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Gillossen a écrit :Pourquoi galères-tu ? :)
Le style d'écriture de GG Kay me semble un peu trop lisse, les héros ont étrangement tous une classe et un charisme démesurés (c'est le truc qui me choque le plus, tout le monde est beau - ou presque - parmi les protagonistes principaux) et l'histoire est plate (peut-être parce qu'elle ressemble beaucoup trop à la véritable reconquête de nos livres d'histoires).Il y a aussi un paquet de descriptions qui pour moi ne font que rallonger le récit alors que cela n'a strictement aucun intérêt. Des fois, il faut savoir aller à l'essentiel, mais ça c'est mon avis à moi ;)

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Oh c'est bizarre Yksin, moi j'ai trouvé que le roman était bien maigrelet question description. Je trouvais justement que le roman allait trop à l'essentiel. Question de goût probablement.Mais concernant les héros je suis bien d'accord avec toi, ils ont tous une classe et un charisme innés qui m'avaient agacé sur le coup.Par contre pour l'histoire plate, j'ai un peu de mal à te suivre, par plate tu veux dire sans originalité ?sans rebondissements ? sans atmosphère particulière ? Parce que pour moi c'est à cause de ces 3 cas là que j'ai finalement beaucoup aimé les Lions d'Al-Rassan :P

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J'en suis à la page 310, donc pas encore à la moitié et franchement il n'y a rien qui m'a surpris.
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Par histoire plate j'entends en effet que je vois une ligne soigneusement suivie par l'auteur et que rien ne sort vraiment des sentiers battus. Bon après c'est bel et bien un avis perso et peut-être ne suis-je pas dans un état d'esprit propre à lire ce roman...Dans tous les cas je vais le finir (parce que je déteste laisser une histoire en suspend) et je donnerai un avis définitif d'ici quelques... semaines ? :p

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indy620 a écrit :Il est vrai que l'histoire n'est pas le exceptionnelle mais le charisme des personnages efface tout le reste !
Sauf que là le charisme est clairement exagéré...

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Yksin a écrit :le truc qui me choque le plus, tout le monde est beau - ou presque - parmi les protagonistes principaux
C'est surprenant au début du roman, je te l'accorde. N'oublie pas pour autant qu'un trait de caractère très répandu (pour ne pas dire le cliché) parmi les espagnols dans la littérature (Astérix en Hispanie pour ne citer que la référence... ;) ) est la fiérté (le charisme et l'égo surdimensionné aussi il me semble). En tous cas je me le suis expliqué un peu comme cela. Et puis j'aime aussi les gens lumineux, beaux, forts ... pas que les ténébreux, les louches, les secrets, les "shades of grey", les Fitz, les Corbeau ou autres encapuchés. Ca change un peu, non ? :)

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En effet ça change pas mal par rapport à ce que je lis d'habitude. On sait jamais, peut-être que la fin sera géniale et me fera changer d'avis...Merci pour vos retours en tous cas ;)

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Yksin a écrit :
indy620 a écrit :Il est vrai que l'histoire n'est pas le exceptionnelle mais le charisme des personnages efface tout le reste !
Sauf que là le charisme est clairement exagéré...
Je sais pas, on est tous charismatique ici, non ? :sifflote:

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C'est vrai que le charisme des personnages est clairement mis en avant pour arriver à la confrontation de ces 2 "Géants" qui sont opposés et se respectent à la fois.Ca me rappelle le duel entre Achille et Hector dans Troie de Gemmell

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indy620 a écrit :C'est vrai que le charisme des personnages est clairement mis en avant pour arriver à la confrontation de ces 2 "Géants" qui sont opposés et se respectent à la fois.Ca me rappelle le duel entre Achille et Hector dans Troie de Gemmell
Le moment mythique du livre à mon sens.

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On va dire que l'histoire est plus prenante à partir de la 4ème partie... Mais il aura fallu être sacrément patient ! J'ai attendu moins longtemps pour Les Instrumentalités de la Nuit ! :p

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Je suis en train de le lire, donc mon avis peut encore changer. Mais j'en suis quand même à la moitié.Si les pages se tournent facilement, l'immersion dans l'histoire c’est autre chose. A chaque fois que j'arrive à me plonger, paf fin de chapitre. Dès qu'un nouveau chapitre commence, à nouveau des tonnes d'informations qui me font blocus et qui me sortent de l'histoire. J'ai l'impression de recommencer un livre dès le début à chaque fois.Là je vais entamer la 4e partie et j'ai toujours du mal à savoir où est le cœur de l'intrigue : le ballet amoureux ou l'intrigue politique ? J'aurais bien aimé dire les deux, mais j'ai l'impression qu'on reste en surface à chaque fois et que l'auteur essaie de développer les deux en même temps sans que l'un prenne le pas sur l'autre.Par contre, pas trop de soucis sur le charisme des personnages. Si on enlève toutes les descriptions qui posent l'intrigue, l'action présente est pas mal réduite (toujours jusqu'à la fin de la partie 3). Du coup, il faut relever un peu le caractère des personnages pour qu'ils nous éblouissent. Je pense que l'auteur aurait gagner en traitant le roman en deux livres : l'un pour expliquer le passé et l'autre pour le présent. On aurait eu le temps de digérer toutes les informations, les personnages auraient eu une vraie place par rapport à l'intrigue politique et il y aurait pu avoir plus de tensions.

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Hieronymus a écrit :
Yksin a écrit :le truc qui me choque le plus, tout le monde est beau - ou presque - parmi les protagonistes principaux
C'est surprenant au début du roman, je te l'accorde. N'oublie pas pour autant qu'un trait de caractère très répandu (pour ne pas dire le cliché) parmi les espagnols dans la littérature (Astérix en Hispanie pour ne citer que la référence... ;) ) est la fiérté (le charisme et l'égo surdimensionné aussi il me semble). En tous cas je me le suis expliqué un peu comme cela. Et puis j'aime aussi les gens lumineux, beaux, forts ... pas que les ténébreux, les louches, les secrets, les "shades of grey", les Fitz, les Corbeau ou autres encapuchés. Ca change un peu, non ? :)
Maieuh les Corbeaux c'est très bien :-) Très charismatique tout plein de plumes toussa :-)J'ai commencé à lire et je trouve que le côté charisme est un peu pénible...

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Fini hier. Un livre remarquable et d'une puissance folle. Et je suis admiratif du tout de force de l'auteur qui construit une oeuvre prenante et forte avec des personnages limpides, charismatique, héroique et sans réelles ambiguités. Les bons sont bons et il n'y a pas vraiment de "méchant" et pourtant le livre n'est pas manichéen. Chapeau.

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J'ai terminé ce livre et l'ai beaucoup apprécié. J'ai toujours éprouvé de l'intérêt pour Al-Andalus aussi un ouvrage bien écrit qui s'inspire de l'époque des taifas ne pouvait que me convenir. Il retranscrit bien l'ambiance d'une époque mouvementée sur une terre pleine de contraste. Le fait de s'inspirer de personnages hauts en couleurs comme Rodrigo Diaz de Vivar donne une saveur particulière, propre à ce type d'ouvrage, qui ravit ceux cherchant à reconnaitre les hommes et les villes derrière les noms employés par Kay. Savoir dans quel sens se dirige l'histoire n'est pas sans accentuer une certaine amertume, dès les premières pages, mais les détours qu'emprunte l'auteur tiennent le lecteur en haleine.