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Mayliandra a écrit :elle a été élevée au Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles (le premier, le meilleur de la série, merveilleux film, enfin avant qu'ils ne refassent le doublage bien sûr pfff quelle idée) où il y a des moments où les petits peuvent avoir un peu peur pendant que les héros se font pourchasser par le "Dents Tranchantes".Personne d'autre n'est allé le voir pour mieux conseiller Yksin ???
Première chose, ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cite ce petit chef d'oeuvre du Petit Dinosaure. Alors petite anecdote, quand j'étais môme, j'adoooorais ce dessin-animé (et je l'ai revu y'a pas longtemps, c'est excellent encore) et j'adorais aussi quelque autres choses. Incroyable coincidence, en étant plus âgé, j'ai regardé qui avait fait le Petit Dinosaure. C'est un type du nom de Don Bluth qui a pondu chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre (Sauf les deux derniers qu'il a fait). Et voilà qu'en fait les dessins-animés que j'ai adoré dans mon enfance, eh bien c'était tous de lui.Pour ceux qui n'ont pas fait le lien, comme moi à l'époque, le monsieur a fait 3 autres remarquables films d'animation qui partagent tous la particularité de présenter un message très adulte et très inhabituel pour ce genre de films, car oui, les enfants n'aiment pas être pris pour des idiots aussi.D'où le titre des trois films :- Fievel et le Nouveau Monde - Brisby et le Secret de Nimh (Remarquable film, vraiment, parfois très sombre mais tout à fait remarquable)- Charlie, mon héros (All Dogs go to Heaven, un chef d'oeuvre total)Je ne peux que vous les recommander, et à vos enfants, ils peuvent tenir tête à des trucs comme Là-Haut ou Monstres et Cie haut la main !Deuxième chose, pour Yskin, la critique des Croods :Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille...ou presque puisque l'arrivée d'un petit nouveau, Guy, un homo sapiens, va aussi chambouler leur mode de vie.Si Pixar semble perdre de sa superbe (Rebelle bien mais sans plus, des suites à l'horizon et plus de projets originaux), Dreamworks commence enfin à se montrer audacieux. Entre un Madagascar 3 psychédélique et loufoque ,et Dragons, petite pépite d'émotion et d'originalité, le studio peut désormais compter sur, justement, le papa de Dragons, Chris Sanders. Celui-ci livre un nouveau film d'animation centré sur la préhistoire et une famille d'homme des cavernes. De prime abord, le sujet semble ardu, la bande-annonce ne fait pas forcément très envie...et pourtant ce serait rater un très bonne surprise. Explications.Si les Croods commence par des dessins animés sur les murs d'une grotte, c'est pour mieux cheviller au corps le spectateur et l'entraîner dans la vie préhistorique. Immédiatement, la séquence d'ouverture crée la surprise en nous emmenant aux côtés des Croods à la chasse. Étonnante, dynamique et jouissive, la "course" du matin des Croods ravit immédiatement, notamment avec l'emploi de la 3D qui, à l'instar de Dragons, s'avère magnifiquement employée. Profondeur de champ, surgissement d'éléments, il est très rare de voir la 3D si bien utilisée à l'écran.Puis, on commence à mieux faire connaissance avec les personnages de la famille. Énorme coup de coeur immédiat pour la petite fille, Sandy, ou l'idée saugrenue de transformer une gamine en chien fou. Idée payante tant elle vous donnera d'éclats de rire. De même, Thunk, le garçon, renvoie immédiatement à Fry (connaisseur de Futurama bonjour) puisqu'il est aussi bête qu'il est gentil. Du reste, les autres personnages n'ont pas grand chose d'originaux mais Sanders a plus d'un tour dans son sac : il prend le parti de nous bâtir des personnalités obsessives, mais attachantes, le père, Grug, profitera pleinement de ce mécanisme tout comme sa fille, Eep.Sorte de road-movie dans le monde de la préhistoire, Les Croods envoie 2 idées à la minute. Entre le bestiaire, les inventions du Guy, les péripéties, impossible de s'ennuyer. Les animaux rencontrés en route sont tous plus dingues les uns que les autres (avec un gros clin d'oeil à Pitch Black). De même l'interaction entre des hommes de cavernes et un homo sapiens, Guy, fait des merveilles. Contrastant totalement avec la bêtise et l'obstination des Croods, Guy casse le ton du film et crée un décalage poétique bienvenu (le magnifique conte de Guy sur le Soleil). De même, les gags s'enchaînent à un rythme soutenu et s'avère très réussi, remplissant allègrement le côté humour revendiqué du long-métrage d'animation, chose dont on doutait dans la bande-annonce. Enfin, comme Dragons, Sanders arrive à cueillir le spectateur avec l'émotion, au cours du câlin père-fille d'abord puis avec les dessins sur le rocher. Il semble à ce moment là que la subtilité made in Pixar est passée du côté de Dreamworks. Mais mieux encore, Sanders profite de son film pour donner en filigrane un petit plaidoyer contre l'obscurantisme et le dogmatisme religieux. Le parallèle entre les règles de Grug et le dogme reste évident, tout comme l'emploi de la caverne (rappelez-vous le fameux mythe en philosophie) sans compter sur l'affirmation de la théorie évolutionniste (le passage avec les fleurs, la suprématie de Guy sur les Croods). Sanders ne se contente pas de divertir, il glisse un message diablement subtil et intelligent sur l'importance de la réflexion et la lutte contre les chaînes de l'ignorance. Un point vraiment appréciable et à saluer.Les Croods surprennent. Magnifique film d'animation, drôle au possible et bourré de personnages attachants voir quasi-cultes pour certains, le dernier né de Sanders n'oublie pas non plus d'être subtil et intelligent. Ajoutez-y une 3D superbe comme rarement, et vous obtenez le meilleur film d'animation de ce début d'année !

