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De retour, avec la critique d'American Nightmare :Il arrive comme ça, parfois, dans notre vie, que l'on soit confronté à un film de merde. Mais vraiment. Pas le petit film qui avait de bonnes intentions mais qui au final se ramasse ni du film nul mais qui peut faire rire involontairement. C'est le cas du dernier long-métrage de James De Monaco, The Purge - renommé sous nos contrées American Nightmare, pourquoi ? On se demande, peut-être pour éviter les mauvais jeu de mots avec la qualité du film en question ? - Mais bref, nous voici donc devant un énième film d'horreur mâtiné cette fois de science-fiction et saupoudré d'une dose de psychopathes. Bien agiter et porter le tout à ébullition et Bam, ça fait des chocapics. Ou pas. Dans le petit monde de The Purge - un univers très sympathique au demeurant, vous allez vite vous en rendre compte - les Etats-Unis ont décidé de résoudre la crise sociale et économique en instaurant une nuit par an, appelée la Purge, où les citoyens ont le droit de commettre des crimes en toute impunité (le meurtre, le viol, la zoophilie, regarder Glee, chanter du Justin Bieber...). Ainsi, la société est écrémée (oui parce que c'est souvent le clodo de base qui se fait latter) et tout le monde y gagne - notamment les armuriers et les vendeurs de système de sécurité. C'est à cette catégorie qu'appartient James Sandin, et pas qu'un peu puisqu'il est le vendeur number one des States. Celui-ci décide naturellement de passer cette nuit de "purge" à l'abri avec sa petite famille : sa femme Mary, son fils Charlie et sa fille Zoey. Le soucis, c'est qu'ils vont avoir des invités imprévus et que tout va tourner à la catastrophe.Avec un pitch aussi fou, on aurait pu avoir un film génial. Imaginez, une critique de la violence dans la société américaine, du paraître et de la civilisation ou encore l'impact du crime sur les enfants. Mais The Purge ne fait jamais qu'effleurer ces thèmes, comme un passage en revue obligé en début de métrage avant de passer au vrai centre d’intérêt du machin, c'est à dire "tuons-nous les uns les autres dans la joie et la bonne humeur". De ce fait, The purge ne fait rien qu'accumuler les clichés, les crétineries et les scènes d’esbroufe. En reprenant à son compte tous les mécanismes du film d'horreur de base, James DeMonaco affole le compteur de clichés - personnages (et surtout les gosses) totalement débiles, propos imbéciles, du jump-scares à la pelle parce que l'on sait pas faire autrement pour faire peur, les méchants TRES TRES méchants, les salauds de riches et les gentils pauvres, et le noir qui se fait défoncer (il faut toujours un noir). The Purge voulait en fait peut-être refléter tout ce qu'on pouvait faire de mauvais dans le thème épouvante-thriller malsain. On trouve bien entendu diverses sources d'inspiration, pêle-mêle Eyes Wide Shut, Funny Games US, Panic Room, Où est Charlie... Oui bon d'accord, pour ce dernier ce n'est pas forcément évident.Pourtant, le spectateur le comprend malheureusement rapidement, The purge écope de deux enfants boulets. Les personnages de Zoey et Charlie représentent l'archétype du môme chiant, con, inutile et un peu taré qui peuple la série B voir Z. Parlons succinctement de Zoey qui passe son temps à pleurer, à se perdre dans sa propre maison, à se barrer pour sa cacher sans qu'on sache pourquoi et qui finit par revenir alors que l'action est terminée. Oui, elle ne sert à rien. Sans compter que l'actrice Adelaide Kane, a un talent misérable. Mais attention, ce n'est pas tout. Dans un délire post-infusion de LSD-Cocaïne, le réalisateur et le scénariste ont inventé Charlie. Les parents passent leur temps à le chercher, à l'appeler, ils ne le baffent jamais alors qu'il enchaîne les conneries - "Tiens, c'est une nuit où tout le monde bute tout le monde si on ouvrait le système de sécurité de papounet pour blaguer" - et en plus, pour couronner le tout, il semble naturellement fou à lier. Le jeune Max Burkholder qui l'incarne n'est pas forcément mauvais mais son personnage est tellement débile et insipide qu'il n'a pas grande chance de briller. On ne parlera guère des parents, puisque Lena Headey s'énerve ( à croire que l'on ne veut lui faire jouer que ça la colère) et Ethan Hawke fronce un sourcil de temps à autre (peut-être conscient qu'un jour, il a été un grand acteur).D'ailleurs, c'est loin d'être tout, puisque non content de tenter d'installer un faux huit-clos avec un SDF noir (tu le sens le cliché là ?), The purge voit l'arrivée par la suite de deux méchants. Des blonds, évidemment, à la chevelure Petrol hahn et soyeuse. Mais qui en font des tonnes, mais DES TONNES ! La palme revient quand même à Arija Bareikis qui parvient à surjouer incroyablement son perso en cinq minutes d'apparition top chrono. C'est balèze. L'autre méchant, le blondinet incarné par Rhys Wakefiel, fait de même. Jouant une sorte de copie grotesque et crétine du blond de Funny Games US, il se veut chef de gang malsain mais s'avère aussi effrayant qu'un teckel sous amphet - Quoi, chacun ses occupations non ? - et finira par faire tout ce qu'on attend de lui. Car sachez-le, aucune surprise dans The Purge, le pseudo-twist final se sent dès la cinquième minute. Reste alors l'horreur, le glauquissime avec ces gens masqués et cette violence. Mais en fait non. Il n'y a rien, sauf peut-être un poignardage en règle du noir vu en plan rapproché - en même temps, c'était le noir du film, fallait s'y attendre. Mentionnons en parlant de ce passage que la logique des personnages et leur morale laissent perplexe. La plupart des gens hésitent à poignarder un homme sans défense AVANT de le faire, pas après. Mais bon.Quid des thèmes alors ? Ben rien. La violence c'est pas beau et le monsieur il aimait l’Amérique mais il a perdu ses deux gosses, donc c'est fini. Aucune profondeur, aucune réflexion. Sauf peut-être qu'il faut pas tuer les SDF, c'est mal. Ça relance l'économie mais c'est immoral. Énorme révélation. De toute façon, on s'aperçoit vite que le concept de base n'a aucun sens. Une nuit de violence qui résoudrait tout. Bien sûr pas de rancœur et donc de vendetta, et pas de soucis si on bute la moitié de la population en une nuit. Bof, pourquoi pas, c'est cool. Y'a moins à entretenir. The Purge invente le concept du film d'horreur qui n'effraie pas. C'est déjà pas mal.Que reste-t-il à ajouter ? Rien, ne perdez pas une heure et demie de votre vie à regarder une partie de cache-cache avec un noir dans le noir, à trouver Charlie ou à voir défiler le clan des bourges en masques de carnaval. Franchement, il y'a mieux à faire. Comme se couper les ongles ou dormir.Au passage, j'avais vu La chute de la maison blanche, un action movie moyen mais divertissant. Si tu veux continuer dans cette branche, c'est Du plomb dans la tête avec Stallone qui fait le plus efficace de l'action-movie cette année (Le Dernier Rempart c'était bancal quand même)Vu que je viens de m'enquiller tous les films à l'affiche voir plus ces derniers jours, les critiques vont pleuvoir ^^Aux Lillois, je vous recommande ENORMEMENT Metro Manila qui passe encore jusqu'à Mercredi au Métropole je crois. Un sacré grand film !

