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En suisse, il est même pas annoncé grâce à la "censure" de pathé qui coupe l'accès au marché suisse de certains films sans réelle logique...

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Vu Mamà ce soir. En soit, un bon petit film d'horreur. S'il reprend les codes évidents de ce genre de film
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, et que son scénario reste prévisible
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, il a des qualités indéniables : des acteurs convainquant (les deux gamines en premier lieu ), des effets spéciaux pas trop mauvais (oserais-je avouer que j'ai sursauté à de nombreuses reprises ? (j'ai facilement peur en fait, mais j'aime ça ! )), mais surtout une certaine poésie se dégage de ce film. C'est bien la première fois que je pleure après avoir regardé un film d'horreur / épouvante. Seul bémol, on n'y voit pas assez l'acteur jouant Jaime Lannister :p

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Recyclage de message Facebook, mais bon, le film en vaut la peine. ;)
Et donc, Stoker : un conte sombre et vénéneux porté par l'interprétation impeccable de Matthew Goode, trop rare et une réalisation délicieusement étouffante.Je comprends que le script ait fait partie de la Black List de 2010.
Et j'ajoute une BO comme souvent très réussie avec Clint Mansell.

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Bon, vu que tu en parles Gillo, je veux pas engorger le forum avec tout ce que je vois non plus!Donc Stoker :Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…La dernière grande mode à Hollywood, si on excepte la tendance à remaker tout ce qui bouge, surtout les films étrangers qui n’en ont pas besoin (Morse, Pusher ou justement Old Boy), c’est d’importer directement les cinéastes. D’Asie de préférence, coréen si possible. Il y a déjà eu Kim Jee-woon fort de son uppercut J’ai rencontré le Diable, mais qui a pondu Le Dernier Rempart aux USA… Aie, et à présent c’est le génial Park Chan Wook qui subit le même traitement avec Stoker. Autant dire que les attentes s’avèrent élevées… le bonhomme a quand même livré la génialissime trilogie de la Vengeance (Sympathy for Mr Vengeance, Old Boy et Lady Vengeance) et le rafraîchissant I’m a Cyborg but that’s ok…Excusez du peu. Une chose est certaine, c’est que dès les premiers instants, Park-Chan Wook n‘a rien perdu de son immense talent de metteur en scène. Le générique est un ravissement et à partir de là, chaque plan, chaque scène utilise une idée pour magnifier et décalquer le propos du réalisateur. Ainsi, un balancement de lampe renvoie à une image subliminale, des cheveux deviennent des hautes herbes, tout se fond tout se confond, rien n’est laissé au hasard, réglé comme du papier à musique. On retrouve le soucis du détail et le dynamisme d’un Old Boy mais aussi une ambiance à couper au couteau.Car, Wook fait un thriller-horreur des plus énigmatiques. D’une main de maître et avec l’aide (surprenante) du script d’un certain Wentworth Miller, il installe une intrigue lente mais irrésistible, terriblement captivante grâce aux deux personnages principaux, India et son oncle Charles. En jouant sur un thème qu’il adore, l’inceste et la fascination pour le mal, le coréen s’amuse avant à mener son monde en bateau et à mettre le doute sur le surnaturel. Puisque Charles, interprété par le formidable Matthew Goode (Ozymandias dans Watchmen) incroyablement magnétique et fascinant, semble avoir au départ tout d’une créature de la nuit, d’un vampire. Mais rapidement, Wook coupe court à cette impression et immerge le spectateur dans la folie. Pourtant, encore une fois, il évite de tomber dans le bête film de serial-killer.Non, Park Chan-Wook profite de l’impeccable jeu d’actrice de la jeune Mia Wasikoswka (elle n’avait pas été aussi géniale depuis In Treatment) pour installer ses thèmes autour du passage à l’âge adulte, de l’attrait de la violence et du lien morbide entre sexe et mort. Et rapidement, conjugué à sa mise en scène virtuose, Stoker s’avère une épatante surprise, bien plus noire et acide qu’escomptée. Plus proche en fait d’un Lady Vengeance masculin et totalement fou dans l’esprit que d’un thriller noir lambda. En choisissant de ne pas montrer l’indicible (l’enfant dans le sable), Wook laisse notre imagination faire le reste et rien n’est plus horrible que ce procédé. Sans reposer sur un twist choc à la Old Boy, Stoker recèle quand même son lot de surprises et garde un rythme certes lent mais qui montre inéluctablement en puissance jusqu’à une dernière demi-heure exaltante et terrible.Cette fois, le passage s’est fait en douceur et Park Chan-Wook n’a pas été broyé par le système hollywoodien. Certes, le coréen n’a pas changé sa manière de faire et ceux qui l’accusent de se regarder filmer auront encore de nouveaux arguments. Pourtant, en l’état, Stoker reste un film audacieux, d’une maîtrise folle et épaulé par un casting aux petits oignons. Une très grande réussite. Espérons que le dernier prodige coréen, Bong Joon-Ho, auteur des excellents Memories of Murder et The Host, suivra la même voie avec son très attendu Transperceneige.