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Littlefinger a écrit :C'est un type du nom de Don Bluth qui a pondu chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre (Sauf les deux derniers qu'il a fait). Et voilà qu'en fait les dessins-animés que j'ai adoré dans mon enfance, eh bien c'était tous de lui.Pour ceux qui n'ont pas fait le lien, comme moi à l'époque, le monsieur a fait 3 autres remarquables films d'animation qui partagent tous la particularité de présenter un message très adulte et très inhabituel pour ce genre de films, car oui, les enfants n'aiment pas être pris pour des idiots aussi.D'où le titre des trois films :- Fievel et le Nouveau Monde - Brisby et le Secret de Nimh (Remarquable film, vraiment, parfois très sombre mais tout à fait remarquable)- Charlie, mon héros (All Dogs go to Heaven, un chef d'oeuvre total)
Je n'avais effectivement pas fait le lien... Le même Don Bluth est aussi responsable de Rock'O'Rico, autre film culte de mon enfance que j'ai revu pas plus tard que la semaine dernière et qui m'a autant touchée et amusée que quand j'avais un âge à un seul chiffre.Petit Pied, Brisby et Fievel comptent aussi dans la liste des films inoubliables de mes jeunes années. En revanche, j'approuve ce que tu dis de Brisby, que je trouve, avec le recul, vraiment très sombre pour un film destiné à des enfants. Jamais vu Charlie mon héros, ça me donne bien envie de m'y mettre...EDIT : après interrogation de mon ami Google, si, j'ai bien vu Charlie. ^^ Mais ça ne change rien au fait qu'il faut que je le revoie : les diverses images que j'ai trouvées me parlent très bien, mais je ne me souviens plus DU TOUT de l'histoire...

