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Ok Littlefinger, my bad, on avait eu cette discussion avec des potes et plus personne était foutu de se souvenir de l'ordre du merdier... ^^
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L'important pour apprécier le film, c'est d'oublier tout de suite ses cours de physique.Et de regarder ailleurs sur quelques gros trous du scénario.Ce n'est pas mon cas.

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muscardin a écrit :L'important pour apprécier le film, c'est d'oublier tout de suite ses cours de physique.
Absolument pas !Il n'y a que la fin qui part loin et encore pas tout
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c'est ce qu'on fait en mécanique relativiste où le temps n'est plus constant. Mais tout ce qui est
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Je suis d'accord avec la plupart des points de la critique de LittleFinger. Je trouve aussi que la comparaison systématique avec 2001 est pénible, sachant qu'il y a une bonne douzaine de films d'exploration spatiale qui ne sont pas trop mauvais (malgré la présence de Bruce Willis dans certains d'entre eux :p). Par certains cotés, ça me rappel plus Stargate.Sur le plan scientifique, le film est plutôt à classer dans la catégorie "cŕedible". On peut noter quelques erreurs, comme les nuages qui sont glacés, la taille exagérée du trou de ver, ou la cryogénisation à un niveau technologique trop avancé, mais ça reste mieux que ce qui se fait généralement en SF au cinéma. On peut regretter que Nolan ne prenne pas non plus énormément de risque, d'une part parce qu'il fait référence à des phénomènes physiques si peu connus que l'on peut en dire à peu près n'importe quoi, d'autre part parce qu'il utilise une astuce scénaristique un peu facile pour expliquer certaines étrangetés.J'ai beaucoup aimé deux choses dans le film.La première c'est de nous faire vivre en parallèle plusieurs histoires, liées à plusieurs "agendas" et plusieurs temporalités. On se sent attachés aux deux principales histoires, celle de la Terre et celle de McConaughey dans l'espace, grâce à une longue introduction sur Terre. Nolan peut ensuite jouer la carte du paradoxe de Langevin, et il le fait admirablement bien. La meilleure scène du film pour moi c'est le moment où
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Ça change des trames habituelles basées uniquement sur les effets du huis clos : folie, aliens, et meurtre entre amis. La seconde chose c'est que l'echec ou la réussite de la mission n'est pas binaire. Ici pas d'astéroïde à faire exploser et c'est bouclé : faux suspens, explosion, congratulations, générique de fin. Dans Interstellar il y a plusieurs étapes, toutes dangereuses, et jalonnées de décisions difficiles et même de hasard (ce qui rend le scénario moins prévisible). Donc au delà de l'attachement aux personnages que l'on retrouve dans beaucoup de films, on se sent aussi concerné par l'issue de la mission.Pour le reste, Mc McConaughey en pilote de génie badass et les CGI remplissent bien le cahier des charges d'un blockbuster.

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Elrandir a écrit :
muscardin a écrit :L'important pour apprécier le film, c'est d'oublier tout de suite ses cours de physique.
Absolument pas !Il n'y a que la fin qui part loin et encore pas tout
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c'est ce qu'on fait en mécanique relativiste où le temps n'est plus constant. Mais tout ce qui est
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- Des planètes en orbite autour d'un trou noir ? éclairées et chauffées avec quoi ? :huh:- Des navettes capables de décoller d'une planète à gravité x1.3 ; à l'horizon d'un trou noir ; mais par contre une fusée classique pour partir de la terre ? :huh:- Du bruit dans l'espace ? :huh:- Une planète de glace sur laquelle il y a une atmosphère d'O2 ? :huh:Et tu vois, je n'ai même pas parlé du trou noir, ni du trou de ver ... ;)

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muscardin a écrit :- Des planètes en orbite autour d'un trou noir ? éclairées et chauffées avec quoi ? :huh:- Des navettes capables de décoller d'une planète à gravité x1.3 ; à l'horizon d'un trou noir ; mais par contre une fusée classique pour partir de la terre ? :huh:- Du bruit dans l'espace ? :huh:- Une planète de glace sur laquelle il y a une atmosphère d'O2 ? :huh:
Pourquoi ne serait-il pas possible d'être en orbite autour d'un trou noir ? Bon pour une planète on imagine mal comment elle supporterait la différence d'attraction entre sa face proche et sa face éloignée du trou noir, et il y a un problème de lumière, mais ça reste quand même moins fantaisiste que la moyenne des films de SF.Idem pour la gravité x1.3 : c'est pas une erreur trop grossière. On peut imaginer que la charge à soulever soit moins importante pour la petite navette que pour la fusée.Dans quelle séquence on entend du bruit dans l'espace ? Je mets de côté la fin où on ne sait pas trop dans quel genre de lieu le héros se trouve.

