Pour avoir testé la kobo et la kindle, je peux assurer qu'en effet, il y a une grosse différence d'autonomie entre elles. J'ai pu laisser ma kobo éteinte pendant plus d'un mois et retrouver sa barre de chargement exactement (ou presque) comme je l'avais laissée. Pour la kindle, même en la laissant éteinte, deux semaines plus tard il faut la recharger d'urgence.

Lorsque le wi-fi est coupé, la batterie ne bouge pas d'un pouce quand on laisse le Kindle en veille, même pendant un mois. J'ai le mien depuis février et je n'ai eu à le recharger complètement que 3 fois, alors que je le laisse en veille quand je ne m'en sers pas.

En près de deux ans de Kindle, j'ai du le recharger une dizaine de fois. Il suffit d'éteindre la connexion wifi dès qu'on s'en sert pas.S'il se décharge tout seul, c'est qu'il y a un souci de batterie.

Curieusement ma kindle se décharge moins vite quand je l'utilise que quand je la laisse éteinte plusieurs semaines (je précise que je n'allume jamais la wifi qui sert à rien).Avec ma kobo, c'est la batterie qui avait lâché. Alors je suppose que j'ai vraiment pas de chance pour les batteries de liseuses !

Nariel a écrit :J'ai l'impression que la Kindle ne s'éteint pas vraiment et s'allume seule très facilement

Je sais pas comment ça se passe chez Kindle mais pour ma Sony PRS-650, si je la laisse en veille plus d'une journée, elle s’éteint automatiquement et que ce soit en veille ou éteinte, quand je la rallume, le niveau de charge n'as pas bougé.Bon comme elle à quelques années et quelques lectures au compteur, la batterie se décharge plus facilement et l'allumage est vraiment long quand elle est complètement éteinte... Pour ton Kindle dragonnia, peut être un problème sur ta batterie en particulier, ça arrive toujours un petit défaut de temps en temps sur le nombre fabriqué.

Perso, ma Kindle Paperwhite se décharge même quand je ne l'utilise pas. Elle a beau être en mode veille (avec écran de veille activé automatiquement par l'étui magnétique, pas l'écran éteint), même avec le WiFi désactivé, si je la récupère un mois plus tard, elle est bien moins chargée qu'au départ.Quand je lis un livre dessus, souvent avec un peu d'éclairage et l'actualisation de l'e-ink à chaque changement de page (j'aime moins sans ça), je tourne autour de 1 semaine et demie/2 semaines avant de devoir recharger. En prenant une moyenne large de 2h de lecture par semaine, ça fait dans les 30h d'autonomie.

C'est que ma liseuse embarque beaucoup moins de technologie, j'espère qu'on tend pas vers une évolution genre téléphone, de plus en plus de choses à faire mais là ou mon 3310 tenait une semaine, je charge mon smartphone tous les soirs dés que je l'utilise un peux.Mais bon on est encore large, 2 semaines d'autonomie c'est supportable

Ma mère a une Kobo Glo et j'ai moi-même une Kindle PaperWhite 2013.La Glo reste en veille 2 mois et il faut la recharger, même si la batterie était pleine à la dernière utilisation. Le WiFi est pourtant coupé.Ma Kindle, je l'ai depuis fin octobre et je ne l'ai chargée qu'une seule fois. Je lis régulièrement.Bref, ni sur la Glo ni sur la Kindle, je trouve quoique ce soit d'anormal.Je préfère laisser la liseuse en veille que de l'éteindre car à l'allumage, ça consomme plus qu'en sortie de veille. Et comme j'allume minimum une fois par jour la Kindle, je ne trouve pas l'extinction rentable. Pour plusieurs mois, je ne dis pas.

Pour désactiver la wifi, vous le faites sur la kindle ?Je sais que je peux désactiver la fonction wifi de ma box, mais je n'ai pas envie d'aller chercher régulièrement la page internet qui le permet.J'ai trouvé: je peut utiliser le mode "avion".

Je ne laisse jamais le wifi activé sur un smartphone, une tablette, une liseuse, si je n'en ai pas l'utilité immédiate.De plus, pour la Kindle, je n'aime pas l'idée qu'Amazon puisse "farfouiller" dans ma liseuse quand elle est connectée à mon insu. J'ai des livres achetés du temps où mon ancienne liseuse lisait de l'ePub, ils ont été chargés dans la Kindle après la conversion qui va bien et je n'ai nulle envie d'un flicage particulier. Ces livres sont à moi, que personne ne vienne y mettre son nez.