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Saffron a écrit :
Littlefinger a écrit :C'est un type du nom de Don Bluth qui a pondu chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre (Sauf les deux derniers qu'il a fait). Et voilà qu'en fait les dessins-animés que j'ai adoré dans mon enfance, eh bien c'était tous de lui.Pour ceux qui n'ont pas fait le lien, comme moi à l'époque, le monsieur a fait 3 autres remarquables films d'animation qui partagent tous la particularité de présenter un message très adulte et très inhabituel pour ce genre de films, car oui, les enfants n'aiment pas être pris pour des idiots aussi.D'où le titre des trois films :- Fievel et le Nouveau Monde - Brisby et le Secret de Nimh (Remarquable film, vraiment, parfois très sombre mais tout à fait remarquable)- Charlie, mon héros (All Dogs go to Heaven, un chef d'oeuvre total)
Je n'avais effectivement pas fait le lien... Le même Don Bluth est aussi responsable de Rock'O'Rico, autre film culte de mon enfance que j'ai revu pas plus tard que la semaine dernière et qui m'a autant touchée et amusée que quand j'avais un âge à un seul chiffre.Petit Pied, Brisby et Fievel comptent aussi dans la liste des films inoubliables de mes jeunes années. En revanche, j'approuve ce que tu dis de Brisby, que je trouve, avec le recul, vraiment très sombre pour un film destiné à des enfants. Jamais vu Charlie mon héros, ça me donne bien envie de m'y mettre...EDIT : après interrogation de mon ami Google, si, j'ai bien vu Charlie. ^^ Mais ça ne change rien au fait qu'il faut que je le revoie : les diverses images que j'ai trouvées me parlent très bien, mais je ne me souviens plus DU TOUT de l'histoire...
Ah les dessins animés de Don Bluth, ça me rappelle des souvenirs. Brisby était définitivement mon dessin animé préféré, tellement plus original que le Club dorothée. :p Pour ma part, aussi bizzarre que ça puisse paraître c'est Roco rico qui m'a le plus traumatisé, j'avais une peur bleue de certains passages. Par contre, j'ignorais que le petit dinosaure était aussi de Bluth, faut que je le revoie!

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Littlefinger a écrit :
Mayliandra a écrit :elle a été élevée au Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles (le premier, le meilleur de la série, merveilleux film, enfin avant qu'ils ne refassent le doublage bien sûr pfff quelle idée) où il y a des moments où les petits peuvent avoir un peu peur pendant que les héros se font pourchasser par le "Dents Tranchantes".Personne d'autre n'est allé le voir pour mieux conseiller Yksin ???
Première chose, ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cite ce petit chef d'oeuvre du Petit Dinosaure. Alors petite anecdote, quand j'étais môme, j'adoooorais ce dessin-animé (et je l'ai revu y'a pas longtemps, c'est excellent encore)
Ah ben tiens moi aussi ça me fait bien plaisir de voir que d'autres connaissent ce dessin animé, par contre je ne connais pas les autres :/.D'ailleurs petite requête, quelqu'un aurait le Petit Dinosaure version originale en numérique ? Je ne suis pas sûre d'arriver à supporter le jour où la cassette vidéo ou le magnétoscope nous lâchera sans faire une dépression... Je l'avais trouvé sur le net mais je l'ai reperdu, et il est hors de question que j'achète le dvd avec les nouveaux doublages... Les "oui oui oui"de Becky n'ont plus du tout la même saveur... Et pour moi ce film sans ça n'est vraiment plus le même...

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Littlefinger a écrit :Si les Croods commence par des dessins animés sur les murs d'une grotte, c'est pour mieux cheviller au corps le spectateur et l'entraîner dans la vie préhistorique.
*touss, touss* (Ecole d'animation des Gobelins, 2006.)
Mayliandra a écrit :Ah ben tiens moi aussi ça me fait bien plaisir de voir que d'autres connaissent ce dessin animé, par contre je ne connais pas les autres.
Brisby est un grand classique. Fievel, dans mon souvenir, est moins incontournable mais pas mal. Les autres, je ne les ai pas vus.J'en profite pour faire une pub éhontée pour le sujet "La fantasy en animation" (dans Adaptations au cinéma) où on a sûrement déjà parlé de Don Bluth, enfin j'espère, et où vous trouverez aussi d'autres trucs bien.

