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Ben, si, moi aussi, rassure-toi. Cela dit, ce que fait remarquer Drizzt n'est pas faux, appliqué en général. On aimerait - vu l'investissement que ça représente - un peu plus de réactions concernant les articles traduits, surtout qu'on évite de choisir des articles passe-partout, avec des questions dignes de Cinélive.Je suis le seul à trouver les propos de John Rhys-Davies plus que douteux ou ca vient de moi???

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Ah ben j'avais trop rien osé dire (c'est vrai, sur ce genre de sujet délicat, on sait jamais qui on a en face), mais j'avais été choquée aussi par cette interview.Le pire c'est que ça semble sortir d'une grande réflexion, pour aboutir à des conclusions assez calamiteuses ; je veux dire, on a l'impression qu'il connaît le sujet, alors qu'en fait, il semble avoir une vision purement unilatérale, très occidentale justement, de la chose. Je veux bien que tous, même les acteurs, puissent avoir leurs opinions et engagements, mais là il se sert du film, et de Tolkien, pour soi-disant démontrer sa théorie, et ça, ça me gêne.
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Je l'entendais bien comme ça, Gillossen, et quand je dis "choquée par l'interview", ça veut pas dire "choquée que vous l'ayez publiée", au contraire, c'est intéressant par ce que ça change la vision que j'avais de l'acteur : jusqu'à présent, j'étais assez contente de ses réflexions sur son travail et sur le film de PJ (pour ce que j'avais pu entendre dans les annexes DVD de la Communauté).
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Pourquoi ne pas laisser à Tolkien et au SDA son rôle premier : celui d'un histoire imaginaire.il a tjrs été reproché à Tolkien un manichéisme voire un racisme sous-jacent, son adaptation ciné ne pouvait pas passer au travers des critiques de ce genre (intro de l'article). Depuis le 11 sept, c'est tellement facile de faire des raccourcis. J Rhys Davis fait preuve d'une arrogance incroyable dans cet article, mais assez dans l'air du temps maheureusement coté US :roll:
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Il a l'air de partir du constat (discutable ou non) que l'idéal démocratique est quoiqu'on en dise un produit de l'Occident et qu'il est supérieur aux différentes tyrannies que le reste du monde a généralement connu, que ce soit la dictature d'un homme, d'un parti ou d'une caste.Ce qui est surprenant, c'est l'aboutissement simpliste de son raisonnement, partant probablement d'un bon sentiment quelque part, qu'imposer cette démocratie éventuellement par la force peut se justifier, que c'est au fond une bonne chose, comme s'il était possible d'imposer par la force la démocratie.Bref, on peut être un bon acteur sans toutefois être un brillant visionnaire. Rhyes-Davis en est la preuve.Ce ne sont que des hommes après tout. :-)Coyote