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Ethan Iktho a écrit :Vu Lone Ranger.Pur film fun pour qui a gardé (au moins un peu de) son âme d'enfant, il vous embarque dans 2H10 de cavalcades, retournements de situations, fusillades etc. à l'époque de la construction du "cheval de fer", avec son lot de grandiloquences et de traîtrises, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour souvent décalé.
Vu aussi Lone Ranger. CAR-RE-MENT JOUISSIF !!Un pur moment de divertissement terriblement bien orchestré au scénario plus complexe qu'il en a l'air. La bande-annonce donne un bien mal aperçu sur ce qui vous attend. Comme Ethan le dit plus haut, fusillades, chevauchés fantastiques, bataille du rail sont le quotidien du film. Ajoutez la compagnie de personnages secondaires (ou principaux d'ailleurs) complètements cinglés, les paysages fabuleux de Monument Valley, des lapins...pas mignons, les regards désabusés de Johnny Depp, un cheval blanc qui parle pas, des rangers plus forts que Walker Texas Ranger, des cornichons suspects, des répliques qui tuent, une certaine musique de Rossini, le fabuleux jeu d'acteur du corbeau empaillé et vous voilà assis sur un wagon de nitroglycérine filant vers un pon...( ah mais quel pont ?) pendant 2h30 !!Et le tout sans s'essouffler !Bref enfoncez votre stetson, sautez sur votre cheval précipitez vous au cinéma et appréciez le western moderne !