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Mayliandra a écrit :
Littlefinger a écrit :
Mayliandra a écrit :elle a été élevée au Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles (le premier, le meilleur de la série, merveilleux film, enfin avant qu'ils ne refassent le doublage bien sûr pfff quelle idée) où il y a des moments où les petits peuvent avoir un peu peur pendant que les héros se font pourchasser par le "Dents Tranchantes".Personne d'autre n'est allé le voir pour mieux conseiller Yksin ???
Première chose, ça fait plaisir de voir quelqu'un qui cite ce petit chef d'oeuvre du Petit Dinosaure. Alors petite anecdote, quand j'étais môme, j'adoooorais ce dessin-animé (et je l'ai revu y'a pas longtemps, c'est excellent encore)
Ah ben tiens moi aussi ça me fait bien plaisir de voir que d'autres connaissent ce dessin animé, par contre je ne connais pas les autres :/.D'ailleurs petite requête, quelqu'un aurait le Petit Dinosaure version originale en numérique ? Je ne suis pas sûre d'arriver à supporter le jour où la cassette vidéo ou le magnétoscope nous lâchera sans faire une dépression... Je l'avais trouvé sur le net mais je l'ai reperdu, et il est hors de question que j'achète le dvd avec les nouveaux doublages... Les "oui oui oui"de Becky n'ont plus du tout la même saveur... Et pour moi ce film sans ça n'est vraiment plus le même...
Dans mes bras !!!!!! Pour situer, j'ai été élevée à Petit Pied moi aussi, c'est vraiment LE film de mon enfance que je voulais impérativement faire découvrir à mon fils de 3 ans. Du coup, ma mère, toujours serviable, lui achète le DVD (bah oui, j'avais mis ma vieille VHS sur DVD, mais le fiston l'a complètement rayé).Et là, j'ai découvert avec horreur les nouveaux doublages. Ce qui m'a fait le plus mal au coeur, c'est Pétrie : "J'y voli ? -Non, t'est tombi". Sans cette réplique culte, ça m'a cassé tout le film !!!!Voilà, ça soulage d'en parler :pleure: :D

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Merci de ruiner la mienne aussi d'enfance, je savais pas qu'il y avait des nouveaux doublages! :pleure:J'ai aussi une version VHS, mais si je tombe sur un numérique équivalent je te préviens Mayliandra. Sinon Fievel c'est adorable aussi, je pense l'avoir regardé encore plus souvent que le Petit Dinosaure, parce que en Amééériiique il n'y a pas de chats, et tout ça :) Rien que le sujet, des souris qui fuient les pogroms et la famine en Russie et s'embarquent vers le Nouveau Monde ... franchement, va vendre ça comme film pour enfants à un studio.Sinon dans le plus récent Don Bluth est aussi à l'origine de Titan AE dont j'ai de très bons souvenirs.

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Merci Littlefinger pour la critique. Cela confirme donc ceci : faut aller le voir ;)Pour ce qui est des films nous ayant marqué pendant notre enfance, j'ai aussi adoré le Petit Dinosaure (vu et revu des dizaines de fois) mais il y en a d'autres comme Le Roi et l'Oiseau, vraiment sublime, et Gandahar... Je suis sûr que vous les avez vu aussi ;)

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Deux autres très grands classiques ! :)On pourrait ouvrir des sujets dessus, d'ailleurs. Pour Gandahar ce serait plutôt sur le forum "Science-fiction", mais Le Roi et l'Oiseau a clairement sa place en fantasy.

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J'ai découvert Gandahar hier soir. ça a vieilli par certains côtés (le dessin, le besoin pour les personnages d'expliquer tout ce qu'ils pensent ou vont faire, etc..). Bon scénario, bel univers.Et alors, surtout, la censure actuelle n'était pas encore passée par là, car un plan nichon après 10 secondes dans un dessin animé, ça fait tout drôle! :lol:
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J'ai bien aimé, certainement un classique mais j'ai trouvé moins abouti que le roi et l'oiseau ou Brisby.

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C'est un bon film, mais on considère en général que le meilleur film de Laloux est La Planète sauvage, adapté de Oms en série de Stefan Wul, avec des dessins de Roland Topor. De la SF encore plus dépaysante, sans parler de la BO.Sinon, il y a aussi ses courts métrages. Après Gandahar, qui emploie des dessins de Caza, les deux ont fait ensemble Comment Wang-Fô fut sauvé, d'après la nouvelle de Yourcenar, qui est une petite merveille d'animation (et puis, la rencontre Yourcenar-Caza est particulièrement improbable). On peut trouver ce court sur le DVD de Gandahar, ou bien par des moyens répréhensibles sur de fameux sites de visionnage de vidéos en ligne.(A propos du "plan nichon", il y a deux trucs : 1) pour ceusses qui n'ont pas vu le film, il faut savoir que ce n'est pas du tout gratuit comme plan, ça s'insère complètement dans l'univers décrit. 2) Le tout devient encore plus plaisant quand on sait que le film a été animé en Corée du Nord et que Laloux et son équipe ont dû apprendre aux animateurs à dessiner correctement des gens quasi nus.)

