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81 par Eldermê
Vala
Et puis je soutiens que la capuche ne sert pas à grand chose à part bien réduire le champ de vision et donner l'équivalent d'une pancarte "je suis un type louche". Pour un assassin censé être furtif, elle ne me semble donc pas l'accessoire le plus pertinent...Mais je dis ça, je m'y connais rien, moi. L'autre jour, mon homme jouait à Assassin's Creed, et les gardes ne se sont doutés de rien quand ils ont vu passer un type tout armé avec une capuche au milieu de 4 moines. C'est donc bien la preuve qu'en fait ça doit marcher. Ou que lesdits gardes étaient un peu simplets, on sait pas.
Je suppose que la capuche doit compenser (il enlève la capuche "on le voit", il met la capuche "on ne le voit pas"...). :D
Ah mais bien sûr, tout s'explique !:lol:

88 par K.
Adhérent
Gillossen a écrit :Et puis c'est surtout très discret, n'est-ce pas ?
Pff. Amateur. La capuche entraine la discrétion. Cela a été maintes fois démontré par une série de jeux vidéos qui cause des ravages ces derniers temps lorsque j'essaye d'enseigner la Révolution à mes élèves.

90 par Qwarrock
Maïa
Alors je n'ai malheureusement pas lu tout le sujet, mais en piochant à droite à gauche j'ai relevé que l'on parlait bcp de Fritz Leiber (dont j'adore ces écrits) comme origine du genre "héros crapuleux" Mais si vous parlez de son cycle des épées, il n'a été publié (US) qu'en 1970 (et non pas dans les années 40 comme j'ai pu le lire). Et avant ça je peux en citer un qui m'a marqué... Dans le genre crapule .... Cugel l'actucieux (1965, soit 5 ans avant le cycle de Leiber) se pose quand même là. Voleur, menteur, lâche, égocentrique, etc... Quand à l'histoire de la capuche... Je ne vois pas le problème. A l'époque les voyageurs et même les citadins l'utilisaient couramment pour se protéger des intempéries, Avoir une capuche devait être aussi commun à l'époque que de porter des lunettes (par exemple) aujourd'hui. D'où la possibilité de se fondre dans l'anonymat. Il est évident que si l'on projette la capuche dans notre univers moderne, cela ne fonctionne pas, mais alors pas du tout (sauf dans certain hem... quartier) mais en imaginant les conditions de l'époque la capuche prend tout son sens, et est pour moi un détail sans importance à l'histoire comme pourrait l'être les chevaux...
Eldermê a écrit :Cacher son visage avec une capuche me semble assez stupide de la part d'un assassin. Pour que la capuche puisse masquer le visage, ou faire que le visage soit dans l'ombre et peu visible, il faut qu'elle retombe un peu sur le visage. Mais dans ce cas-là, on aura peut-être un assassin dont les traits seront difficiles à reconnaitre, mais surtout qui ne verra rien vers le haut ou sur les côtés, un peu comme s'il avait des oeillères : pas très malin pour quelqu'un qui doit surveiller autour de lui pour chercher à ne pas se faire repérer. Sans compter le fait que s'il doit se battre, la capuche risque de le gêner pour suivre les mouvements de son adversaire. (...)
Note humoristique et gros spoiler sur le Trône de Fer
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91 par John Doe
Modérateur
Qwarrock a écrit :Alors je n'ai malheureusement pas lu tout le sujet, mais en piochant à droite à gauche j'ai relevé que l'on parlait bcp de Fritz Leiber (dont j'adore ces écrits) comme origine du genre "héros crapuleux" Mais si vous parlez de son cycle des épées, il n'a été publié (US) qu'en 1970 (et non pas dans les années 40 comme j'ai pu le lire).
Pour être précis, c'est la publication en omnibus qui date de 1970, pour laquelle Leiber a réorganisé ses histoires en ordre chronologique dans la série des Swords...;)Les premières nouvelles avec Fafhrd et le Souricier, datent bien de cette période (la première, Two sought Adventure/The Jewels in the Forest, a été publiée dans un pulp en 1939).

93 par Qwarrock
Maïa
John Doe a écrit :Pour être précis, c'est la publication en omnibus qui date de 1970, pour laquelle Leiber a réorganisé ses histoires en ordre chronologique dans la série des Swords...;)Les premières nouvelles avec Fafhrd et le Souricier, datent bien de cette période (la première, Two sought Adventure/The Jewels in the Forest, a été publiée dans un pulp en 1939).
Merci, je l'ignorais, je mourrais moins bête (non que je veux précipiter ma mort ;) )

94 par John Doe
Modérateur
Elle mériterait une petite réédition française d'ailleurs, les deux derniers tomes n'ont pas été traduits dans la version Bragelonne d'il y a quelques années.:(

95 par Gillossen
Modérateur
Et concernant les reproches faits aux capuches, on pointait aussi du doigt leur omniprésence et par ricochet celle de la figure de l'assassin solitaire dans une ruelle sombre. :)
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