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dragonnia a écrit :
ambremc a écrit :
dragonnia a écrit :J'ai vu Fanny.
Il ne faut pas voir Marius avant ? :huh: (il me semblait que c'était d'abord Marius et ensuite Fanny)
Effectivement, il faudrait voir Marius avant de voir Fanny. Mais vu les horaires au cinéma, j'ai vu Fanny.Comme j'ai lu les livres et vu une autre version des films, cela ne m'a pas gênée, je connais l'histoire.Par contre, il manque le troisième film: César. Je ne sais pas s'il sortira plus tard ou s'il n'a pas été prévu.
Ok j'avais lu les livres aussi, ça devrait donc aller. De toute façon j'ai vu Marius Lundi dernier et vais voir Fanny cet après. Visiblement, le troisième, César est prévu pour le mois de décembre...

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Vu Lone Ranger, et bien d'accord avec les précédents avis, de l'humour, de l'action, des retournements de situation, on ne s'ennuie pas !!Bon bien sûr si vous êtes du genre à tout décortiquer, à chercher la petite bête, il vaut peut être mieux éviter parce que ça reste un Disney, dans la lignée de Pirates des Caraïbes, mais pour ceux qui aiment juste rire, et passer un bon moment au ciné, c'est conseillé ;) !

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Je vais encore passer pour un extra-terrestre, mais tant pis, Pain & Gain de Michael Bay (No Pain No Gain chez nous) c'est absolument génial. :)Un vrai film d'auteur pour le coup, où le fond s'accorde parfaitement avec la forme. Une comédie à mi-chemin entre les Coen et Mike Judge, qui fait sacrément grincer des dents dans son dernier acte.Ça plaira pas à tout le monde, mais dès que ça sort prenez votre place, vous ne verrez pas un autre film comme celui-ci cette année.

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Je sors du ciné où je viens de voir Lone Ranger !!!Je partage vos avis, j'ai vraiment passé un bon moment. De l'action, de l'humour, un très bon divertissement.

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Tant mieux pour les avis concernant Lone Ranger, j'hésitais à y aller, je n'hésite plus ! Je ferai mon obole à Johnny Depp sous peu... :)Bel avis de Littlefinger sur The Purge. Vu l'idée, on pouvait effectivement espérer "un truc", hé ben non apparemment. (Note sur le teckel sous amphet' : après lecture du Bâtard récalcitrant de Tom Sharpe, on ne voit plus ces bêtes et leur capacité de nuisance du même œil...)

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Vu Du plomb dans la tête avec Stallone, Le dernier rempart avec Schwarzie et Parker[/b] avec Statham.Bon, tout ça ne nous laisse pas avec de grandes interrogations existentielles après vision du film, mais ça n'est pas le but recherché non plus, manifestement. Du plomb dans la tête : un honnête Stallone, assez finaud, même si grosses ficelles.Le dernier rempart : Aïe. Autant Stallone sait gérer ce qui ressemble quand même à sa fin de carrière (mais va savoir...), autant Schwarzie est à la peine. Et ça me désole.Parker : Jason Statham égal à lui-même. Il reprend le flambeau du Bruce Willis de "Piège de Cristal" : quasiment mort et couvert de sang, avec des trous partout, et hop, dix minutes après il te dézingue dix gonzes énervés. Le scénar est basique, mais on passe un bon moment. (Enfin moi, j'ai passé un bon moment). Et le montage est nerveux comme il faut.Et puis il y a cette réplique qui mériterait de devenir culte :"Si tu ne me dis pas ce que je veux savoir, je vais appuyer sur ce tabouret jusqu'à ce que ça t'écrase la trachée. Et crois-moi, c'est douloureux. En plus de l'humiliation posthume d'avoir été tué par un tabouret."Moi je trouve ça chou.Pas vous ?Ah bon.

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Vu Insaisissables et personnellement, j'ai bien aimé, même si on devine effectivement certaines choses, j'ai quand même eu la surprise à la fin.Et oui moi aussi je me suis faite avoir dès le premier tour de cartes ;).

