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Parce que j'ai pas d'argentEdit : J'aime pas l'idée de payer des auteurs pour qu'ils fassent plus d'argent. En plus ça sent le mercantilisme aveugle tout ça. Doivent-ils au moins convaincre une maison d'édition de les publiés? Ou bien les gros noms sont déjà assurés d'être édités? Je sais pas mais c'est comme payer son BigMac deux fois
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Ben alors je trouve ça pas mal du coup que ceux qui en ont un peu de l'argent, et qui croient en un projet puissent investir directement dans celui-ci. Si pas de maison d'édition trouvée, ou pas de volonté de prise de risque, pourquoi ne pas faire appel directement aux futurs lecteurs potentiellement intéressés. Il y a des auteurs à qui on dit non pour un quatrième tome par exemple parce que ça n'a pas assez marché. Moi si j'ai vraiment envie de savoir la fin de la saga en 4 tomes, ben je serais prête à avancer de l'argent pour être sûre d'avoir mon exemplaire. Et je ne comprends pas le coup de payer deux fois son McDo : quand tu fais une offre sur ce type de projets, tu "l'échanges" en quelque sorte contre un exemplaire, une dédicace, quelque chose qui est un plus par rapport à un achat en magasin. Et du coup si tu n'as pas d'argent au moment de souscrire mais que l'argent des autres permet l'édition d'un livre qui autrement n'aurait pas vu le jour, il peut arriver que tu le consultes en bib ou que tu aies un jour les sous pour te le payer. Ce qui ne sera pas le cas si cela reste un projet non financé.
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tu as raison witch, c'est juste que, personnellement, je trouve que c'est un peu contre le principe de création littéraire où l'on doit écrire une histoire qui va retenir l'attention d'un éditeur. Je trouve que c'est un peu la voie facile pour se faire publié.Kickstarter, je peux comprendre pour la création de jeux vidéos, puisque certaine compagnie détiennent le monopole et que c'est pas évident. Mais quand on parle de littérature, je pense à créativité pour se faire publier, non pas campagnes de financement pour être sûr d'être publié. En littérature, on prends des risques parce qu'une mauvaise histoire risque de ne pas valoir la peine d'être publiée.
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Quand on voit qu'il y a pas mal d'auteurs pros qui font la démarche aujourd'hui. Aux USA il faut savoir que 6 groupe se partage quasiment 90% du marché. Les small press ont de plus en plus de mal à exister. Et à partir du moment où les big 6 ont décidé que ce qui va marcher c'est ceci ou cela, et bien on publiera moins certains types d'ouvrageLes anthologies sont sacrifiés. Part contre on préfère publier de la mauvaise fantasy urbaine parce que ça se vent qu'un space opera de grande qualité parce que l'on sait que l'on en vendra moins. C'est le prix de la bestsellerisation. Les auteurs se prennent en main pour exister. Surtout quand le texte a été travaillé par un agent voir un script doctor.
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Après je comprends ton idée Rat et je suis d'accord uniquement si cela concerne un jeune auteur pour son premier roman. Si il n'a pas réussi à passer entre les mains des éditeurs je considère que c'est perdu pour lui et qu'il n'a pas le niveau d'écriture et/ou l'histoire qui fonctionnera donc c'est foutu. C'est aussi pour cela que je suis contre l'auto édition.Mais quand ce sont des auteurs reconnus qui portent des projets, je dis banco. Si les éditeurs sont frileux mais qu'eux veulent tester de nouvelles choses et de nouveaux projets je pense que le financement participatif est une bonne chose dans ce sens
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Bien vuFabien Lyraud a écrit :Quand on voit qu'il y a pas mal d'auteurs pros qui font la démarche aujourd'hui. Aux USA il faut savoir que 6 groupe se partage quasiment 90% du marché. Les small press ont de plus en plus de mal à exister. Et à partir du moment où les big 6 ont décidé que ce qui va marcher c'est ceci ou cela, et bien on publiera moins certains types d'ouvrageLes anthologies sont sacrifiés. Part contre on préfère publier de la mauvaise fantasy urbaine parce que ça se vent qu'un space opera de grande qualité parce que l'on sait que l'on en vendra moins. C'est le prix de la bestsellerisation. Les auteurs se prennent en main pour exister. Surtout quand le texte a été travaillé par un agent voir un script doctor.
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Quand ce sont des auteurs qui ont des agents mais que ceux ci n'arrivent pas à les placer à cause de telle ou telle stratégie marketing, on peut comprendre qu'ils s'essaient à l'auto édition. Ce qui est aussi étrange c'est que des auteurs autoédités arrivent à avoir de bonnes critiques sur certains sites et finissent pas être récupéré par des éditeurs qui ont pignon sur rue. A voir les cas Michael Sullivan, David Daglish et Anthony Ryan qui ont tous publié en autoédition, ont signe des contrats chez Orbit (le fait que les trois aient eu une critique élogieuse dans Fantasy Book Critic n'y ait certainement pas étranger).C'est aussi pour cela que je suis contre l'auto édition.
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J'ai vu que le mois du cuivre de Bragelonne a été cité plus haut (initiative intéressante et très beaux ouvrages, de mon point de vue), et je me demandais si quelqu'un avait lu L’étrange affaire de Spring Heeled Jack, de Mark Hodder ? Le pitch me plaisait bien (uchronie anglaise à vapeur mais pas que, mettant en scène des versions détournées de personnages historiques), le livre était beau, alors j'ai craqué. Au final, de mon point de vue, pas mal de qualités (dont la description de cet autre Londres, les technologies marrantes, des idées et une écriture solide) mais quelques éléments m'ont gêné (une écriture justement parfois un peu rigide, des éléments d'intrigues et des personnages qui font trop téléguidés, quelques lourdeurs...) qui font que j'ai fini le livre sans passion -mais sans me forcer non plus.
Apparemment, il s'agit d'un premier roman, j'ai envie de dire que tout ceci est donc bien peu grave... 


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Jeff VanderMeer et la Bible du Steampunk !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/201 ... VanderMeer