'en retiens deux morales:Quand je ne serais plus étudiant, je n'aurais plus aucun problème de couple car j'aurai qu'à soudoyer ma copine avec des cadeaux.Si ta vie sexuelle va au delà du sexe pour la procréation et du missionnaire, il y a de fortes chances que tu aies une sexualité "déviante" et que tu tombes dans une relation abusive. Sic...

- American Sniper : Un Clint sans conviction, qui ne sait pas où se mettre, filmé de façon banal, où tout a déjà été vu en bien mieux ailleurs avec un Cooper monolithique et antipathqiue. Une immense déception. Apologie du patriotisme américain, mais contre l'interventionnisme. Aucune substance. Regardez Jarhead, Zero Dark Thirty, Démineurs ou Generation Kill, c'est 1000 fois mieux.- Une Merveilleuse histoire du temps : Très beau biopic avec une prestation bluffante de Redmayne. Le film oublie toute la partie science pour se focaliser sur la vie personnelle et le couple, une décision pas si mauvaise. Une bonne pioche- Papa ou Maman : La meilleure comédie française depuis des lustres, cette fois vraiment non politiquement correct, bien réalisé, à mourir de rire et avec deux acteurs excellents. Un délice.- Virunga : Le documentaire événement Netflix, une bombe qui se fait autant le chantre de la sauvegarde des gorilles qu'une enquête à charge contre les entreprises pétrolières et les blancs orduriers qui continuent à jouer avec les vies humaines. Essentiel, vraiment.

Le Dernier Loup :Perso, je trouve que c'est le plus beau film de JJ Annaud à ce jour. Si vous aimez les loups, c'est juste magnifique (dédicace à John D. ;-)).Si vous êtes déjà allés en Mongolie, c'est exactement ça (enfin, il y a 5 ans, c'était encore ça, je le dis pour l'avoir vécu et sans vouloir frimer). Si vous n'y êtes pas allés, ce qui est hélas probable pour la plupart d'entre vous, laissez-vous emporter par les paysages et imprégnez-vous un peu de cette atmosphère que le film retranscrit très bien, même si c'est situé juste après 68 : là-bas, certaines choses sont immuables.Et sinon, en dehors de ces considérations personnelles, j'ai trouvé l'histoire simple, poignante et superbement filmée.Je recommande chaudement : allez-le voir, évadez-vous. Enjoy