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Perso, les problèmes de "réalisme" du film, je m'en contrefous.Je préfère un film qui joue avec le réalisme pour mieux raconter son histoire et faire passer les émotions. A ce niveau-là, Interstellar m'a comblé.Après, comme je disais, j'ai plus de problèmes avec sa narration.

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Segillos a écrit :Pourquoi ne serait-il pas possible d'être en orbite autour d'un trou noir ? Bon pour une planète on imagine mal comment elle supporterait la différence d'attraction entre sa face proche et sa face éloignée du trou noir, et il y a un problème de lumière,
Ben voila, t'as déjà une partie de la réponse. Mais pour en rajouter : Un trou noir est formé par l'effondrement d'une étoile. Sauf qu'avant de s'effondrer, l'étoile "explose" (ce n'est pas le bon terme mais je suis pressé) et détruit en général son système planétaire. Il ne reste que poussière et gaz qui forment un disque d'accrétion. Quant à la lumière, elle ne peut provenir d'une étoile (même raison, et puis y'en a pas dans le film) mais du disque d'accrétion. Or le fonctionnement de la lumière d'un disque d'accrétion au bord du trou noir font que ce qui est montré dans le film est fantaisiste. De toute façon, la caution scientifique du film a déjà prévenu :
Kip Thornes et ses collaborateurs préparent un article technique pour la revue spécialisée Classical & Quantum Gravity, dans lequel il tiendront cette fois compte de tous les effets astrophysiques qu’ils ont dû négliger pour les besoins d’Hollywood.
mais ça reste quand même moins fantaisiste que la moyenne des films de SF.
Je me fous du côté fantaisiste d'un film SF. Je suis même relativement bon public et suspend facilement mon incrédulité. C'est pour ça que je dis rien sur la partie dans le tesseract, où on est vraiment dans le délire. Mais j'ai du mal quand la promo décrit un film scientifiquement réaliste et qu'en fait c'est pas vrai...Autre injure à la science : La dernière plante qui survit c'est du Maïs ???? Quant on connaît la fragilité de cette plante aux maladies et la consommation d'eau ahurissante qu'elle nécessite...

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Segillos a écrit :La meilleure scène du film pour moi c'est le moment où
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Ça change des trames habituelles basées uniquement sur les effets du huis clos : folie, aliens, et meurtre entre amis.
Et ça te fait pas tiquer que à la fin, alors que sa famille est là, Cooper ne va voir que sa fille ? Il ne va pas voir son fils ni même son petit-fils, non non il se barre retrouver sa meuf ! Putain son fils lui écrit des messages pendant 23 ans mais le seul retour qu'il a c'est casse-toi tu pues j'aime que ta soeur... :)

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muscardin a écrit :
NeoSib a écrit :Perso, les problèmes de "réalisme" du film, je m'en contrefous.
Moi aussi, sauf quant on en fait un argument de promo...
Je préfère juger un film sur ce qu'il est (à savoir l'histoire d'un père et de sa fille) plutôt que ce sur quoi il a été vendu.
muscardin a écrit :Et ça te fait pas tiquer que à la fin, alors que sa famille est là, Cooper ne va voir que sa fille ? Il ne va pas voir son fils ni même son petit-fils, non non il se barre retrouver sa meuf ! Putain son fils lui écrit des messages pendant 23 ans mais le seul retour qu'il a c'est casse-toi tu pues j'aime que ta soeur... :)
Peut-être que le fils est mort ?Et au final on s'en tape, son perso est de toutes façons pas gâté par le scénar, le cœur du film c'est vraiment Coop et Murph.

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muscardin a écrit :
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C'est la seule partie du film que je n'aime pas. Vraiment superflue.Pour me faire l'avocat du diable :
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Pour moi ce n'est pas une question de jugement, mais de rester dans l'histoire. Si avant le film on me dit que c'est de la SF, OK, je suspend (à condition que la cohérence interne soit correcte). Si on me dit que c'est scientifiquement exact, les incohérences vont me sortir de l'histoire...