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Ethan Iktho a écrit :Vu Du plomb dans la tête avec Stallone, Le dernier rempart avec Schwarzie et Parker[/b] avec Statham.Bon, tout ça ne nous laisse pas avec de grandes interrogations existentielles après vision du film, mais ça n'est pas le but recherché non plus, manifestement. Du plomb dans la tête : un honnête Stallone, assez finaud, même si grosses ficelles.Le dernier rempart : Aïe. Autant Stallone sait gérer ce qui ressemble quand même à sa fin de carrière (mais va savoir...), autant Schwarzie est à la peine. Et ça me désole.
Personnellement, j'aurais inversé les évaluations.

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Vu R.I.P.D Brigade Fantôme.C'est du tout et du n'importe quoi, ça repompe à SOS Fantômes et à MIB dans un joyeux foutoir, y'a pas vraiment d'intrigue, mais perso j'ai bien aimé : c'est déjanté pile comme j'aime. Enfin, parfois. Et là : oui.NB : Le manque quasi-absolu de fil narratif et de cohérence peut quand même en dérouter certains. Une bonne dose d'alcool fort ou une cigarette qui fait rire peut aider à mieux apprécier. :pVu aussi Gallowwalkers, western à zombies assez marrant. Avec Wesley Snipes qui pour une fois ne tue pas tout le monde (d'un autre côté, sont déjà morts, donc, bon, pourquoi se fatiguer, hein ?)@ Darkseid : Je n'avais pas vu ton post quand j'ai balancé celui-ci. Oui, l'analyse inverse est certainement tout aussi valable, simplement ça fait toujours mal au sein gauche de voir des monuments commencer à s'effriter...

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Littlefinger a écrit :Vu que je viens de m'enquiller tous les films à l'affiche voir plus ces derniers jours, les critiques vont pleuvoir ^^Aux Lillois, je vous recommande ENORMEMENT Metro Manila qui passe encore jusqu'à Mercredi au Métropole je crois. Un sacré grand film !
Ben si tu as une critique de Michael Kolhaas, ça m'intéresse bien je ne sais pas trop quoi en penser vu la bane annonce.J'attends aussi Elysium, parce que District 9 c'était de la bombe, même si ça parait plus convenu...Vu Lone Ranger Un Pirates au Far West annoncé et assez assumé. Certains aspects peinent quand même à convaincre, l'équilibre comédie-film d'action moins maitrisé et l'aspect musical très pauvre: Xème resucée du thème de Pirates.
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Quelques moments absurdes jouissifs:
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Les scènes d'action sont bien marrantes, blagues parfois un peu convenues.Je me suis bien amusé mais film moyen: 7 pour moi@Darkseid: Qu'on aime Stallone ou pas il a quand même sorti des excellents films ces dernières années: le dernier Rocky ou même la série Expendables qui démontre au moins un esprit d'auto-dérision et du second degré. Schwarzie essaie juste de rempiler après avoir fait de la politique en faisant un film qu'il n'arrive même pas à assumer en oscillant continuellement entre comédie débile et film de série B au premier degré.Du plomb dans la tête c'est un film d'action de série B au premier degré avec un combat final assez jouissif. C'est franchement moyen mais ça remplit son contratLe dernier rempart c'est un navet qui essaie de mixer plein d'éléments et qui ne réussit qu'à créer un bouillon sans intérêt ni saveur. Après, évidemment, les goûts et les couleurs....

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Ethan Iktho a écrit :Vu R.I.P.D Brigade Fantôme.C'est du tout et du n'importe quoi, ça repompe à SOS Fantômes et à MIB dans un joyeux foutoir, y'a pas vraiment d'intrigue, mais perso j'ai bien aimé : c'est déjanté pile comme j'aime. Enfin, parfois. Et là : oui.NB : Le manque quasi-absolu de fil narratif et de cohérence peut quand même en dérouter certains. Une bonne dose d'alcool fort ou une cigarette qui fait rire peut aider à mieux apprécier. :p
Je sors du ciné et je suis du même avis que toi. Ca ne casse pas trois pattes à un canard mais j'ai passé un bon moment. J'aurais bien voulu le voir en VO pour entendre l'accent de Jeff Bridges.D'ailleurs sur le chemin du ciné, je me suis rendu compte que le scénario d'elysium ressemblait assez à la BD Golden City.