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J'attire votre attention sur un petit chef d'oeuvre, Evil Dead Version 2013 de Fede Alvarez (Attention, dans la phrase précédente, il y a un piège) :Mia décide d’en finir avec la drogue et, pour se faire, part dans une cabane à l’écart dans la foret avec deux amis ainsi que son frère David et sa copine. Seulement, lorsqu’ils découvrent le sous-sol de l’endroit où ils séjournent, la bande trouve d’évidentes traces de sorcellerie ainsi qu’un livre mystérieux qui va bientôt libérer sur eux des formes démoniaques.L’original datant de 1981, quelqu’un, peut-être même Sam Raimi himself, s’est dit qu’il serait bien de réactualisé ce « classique » de l’horreur qu’est Evil Dead. L’affaire s’avère vite conclut et remis à un illustre inconnu en la personne de Fede Alvarez. Précédé de la réputation du « film le plus effrayant jamais vu », voici donc la nouvelle mouture d’Evil Dead.Déjà, rien de bien neuf par rapport à l’original. 3 filles, 2 mecs, une cabane, un livre mystérieux et un démon. Sauf qu’Alvarez introduit son film autour d’une histoire de première possession antérieure au fil principal, pourquoi ? Pour donner un visage au démon qui sera libéré plus tard. C’est la première fausse bonne idée du long-métrage puisque l’horreur invisible allait bien mieux au contexte mais passons. Autre changement, nous avons ici une héroïne (exit Ash), Mia, qui est une junkie et qui vient se sevrer. Très bonne idée sur le papier avec les possibilités métaphoriques et/ou les quiproquos. Et encore une fois, l’idée, traitée tout sauf subtilement, fait flop.Pourtant soyons clairs, et même si les meilleurs moments de charcutage figurent dans la bande-annonce, les effets spéciaux s’avèrent excellents et tellement meilleurs que dans l’original (enfin ce n’était pas dur, on partait de loin…) tandis que la réalisation reste des plus correctes avec quelques très beaux plans. Malheureusement, le côté gore à outrance a aussi ses limites et le film plonge très très rapidement. Pourquoi ?Parce qu’Evil Dead enfile tous les clichés possibles du genre sans aucune nuance et accumule les imbécillités. Des jeunes crétins (il n’y pas pas d’autres mots), la cabane abandonnée maudite, le livre (maudit aussi), l’idiot patenté qui ouvre un livre (tenez-vous bien) recouvert de chair humaine (et de une), entouré de plastique noir (et de deux) avec du barbelé autour (et de trois !!) et avec marqué dessus ne pas lire, ou réécrire (et de quatre !) mais bien sûr, il l’ouvre, le lit et à haute voix (et de cinq !). Heureusement, ce sympathique Eric, non content d’être con comme un manche à balai, fait aussi de l’humour en rappelant régulièrement que « non la situation ne s’arrange pas »… sans blague. On aura aussi toutes les variantes possibles sur le thème « c’est ma petite copine/ma copine/ma sœur, je peux pas le tuer » avec des doutes à la pelle quand Mia, possédée, tente de faire la gentille pour les attirer (« Natalie, j’ai mal aux jambes, descends à la cave, je sais pas ce qui m’arrive »… vous devinez la suite) ou le moment épique dans le genre cliché éculé de la vieille comptine qui attendrit le frère (bon la soeurette vient de buter les quatre autres, mais c’est rien). Mieux, Alvarez ne change pas les incohérences de l’original : « Tiens, ma copine pousse un hurlement dans la chambre et s’enferme dans la salle de bain, surtout ne me hâtons pas, c’est pas comme si il y avait déjà une possédée dans la cave ». Et on retombe dans les séparations qui n’ont d’autre justification que d’en buter un (Allez la blondasse, va dans la cuisine chercher un truc, nous on reste à deux dans la cabane ! Fais gaffe on a laissé Mia un poil possédée là-bas) mais surtout, eh bien oui, les « héros » ont peut-être le QI d’un castor mais ils sont vachement résistants, le meilleur exemple reste le Eric sus-nommé, qui va tout de même se prendre une aiguille plantée 20 fois dans la face et l’œil, une quinzaine de clous dans bras/jambe/poitrine, 5-6 coups de pied de biche dans la tronche et la main coupée en deux, avant de crever bien plus tard par un cutter planté dans le ventre. C’est fort en chocolat quand même…Comble du ridicule, on aura droit à la séance de défibrillation la plus débile du monde sans parler des séances de « Je me coupe un membre moi-même, mais je ne tombe même pas dans les pommes ».Achevez le long-métrage par du largage de sang à tout va, saupoudré de tronçonneuse pour faire gros clin d’œil à l’original, et un lever de soleil pour la seule rescapée qui repart victorieuse (mais qui aura désormais du mal à lasser ses chaussures) et vous comprendrez que ce remake n’est non seulement que du gore pour du gore, mais qu’en plus il n’effraie pas plus que ça. Si, franchement, vous voulez voir un film d’horreur, optez pour Martyrs, vous allez sentir la différence. Nous ne parlerons pas des acteurs, exceptée peut-être de Jane Lévy qui joue bien le jeu de la possession avec son maquillage, car ceux-ci n’ont rigoureusement rien d’intéressant ni à donner ni à faire.Evil Dead 2013 rassemble bon nombre des pires symptômes du remake. Esbroufe, gore pour le style, faussement jusqu’au-boutiste, acteurs en carton-pâte, histoire et protagonistes d’une débilité profonde, misant tout sur ses effets spéciaux… bref Fede Alvarez a tout, mais vraiment tout faux. Un massacre.