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Ben ouais mais c'est pas de la faute du film, ça.(Surtout que bon, la "promo" dont tu parles, j'imagine que c'est surtout la récupération du film que font les journaux et sites internet... Parce que j'ai du mal à voir des velléités de réalisme dans, au hasard, les bande-annonces)

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Ben, la "récupération" du film que font les journaux... Souvent c'est du copié-coller des communiqués de presse de la warner... Qui c'est qui a clamé bien fort qu'il s'associait avec un astro-physicien ?Puis même dans le film, le postulat de base c'est quand même un futur pas très lointain et la physique d'une terre actuelle non ? (d'ailleurs au passage au début le poncif du pilote "raté-mais-qui-est-quand-même-le-meilleur" ça m'a fait bien soupirer aussi...)

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Pendant et après le film, je me suis posé le même genre de questions que Muscardin Réponses A : c'est de la SF, c'est de la SF et c'est de la SF :PRéponses B :
- Des planètes en orbite autour d'un trou noir ? éclairées et chauffées avec quoi ? :huh:
Les galaxies sont en rotation avec en leur centre un trou noir, Cela n'empêche pas d'avoir de la lumière au centre des galaxies observées.Donc si les planètes sont assez éloignées de l'horizon des événements et que le trou noir est petit, pourquoi pas.Par contre il faut que ces planètes soient au delà de l'ergosphère, sinon elles seront attirés à court terme par le trou noir.Et cette fameuse ergosphère est constituée de nombreuses particules énergisantesDes étoiles et des planètes font partie de cette bouillie que compose le disque d'accréation. Elles s’entrechoquent, s’absorbent, deviennent plus massives etc.Avant que la lumière ne disparaisse, il y a beaucoup de particules qui gravitent autour d'un trou noir.La représentation d'un plan évasé est, semble-t-il, fausse. Par contre la représentation sphérique avec un disque et une fontaine d'énergie aux poles serait plus juste.Pou toute ses raisons, il pourrait y avoir pas mal d'énergie et de chaleur autour d'un trou noir ... ou pas :P
- Des navettes capables de décoller d'une planète à gravité x1.3 ; à l'horizon d'un trou noir ; mais par contre une fusée classique pour partir de la terre ? :huh:
La seule explication logique : économiser du carburant pour le vaisseau.
- Du bruit dans l'espace ? :huh:
Ça ne m'a pas trop gêné, c'était plutôt respecté. Silence/bruit dans le casque/explosion dans le vaisseau
- Une planète de glace sur laquelle il y a une atmosphère d'O2 ? :huh:
Ça existe, et dans notre système solaire : Europe, la lune de Saturne est composée de glace et a une atmosphère d'O2. Celle-ci est formée par radiolyse.Et des rayons, il doit y en avoir à coté d'un trou noir.
Et tu vois, je n'ai même pas parlé du trou noir, ni du trou de ver ... ;)
Par contre, là, c'est du n'importe quoi avec nos connaissance d'aujourd'hui. Avec la pression exercée, aucun être vivant ne devrait pouvoir survivre. Peut-être qu'un entité intelligente, composée d'énergie, pourrait y circuler ou créer un champ de force ... Mouais, j'attends la rencontre du 3ème type pour trancher.

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muscardin a écrit :Ben, la "récupération" du film que font les journaux... Souvent c'est du copié-coller des communiqués de presse de la warner...
Ben, ça par exemple, c'est de la récupération pure (pas besoin de guillemets).Ça fout un titre sensationnaliste qui surfe sur le film à succès de la semaine pour engendrer du clic, mais ça n'a rien à voir avec la promo dudit film.Et s'associer avec un astro-physicien, ce n'est pas synonyme de recherche absolue du réalisme. Le réalisme doit être tordu pour s'adapter à l'histoire, et non pas le contraire. Et j'ai pas l'impression qu'Interstellar se foire là-dessus (en tout cas pas pour moi, vu que j'ai marché à fond au côté émotionnel du film).

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Une partie du public s'attendait peut-être au niveau de réalisme de Gravity, qui n'est pas vraiment de la SF, et qui contient son lot d'erreurs aussi (même si elles sont plus subtiles que dans Interstellar).