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D’une main de maître et avec l’aide (surprenante) du script d’un certain Wentworth Miller,
Oui, oui, le héros de Prison Break, précisons au cas où. ;)Content de ne pas être le seul à être allé le voir à Lille ! Parce que mes voisins avaient vraiment l'air d'être entrés dans la salle par hasard...

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Et non Gillossen, t'es pas le seul ! Si ça se trouve on s'est même déjà croisé au ciné sans le savoir !Bon, une petite critique sur Samsara, une sacrée expérience :Pendant près de 5 ans, le réalisateur Ron Fricke a parcouru 25 pays dans le monde pour filmer les choses les plus impressionnantes de la planète. Sans aucune parole, bercée par une musique onirique, Samsara raconte notre civilisation en images.Documentaire sans en être, expérience cinématographique atypique, Samsara pose pendant près d’une heure quarante un très long périple à travers le peuple humain. Pas question ici d’hermétisme ou de post-modernisme (enfin quoique), non, Samsara s’avère une plongée d’une beauté sans nom. En choisissant de nous balader à travers 25 contrées différentes, Fricke tente de montrer la diversité de la race humaine. Des moines tibétains aux prisonniers Philippins, en passant par les tribus africaines, la majorité des ethnies traversent le film. Tout ne s’enchaîne pourtant pas sans but, sans sens.La grande force de Samsara, c’est de délivrer des messages, des sous-textes, sans aucune parole, aucune morale. Fricke enchaîne les séquences et semble les mettre en abîme. L’exemple type reste cette enchaînement sur la production alimentaire industrielle avec ses myriades de chaînes de poulets, de vaches dont on tire le lait ou de cochons parqués pour servir de nourrices enchaînant sur le travail des ouvriers pour conditionner la nourriture, avant d’arriver dans un fast-food et de terminer sur un plan où le chirurgien plastique prend ses repères pour…une abdominoplastie. Le raisonnement n’a pas besoin de mots, tout est clair, limpide. La même réaction sera de mise face à la prestation moderniste au milieu du film sur fond de tambours tribaux, l’homme d’affaires moderne retourne à la sauvagerie. Samsara allie non seulement ces réflexions pertinentes avec un sens de la mesure admirable mais permet aussi simplement d’opposer les extrêmes.Certaines scènes sont d’une beauté sans nom (le Sahara, la fresque tibétaine, la Jordanie) alors que d’autres donnent des frissons de terreurs (les dépôts d’ordures géants, la surpopulation ordinaire, la violence des armes sans jamais pourtant montrer la guerre…) tant et si bien que le spectateur est aspiré dans un tourbillon d’émotions parfois contradictoires entre le surréalisme de la scène et sa signification. Samsara fascine, littéralement. Bien entendu, la musique, magnifique, polymorphe n’est pas étrangère à la grandeur onirique de nombre de séquences. Elle aussi, contraste radicalement selon les lieux où l’on se trouve. Ainsi, chaque endroit possède son cachet visuel et musical. On voyage dans une sorte d’aventure des sens, on en ressort avec des miracles plein les yeux.Profond, d’une beauté picturale hallucinante, filmé avec une précision d’horloger et n’oubliant jamais de donner un sens à son cheminement, Samsara s’avère un délice, une expérience à tenter, une aventure que vous ne trouverez pas ailleurs.