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Littlefinger a écrit :J'attire votre attention sur un petit chef d'oeuvre, Evil Dead Version 2013 de Fede Alvarez (Attention, dans la phrase précédente, il y a un piège) :Mia décide d’en finir avec la drogue et, pour se faire, part dans une cabane à l’écart dans la foret avec deux amis ainsi que son frère David et sa copine. Seulement, lorsqu’ils découvrent le sous-sol de l’endroit où ils séjournent, la bande trouve d’évidentes traces de sorcellerie ainsi qu’un livre mystérieux qui va bientôt libérer sur eux des formes démoniaques.L’original datant de 1981, quelqu’un, peut-être même Sam Raimi himself, s’est dit qu’il serait bien de réactualisé ce « classique » de l’horreur qu’est Evil Dead. L’affaire s’avère vite conclut et remis à un illustre inconnu en la personne de Fede Alvarez. Précédé de la réputation du « film le plus effrayant jamais vu », voici donc la nouvelle mouture d’Evil Dead.Déjà, rien de bien neuf par rapport à l’original. 3 filles, 2 mecs, une cabane, un livre mystérieux et un démon. Sauf qu’Alvarez introduit son film autour d’une histoire de première possession antérieure au fil principal, pourquoi ? Pour donner un visage au démon qui sera libéré plus tard. C’est la première fausse bonne idée du long-métrage puisque l’horreur invisible allait bien mieux au contexte mais passons. Autre changement, nous avons ici une héroïne (exit Ash), Mia, qui est une junkie et qui vient se sevrer. Très bonne idée sur le papier avec les possibilités métaphoriques et/ou les quiproquos. Et encore une fois, l’idée, traitée tout sauf subtilement, fait flop.Pourtant soyons clairs, et même si les meilleurs moments de charcutage figurent dans la bande-annonce, les effets spéciaux s’avèrent excellents et tellement meilleurs que dans l’original (enfin ce n’était pas dur, on partait de loin…) tandis que la réalisation reste des plus correctes avec quelques très beaux plans. Malheureusement, le côté gore à outrance a aussi ses limites et le film plonge très très rapidement. Pourquoi ?Parce qu’Evil Dead enfile tous les clichés possibles du genre sans aucune nuance et accumule les imbécillités. Des jeunes crétins (il n’y pas pas d’autres mots), la cabane abandonnée maudite, le livre (maudit aussi), l’idiot patenté qui ouvre un livre (tenez-vous bien) recouvert de chair humaine (et de une), entouré de plastique noir (et de deux) avec du barbelé autour (et de trois !!) et avec marqué dessus ne pas lire, ou réécrire (et de quatre !) mais bien sûr, il l’ouvre, le lit et à haute voix (et de cinq !). Heureusement, ce sympathique Eric, non content d’être con comme un manche à balai, fait aussi de l’humour en rappelant régulièrement que « non la situation ne s’arrange pas »… sans blague. On aura aussi toutes les variantes possibles sur le thème « c’est ma petite copine/ma copine/ma sœur, je peux pas le tuer » avec des doutes à la pelle quand Mia, possédée, tente de faire la gentille pour les attirer (« Natalie, j’ai mal aux jambes, descends à la cave, je sais pas ce qui m’arrive »… vous devinez la suite) ou le moment épique dans le genre cliché éculé de la vieille comptine qui attendrit le frère (bon la soeurette vient de buter les quatre autres, mais c’est rien). Mieux, Alvarez ne change pas les incohérences de l’original : « Tiens, ma copine pousse un hurlement dans la chambre et s’enferme dans la salle de bain, surtout ne me hâtons pas, c’est pas comme si il y avait déjà une possédée dans la cave ». Et on retombe dans les séparations qui n’ont d’autre justification que d’en buter un (Allez la blondasse, va dans la cuisine chercher un truc, nous on reste à deux dans la cabane ! Fais gaffe on a laissé Mia un poil possédée là-bas) mais surtout, eh bien oui, les « héros » ont peut-être le QI d’un castor mais ils sont vachement résistants, le meilleur exemple reste le Eric sus-nommé, qui va tout de même se prendre une aiguille plantée 20 fois dans la face et l’œil, une quinzaine de clous dans bras/jambe/poitrine, 5-6 coups de pied de biche dans la tronche et la main coupée en deux, avant de crever bien plus tard par un cutter planté dans le ventre. C’est fort en chocolat quand même…Comble du ridicule, on aura droit à la séance de défibrillation la plus débile du monde sans parler des séances de « Je me coupe un membre moi-même, mais je ne tombe même pas dans les pommes ».Achevez le long-métrage par du largage de sang à tout va, saupoudré de tronçonneuse pour faire gros clin d’œil à l’original, et un lever de soleil pour la seule rescapée qui repart victorieuse (mais qui aura désormais du mal à lasser ses chaussures) et vous comprendrez que ce remake n’est non seulement que du gore pour du gore, mais qu’en plus il n’effraie pas plus que ça. Si, franchement, vous voulez voir un film d’horreur, optez pour Martyrs, vous allez sentir la différence. Nous ne parlerons pas des acteurs, exceptée peut-être de Jane Lévy qui joue bien le jeu de la possession avec son maquillage, car ceux-ci n’ont rigoureusement rien d’intéressant ni à donner ni à faire.Evil Dead 2013 rassemble bon nombre des pires symptômes du remake. Esbroufe, gore pour le style, faussement jusqu’au-boutiste, acteurs en carton-pâte, histoire et protagonistes d’une débilité profonde, misant tout sur ses effets spéciaux… bref Fede Alvarez a tout, mais vraiment tout faux. Un massacre.
Bref, une daube, mmh ?(20 caractères au lieu de 50 lignes pour dire la même chose) :p ** Ton dernier paragraphe aurait été amplement suffisant, mais bon, on peut faire plus fort, la preuve :En ne parlant pas de cette bouse. :lol:

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Mooi, je tiens à saluer l'effort cinéphile de Littlefinger, commencer à critiquer les navets/nanars du cinéma, c'est pas si simple. D'une part ça évite de dépenser pour rien. D'autre part, à plusieurs avec de la bière et des chips ça donne presque envie. ;)@Littlefinger: Finalement ce film, alors navet ou mauvais nanar? :)

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Ben si on part du principe que le navet c'est juste nul et pathétique et que le nanar, c'est involontairement drôle, je crois quand joue dans la catégorie navet là.Et désolé mais quand un film est mauvais, c'est comme quand il est bon ou mitigé, on se doit d'expliciter pourquoi, c'est le jeu de la critique à mon sens.

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"un film mitigé",, "c'est le jeu de la critique à mon sens"...Pff...Tu veux finir par écrire aussi mal que François Forrestier ?Franchement, tu vaux bien mieux que lui. Ce serait peut-être bien que tu te ressaisisses...PS : ce qui précède était amical, parce que je crois en ton talent.Et après, tu te démerdes.

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Moi non plus :huh:Et sinon je vous aurais bien parlé de Jurassic Park qui est ressorti en 3d ce mercredi, mais avec mes amis on s'est retrouvés devant un ciné archiplein... On n'a pas idée de ressortir un classique pareil avec une campagne de promo et d'affichage digne d'une sortie de blockbuster, et de ne le distribuer que dans deux cinémas à Paris en première semaine -_-