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Vu Assault On Wall Street.Pour moi, le pire du cinéma US mêlé au meilleur (quand il s'agit de dénoncer les dérives d'un système. Quoique...)Titre qui traite de la crise des subprimes aux US (en gros, on t'apprend que ta retraite, que tu espérais à peu près correcte, genre 2500€ par mois, et pour laquelle tu t'es échiné à bosser pendant 35 ans, ben non : t'auras 200€, et ta gueule. Et comme ta femme va mourir si elle n'a pas le traitement approprié (hors de prix, évidemment)), ben comme aux US la Sécu ça n'existe pas comme chez nous, ça finit très mal pour le couple, et le mec est très énervé (NB: Pourtant, au début c'est un bon citoyen, con comme il faut). Bon, la femme s'en tire très mal.Perso, je trouve que c'est une monstruosité typiquement US : Ils se rendent compte que des gens leur grattent leur retraite sans vergogne, et sont ni**és par le gouvernement pour se refaire une santé (mais l'Europe a fait la même chose en sauvant les banques et en pressurant les couches populaires. Bref), et je me demande même pourquoi 10 millions d'Américains ne veulent pas s'établir en France. Mais bon, c'est un autre débat, même s'il est consubstantiel (j'adore cet adjectif) à notre sujet.Bref, arrêtons de nous disperser et revenons en plein dans le gras de notre hamburger :La seule solution qu'a le mec (il est amoureux, très véner, américain, et il joue dans un film) : c'est buter les argentiers. Donc la sulfateuse parle un max.Beuh... (Et je passe la séquence ridicullisime "C'est à moi que tu parles ? ")Sinon, à noter que la bascule entre l'histoire du perso principal gentil citoyen lambda et l'histoire plus générale "purée de vous autres, c'est quoi ce système de merdre ?" (où ça commence à craindre) s'effectue presque pile poil au milieu du film. Les scénaristes se sont vraiment cassés la noix pour respecter le cahier des charges. Après, la deuxième partie, c'est quand même du n'importe quoi qui légitime le tir d'armes létales sur n'importe qui parce que t'es énervé (eh, je ne spoile pas, c'est les 3 lignes du scénar consultable n'importe où).Bon, perso, je dirai : Aucune note. Mais à la limite, ça peut faire réfléchir. Et comme vous allez accepter la retraite par capitalisation, et en plus, vous, bande de brêles, si vous vous faites visser le fion sans vaseline ben vous ne pourrez pas vous procurer un EMR.ARMALITE-707 pour vous exprimer comme le "héros", alors : enjoy par procuration ;)(Eh, Je plaisante. Mais si on peut plus prévenir son prochain, hein... :rolleyes:)Et Banzaï !(DdR : Ah non, ça, ça a été ajouté. Quoique.)

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NeoSib a écrit :Je vais encore passer pour un extra-terrestre, mais tant pis, Pain & Gain de Michael Bay (No Pain No Gain chez nous) c'est absolument génial. :)Un vrai film d'auteur pour le coup, où le fond s'accorde parfaitement avec la forme. Une comédie à mi-chemin entre les Coen et Mike Judge, qui fait sacrément grincer des dents dans son dernier acte.Ça plaira pas à tout le monde, mais dès que ça sort prenez votre place, vous ne verrez pas un autre film comme celui-ci cette année.
Merci NeoSib ;), j'ai suivi ton conseil et, franchement, dans une saison un peu terne, je trouve aussi que Pain & Gain est un petit bijou qui sort vraiment du lot.Il y a peut-être quelques petites longueurs dans la narration mais ça passe bien, on se met dans l'ambiance, et il ne faut surtout pas s'arrêter au pitch, il y a bien plus sous la surface. Et c'est quand même beaucoup plus appréciable si vous êtes adeptes de l'humour au second degré.Perso, je me suis régalé, et je recommande aussi, chaudement. :p

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J'ai vu aussi Lone ranger, j'ai passé un bon moment. :DEt une attaque à la mode du gouffre de Helm, et plein de voies de chemin de fer qui se croisent dans tous les sens...Et un cheval extraordinaire !

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dragonnia a écrit :J'ai vu aussi Lone ranger, j'ai passé un bon moment. :DEt une attaque à la mode du gouffre de Helm, et plein de voies de chemin de fer qui se croisent dans tous les sens...Et un cheval extraordinaire !
C'est exactement ce que je me suis dit en voyant cette scène, je m'attendais à voir apparaitre Gandalf d'un moment à l'autre !!