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Littlefinger a écrit :La même réaction sera de mise face à la prestation moderniste au milieu du film sur fond de tambours tribaux, l’homme d’affaires moderne retourne à la sauvagerie.
*touss, touss* J'espère que tu ne parlais pas des tambours tribaux :sifflote:Intéressante présentation, cela dit, je vais me renseigner sur ce film !

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Entre ça et les autres scènes dont tu parles, ça a l'air assez space comme film !Sans rapport : j'ai enfin réussi à revoir Jurassic Park, pour la première fois au cinéma... ça en valait la peine, mais pour le film lui-même plus que pour la 3D, qui ne fait que bomber un peu le museau des dinosaures et les cockpits des hélicoptères (c'est pas désagréable, surtout pour les museaux de dinos, mais bon, c'est pas la 3D du Hobbit et ça aurait difficilement pu l'être). Le scénario a toujours son côté parfois simpliste avec l'humour bon enfant, et les aspects les plus sombres du livre sont largement coupés ou émoussés (Hammond est beaucoup plus sombre dans le roman), mais ça reste un classique très bien fait, qui a étonnamment peu vieilli :)

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Bien contente de voir que le sujet repart, ça me manquait les critiques de films à moi :D.Je suis allée en voir plein mais je suis nulle pour les critiques alors je compte sur vous ;).

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Mayliandra a écrit :Bien contente de voir que le sujet repart, ça me manquait les critiques de films à moi :D.Je suis allée en voir plein mais je suis nulle pour les critiques alors je compte sur vous ;).
Ben sans s'étaler dans une critique en deux pages pour chaque, nous dire ce que tu as vu et ce qui t'a plu ou déplu, c'est un bon début. ;) Ne serait-ce que pour encourager les autres à dire s'ils sont ou pas d'accord avec toi :)

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Je vais faire court , le dernier film que j'ai vu c'est Total Recall (le dernier avec Colin Farrell) et j'ai trouvé que c'était une grosse bouse. J'ai dû le regarder en trois fois car à chaque fois je m'endormais.Mon avis n'est pas très frais car je l'ai vu il y a deux bonnes semaines :p

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En fait, j'aime bien voir les critiques des autres parce que quand ça n'aime pas... ça le fait bien sentir et j'adore la façon dont les choses sont dites par exemple :
NeoSib a écrit :Je crois que j'ai pas dit que Spring Breakers c'était pas bien.Donc Spring Breakers, c'est pas bien.A part le taf de Debie à la photo, Franco, et la BO, c'est même carrément nul.Les films, c'est mieux quand ça s'effondre pas au bout de 15 minutes tellement ça n'a rien à raconter.
Alors pour le mois de mai :Les Profs / Les Gamins : certes c'est un peu lourd et bête mais on a vraiment bien ri,The Hit Girls (oui un truc de filles) : déçue car obligée de le voir en VF avec des scènes très attendues dans la bande annonce et même pas dans le film ! bon c'est du style Glee alors faut pas chercher du haut niveau, mais moi j'aime bien ce genre de films,Upside Down : j'ai assez aimé même si certaines choses me semblent totalement incohérentes dans cet univers sans dessus dessous,Iron Man 3 : bon ben c'est un Iron Man hein, alors y a de la castagne, ça explose partout :D mais très déçue de la fin...Mud : je sais pas trop trop quoi en dire en fait...L'Ecume des Jours : assez perplexe sur le début du film puisque connaissant le livre, l'ayant adoré quand j'étais ado, j'ai eu un peu du mal à m'y retrouver et à rentrer dedans, mais une fois rentrée dans l'univers, une fois l'histoire vraiment lancée, j'ai un peu plus retrouvé ce monde totalement loufoque,Jurassic Park : ça fait du bien de le revoir, et il s'en sort pas mal point de vue effets spéciaux, il a bien vieilli je trouve, et la 3D rend bien sur quelques attaques de dinos :D on les voit de près sinon la 3D ne me fait jamais beaucoup d'effet alors bon...Gatsby Le Magnifique : bon ben là non plus je ne sais pas trop quoi dire... de belles images, des moments sympas mais je sais pas...Song For Marion : un film très beau, très émouvant, on croit qu'on va s'arrêter de pleurer à un moment ou à un autre mais non manqué !Et pour le mois de juin : Mohamed Dubois : ah ben là aussi c'est un peu lourd hein mais j'ai bien ri quand même, enfin moins que pour les Profs.Voilà voilà ! Beaucoup plus court qu'avec Littlefinger n'est il pas ;)Je suis assez bon public alors à moins qu'il ne se passe rien pendant tout le film (style Somewhere où j'ai failli criser, quelqu'un se reconnaîtra hein...) ou que l'humour soit vraiment trop lourd à mon goût (je dois être une des rares à ne pas avoir aimé le Dîner de Cons), j'aime bien. Je ne suis pas du tout du genre à regarder comment les choses sont filmées alors ne compter pas sur moi pour ce genre de commentaires... Et quant aux réalisateurs, à part les frères Cohen avec qui j'ai un mauvais vécu avec Ladykillers, et la Coppola avec son Somewhere, je ne m'y fie pas trop alors ne comptes pas sur moi non plus :D.J'ai fait ma B.A. Witch ;)Et demain soir ce sera Only God Forgives, que je redoute vus les retours que j'en ai eu...