Eolan a écrit :Je suis persuadé que les personnes qui piratent des livres, aiment profondément lire et en achètent beaucoup.

Qu'ils aiment lire, oui mais ... qu'ils en achètent beaucoup ? Je ne comprends pas.

Ce n'est pas compliqué, c'est le même principe pour la musique et le cinéma : il a été montré que les gens qui téléchargent le plus de musique et de films/séries sont aussi les gens qui achètent le plus de CD ou qui vont le plus au cinéma ou en concert. Ça peut paraître paradoxal, mais les faits sont là. Je n'arrive pas à trouver de source pour appuyer mes propos, cela dit...

qu'ils en achètent beaucoup ? Je ne comprends pas.

A titre personnel, je ne me suis jamais caché de télécharger des livres à droite à gauche, et pourtant, je n'ai jamais autant acheté de livres que depuis que j'ai mon Kindle, que cela soit d'occaz' ou neufs.Simplement car souvent, la version "pirate" sort quelques semaines/mois après la version papier, et que quand on est plongé dans une série, on a envie de connaître la suite. Il m'est même déjà arrivé d'acheter la version papier d'un livre que j'avais lu sur ma liseuse, juste pour l'avoir dans la bibliothèque.Je fais partie de ceux qui pensent que le piratage de livres ne nuit pas plus que ça aux éditeurs/libraires, si on se base sur l'exemple de la musique, les ventes de CD se poursuivent, malgré une profusion de l'offre pirate bien plus importante que celle du livre.

Je vois. En gros, mon roman en ebook peut être piraté et lu sans problème ( je décidé de ne pas activer les DRM) mais la version broché ( plus chère ) ne sera jamais achetée. Bénéfice pour bibi = 0Avec ces pirates, à quel moment dans le circuit, un auteur est "récompensé" ?

Avec ces pirates, à quel moment dans le circuit, un auteur est "récompensé" ?

Quand il écrit un livre de qualité qui se vend de toute manière.

Je fais partie de ceux qui pensent que le piratage de livres ne nuit pas plus que ça aux éditeurs/libraires

Les éditeurs sans doute.Mais pour un auteur auto-édité ? Un Indie comme disent les américains ?Franchement, j'ai un peu de mal à comprendre comment un auteur peut s'en sortir, si le piratage devient "normal".

Quand il écrit un livre de qualité qui se vend de toute manière.

Je comprends.En gros, on pirate les livres qu'on juge mauvais. Ou qu'on veut tester. 'y a pas de risque pour le porte monnaie. Et donc l'écrivain de base se fait planter. Même pas le geste symbolique d'un achat à 2.99 euros.Par contre, dès qu'on est connu, qu'on s'appelle MARTIN et consorts, alors là ça va. Dommage que comme la musique, les écrivains de font pas de concerts pour se rattraper.

Non, on pirate les livres que l'on a envie de partager. L'offre numérique n'est pas si répandu, et offrir un livre sur les sites de partage, comme feu la Team Alexandriz, implique souvent un véritable travail derrière (scan, OCR, relectures, etc).A tel point que certains livres piratés sont souvent de meilleures qualités que les bouses numériques qu'on nous vend 15€ et qui ne sont pas relues/mise en page.Et quand Bragelonne fait ses opérations numérique à 0,99€/livre, ils en vendent des tas. Comme quoi...Mettre son insuccès sur le dos du piratage, c'est tout simplement de la mauvaise foi.

Je suis d'accord avec Gilthanas : si un ebook, même acquis illégalement, est bon, il sera souvent acheté. Pour soi parfois, mais aussi pour d'autres, pour offrir, ou parce que conseillé à quelqu'un d'autre, etc.C'est valable à plus forte raison pour un auteur auto-édité et donc pas encore connu : un lecteur qui s'intéresse à cette "niche" est un très gros lecteur, et les très gros lecteurs sont des très gros acheteurs.Ceux qui n'achètent pas de livres ne sont pas les pirates, ce sont avant tout les non-lecteurs !Le piratage a souvent bon dos.

Entendre que le piratage est une bonne chose, je peux le comprendre en tant que lecteur.En tant qu'écrivain - même inconnu -, désolé, je ne peux accepter de tels arguties.( surtout quand l'ebook vaut moins de 3 euros ).Je baisse les armes.