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narsil_99 a écrit :very bad trip.c'est chiant comme la mort, le seul truc sympa est la scène poste générique ^^
Tout pareil, je m'attendais à un resucée (cherchez pas, j'ai pas mis de jeu de mot pour une fois) sympathique, comme le 2nd opus mais en fait, c'est pire, on ne rigole effectivement que, ou quasi, à la scène post-générique qui aurait dû être le début d'un bon 3e VBT !

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Enfin vu Epic ! Bon passée la déception de devoir le voir en VF, et sans la 3D parce qu'ils l'ont déjà virée à Lyon, j'ai beaucoup aimé. Les images sont vraiment belles, l'histoire est belle aussi, et ça ne me fait rien que les vilains méchants soient gris, c'est normal, la pourriture a rarement les plus jolies couleurs de l'arc en ciel lol. Bon bien sûr après Only God Forgives hier soir, je pouvais difficilement être déçue... Non mais y a des gens qui sont quand même bizarres moi je trouve... Ce film est juste vraiment trop trop je sais même pas quel mot utiliser... Et j'ai eu droit à mon petit fou rire comme avec Tree Of Life, enfin quand même en moins pire.Bref, allez voir Epic, Only God Forgives à oublier... Enfin pour moi ;)

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:yeah: :respect:Merci à toi Mayliandra de venir partager, pas besoin d'être aussi pointue que Littlefinger, tes quelques lignes sont déjà une bonne piste de discussion ;) Et moi qui suit à la base bon public plus le temps passe et moins je le suis je crois :/ (mais j'ai ri au Diner de Cons comme quoi ;) ) Vu The Iceman et franchement faut que j'arrête d'essayer avec les films de ce genre. Ennui, absence d'intérêt pour le personnage principal, acteurs certes bon mais une ambiance de reconstitution qui n'a pas la réussite d'un Argo ou de Mad men tout simplement. Même les robes hippies de Winona sont sans couleur. Parti pris du réal sans doute mais .... c'est d'un ennui. Le seul bon truc c'est de revoir un Ray Liotta à visage humain (pas son perso hein mais l'acteur) Le plus grand fail/moment drôle pas supposé l'être c'est la présence de David Schwimmer. Ce mec, à vie il est condamné, à chaque fois qu'il apparait à l'écran, à ce que toute la salle chuchote "hey t'as vu c'est Ross de Friends !!" Avec un petit souvenir rigolo qui refait surface, dans un film de gangsters sans pitié, ça le fait pas trop.Y'a eu un moment j'ai presque espéré qu'il se tape les coudes devant Ray Liotta :lol:Bref ce film m'a laissée complètement de glace :p :jesors: